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467 MALLARMÉ, Stéphane. L’Après-midi d’un faune. Eglogue. Paris, Alphonse Derenne, 1876. Plaquette in-4 (texte : 285 x 194 mm ; couverture : 310 x 221 mm) de (1) f. blanc, 12 pp., (1) f. : en feuilles, sous couverture de papier feutre gris chiné, titre doré sur le premier plat, deux cordons de soie rose et noire fixés sur le second plat de la couverture : boîte moderne en demi-maroquin de P.-L. Martin. Édition originale tirée à 195 exemplaires : un des 175 sur vergé de Hollande van Gelder (nº 69). Fameuse illustration par Édouard Manet. Gravée sur bois, elle comprend un frontispice représentant le Faune, tiré sur Chine volant et rehaussé de rose, un en-tête, un cul-de-lampe et un ex-libris tiré sur Chine, également rehaussé de lavis. Édouard Manet étala lui-même la nuance de lavis rose sur chacune des épreuves. Il écrivit dans une lettre à Stéphane Mallarmé en 1875 : “Il faut absolument arrêter les frais de coloriage, ce serait épouvantable. Je me charge de le faire moi-même. Il me faut une journée.” Entrepris dès 1865, refusé en 1875 par le Parnasse contemporain, ce poème capital de Mallarmé fut publié l’année suivante par l’«éditeur prodigue», Alphonse Derenne. “Des Esseintes éprouvait de captieuses délices à palper cette minuscule plaquette, dont la couverture en feutre du Japon, aussi blanche qu’un lait caillé, était fermée par deux cordons de soie, l’un rose de Chine et l’autre noir” (Huysmans, À Rebours).
“Sac à bonbons, mais de rêve”, écrivit l’auteur à propos de cette plaquette insolite si subtilement ordonnée ; un des chefs-d’œuvre du symbolisme. (Bibliothèque nationale, En français dans le texte, 1990, n° 302). Exemplaire de Geneviève Mallarmé (1869-1919), la fille du poète. Il est justifié par l’auteur, à l’encre rouge, sur l’ex-libris illustré par Manet. Il est complet de l’étiquette avec le prix collée en troisième de couverture : “15 francs.” Le poète avait réservé un second exemplaire du livre en feuilles pour sa fille, sur papier du Japon (cf. De la bibliothèque Stéphane Mallarmé, Sotheby’s Paris, 2015, nº 110). Exemplaire non coupé, tel que paru. Papier légèrement bruni. Trace de brunissure horizontale sur le premier feuillet. 10 000 / 15 000 €
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MALLARMÉ, Stéphane.<br />
L’Après-midi d’un faune. Eglogue. Paris, Alphonse Der<strong>en</strong>ne, 1876.<br />
Plaquette in-4 (texte : 285 x 194 mm ; couverture : 310 x 221 mm) de (1) f. blanc, 12 pp.,<br />
(1) f. : <strong>en</strong> feuilles, sous couverture de papier feutre gris chiné, titre doré sur le premier plat,<br />
deux cordons de soie rose et noire fixés sur le second plat de la couverture : boîte moderne<br />
<strong>en</strong> demi-maroquin de P.-L. Martin.<br />
Édition originale tirée à 195 exemplaires : un des 175 sur vergé de Hollande van Gelder (nº 69).<br />
Fameuse illustration par Édouard Manet.<br />
Gravée sur bois, elle compr<strong>en</strong>d un frontispice représ<strong>en</strong>tant le Faune, tiré sur Chine volant et<br />
rehaussé de rose, un <strong>en</strong>-tête, un cul-de-lampe et un ex-libris tiré sur Chine, égalem<strong>en</strong>t rehaussé<br />
de lavis. Édouard Manet étala lui-même la nuance de lavis rose sur chacune des épreuves.<br />
Il écrivit dans une lettre à Stéphane Mallarmé <strong>en</strong> 1875 : “Il faut absolum<strong>en</strong>t arrêter les frais de<br />
coloriage, ce serait épouvantable. Je me charge de le faire moi-même. Il me faut une journée.”<br />
Entrepris dès 1865, refusé <strong>en</strong> 1875 par le Parnasse contemporain, ce poème capital de Mallarmé fut<br />
publié l’année suivante par l’«éditeur prodigue», Alphonse Der<strong>en</strong>ne.<br />
“Des Esseintes éprouvait de captieuses délices à palper cette minuscule plaquette, dont la<br />
couverture <strong>en</strong> feutre du Japon, aussi blanche qu’un lait caillé, était fermée par deux cordons<br />
de soie, l’un rose de Chine et l’autre noir” (Huysmans, À Rebours).