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Japonissime
LOTI, Julien Viaud, dit Pierre.
Madame Chrysanthème. Dessins et aquarelles de Rossi et Myrbach. Gravure de Guillaume
Frères. Paris, Calmann Lévy, 1888.
Fort in-8 (231 x 155 mm) de (6) ff., 329 pp., (1) f. : maroquin rouge, dos à quatre nerfs, dos et plats
décorés de compositions japonisantes mosaïquées de pièces de maroquin de plusieurs tons, bordures
intérieures de maroquin rouge ornées d’un décor mosaïqué, doublures et gardes recouvertes
d’estampes japonaises en couleurs, couvertures illustrées conservées, tête dorée (O. Balle).
Édition originale et premier tirage des illustrations.
Un des 100 premiers exemplaires sur papier du Japon (n° 68).
Récit romancé de la liaison de Pierre Loti avec une jeune Japonaise, le temps d’une escale de
l’officier de marine à Nagasaki en 1885. Madame Chrysanthème participait de la vogue japonisante de
l’époque et connut un grand succès. Elle fut adaptée à l’opéra par André Messager en 1893, puis
par Puccini sous le titre de Madame Butterfly (1904).
On ne saurait être plus japonisant que ce beau volume : outre le thème du roman extrême-oriental
de Loti, tiré sur papier du Japon, il est revêtu d’une étonnante reliure mosaïquée ornée de motifs
japonisants, dont les doublures et gardes offrent de belles estampes japonaises.
Très bel exemplaire en reliure signée et mosaïquée de l’époque.
Le Dictionnaire des relieurs français de Julien Fléty répertorie sous le nom de Balle deux relieurs parisiens
en activité vers la fin du XIX e siècle.
1 500 / 2 000 €