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458 L’exemplaire d’André Breton LAUTRÉAMONT, Isidore Ducasse, dit comte de. Les Chants de Maldoror. Frontispice de José Roy. Paris, Genonceaux, 1890. In-12 (178 x 108 mm) de (2) ff. 1 frontispice, XI, 385 pp., (1) f. : maroquin janséniste noir, dos à nerfs, doublures de box anthracite, tranches dorées sur témoins, couverture et dos conservés (Loutrel). Deuxième édition ; exemplaire sur papier vélin du Marais. Elle a été tirée à dix exemplaires sur papier du Japon et environ 130 exemplaires sur vélin du Marais. Pierre Saunier a rectifié le tirage donné par Talvart et Place dans sa Bibliographie des livres édités par Genonceaux in, Lefrère & Goujon, Deux malchanceux de la littérature fin de siècle. Jean Larocque et Léon Genonceaux, 1994, p. 107. Frontispice macabre de José Roy et reproduction en fac-similé de la lettre adressée au banquier Joseph Ducasse, datée du 12 mars 1870. Une première réhabilitation avant le sacre surréaliste. L’édition Genonceaux présente un grand intérêt à plusieurs titres. Elle a été établie par l’éditeur sur le manuscrit original, depuis disparu. Elle offre, malgré les fautes d’impression, un texte revu et corrigé par rapport à celui de 1869. Elle est précédée d’une importante préface de Genonceaux dédiée à Albert Lacroix. Les confidences de Lacroix et les nombreux détails biographiques sur Lautréamont issus des recherches personnelles de Genonceaux sont complétés par une analyse singulièrement lucide du personnage d’Isidore Ducasse et de son œuvre. Le préfacier conclut : “Si Ducasse avait vécu, il eût pu devenir l’une des gloires littéraires de la France. Il est mort trop tôt, laissant son œuvre éparpillée aux quatre vents ; et par une coïncidence curieuse, ses restes mortels ont subi le même sort que son livre.” L’exemplaire d’André Breton, avec ex-libris dessiné par Dali. Provenance pertinente pour cet ouvrage auquel les surréalistes vouèrent un véritable culte. “Les Chants de Maldoror brillent d’un éclat incomparable : ils sont l’expression d’une révélation totale, qui semble excéder les possibilités humaines” (André Breton). (catalogue André Breton, I, 2003, n° 749). Légères rousseurs. 3 000 / 4 000 €
459 L’inventeur des Poésies de Lautréamont [LAUTRÉAMONT]. Remy de GOURMONT. [Extraits de Poésies I et II de Lautréamont]. Sans lieu ni date [vers 1890]. Manuscrit à l’encre violette de la main de Remy de Gourmont, 5 ff. 1/2 in-4 (252 x 158 mm) écrits au recto seulement : maroquin souple bleu, étui (Patrice Goy). Important manuscrit publié en 1891. Éminence grise du Mercure de France, Remy de Gourmont (1858-1915) fut un des maîtres de la critique. S’il n’est pas véritablement l’Inventeur de Maldoror, pour reprendre un titre de Maurice Saillet, il demeure un des principaux artisans de la gloire posthume de Lautréamont. Il lui appartient surtout d’avoir retrouvé à la Bibliothèque nationale l’exemplaire du dépôt légal des deux plaquettes de Poésies, le seul connu alors. Paru en février 1891, son article du Mercure de France fait date : il est étayé de longues citations réunies dans ce manuscrit. Extraits des Poésies de Lautréamont, de la main de Remy de Gourmont. Elles sont reproduites ainsi que l’article, dans la nouvelle édition des Œuvres complètes (Bibliothèque de la Pléiade, 2009, pp. 347-351). Elles permettent de montrer sous quelle forme Alfred Jarry ou Léon-Paul Fargue prirent connaissance de l’œuvre de Ducasse. Il faudra attendre vingt ans encore pour que le texte intégral soit édité par André Breton, dans les livraisons d’avril et mai 1919 de Littérature. Le manuscrit porte une note en tête, de la main de Gourmont, à l’intention des typographes du Mercure de France. On joint le volume de l’année 1891 du Mercure de France renfermant la livraison où le texte a été publié, avec un article de Gourmont sur “la littérature Maldoror” (livraison 14, février 1891, pp. 97-106). Provenance : Eric et Marie-Hélène Buffetaud (cat. Rimbaud, Verlaine, Mallarmé & leurs amis, 2010, nº 69). 1 000 / 1 500 €
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Les Chants de Maldoror. Frontispice de José Roy. Paris, G<strong>en</strong>onceaux, 1890.<br />
In-12 (178 x 108 mm) de (2) ff. 1 frontispice, XI, 385 pp., (1) f. : maroquin janséniste noir, dos à<br />
nerfs, doublures de box anthracite, tranches dorées sur témoins, couverture et dos conservés (Loutrel).<br />
Deuxième édition ; exemplaire sur papier vélin du Marais.<br />
Elle a été tirée à dix exemplaires sur papier du Japon et <strong>en</strong>viron 130 exemplaires sur vélin du<br />
Marais. Pierre Saunier a rectifié le tirage donné par Talvart et Place dans sa Bibliographie des livres édités<br />
par G<strong>en</strong>onceaux in, Lefrère & Goujon, Deux malchanceux de la littérature fin de siècle. Jean Larocque et<br />
Léon G<strong>en</strong>onceaux, 1994, p. 107.<br />
Frontispice macabre de José Roy et reproduction <strong>en</strong> fac-similé de la lettre adressée au banquier<br />
Joseph Ducasse, datée du 12 mars 1870.<br />
Une première réhabilitation avant le sacre surréaliste.<br />
L’édition G<strong>en</strong>onceaux prés<strong>en</strong>te un grand intérêt à plusieurs titres. Elle a été établie par l’éditeur<br />
sur le manuscrit original, depuis disparu. Elle offre, malgré les fautes d’impression, un texte revu<br />
et corrigé par rapport à celui de 1869. Elle est précédée d’une importante préface de G<strong>en</strong>onceaux<br />
dédiée à Albert Lacroix. Les confid<strong>en</strong>ces de Lacroix et les nombreux détails biographiques sur<br />
Lautréamont issus des recherches personnelles de G<strong>en</strong>onceaux sont complétés par une analyse<br />
singulièrem<strong>en</strong>t lucide du personnage d’Isidore Ducasse et de son œuvre. Le préfacier conclut :<br />
“Si Ducasse avait vécu, il eût pu dev<strong>en</strong>ir l’une des gloires littéraires de la France. Il est mort trop<br />
tôt, laissant son œuvre éparpillée aux quatre v<strong>en</strong>ts ; et par une coïncid<strong>en</strong>ce curieuse, ses restes<br />
mortels ont subi le même sort que son livre.”<br />
L’exemplaire d’André Breton, <strong>avec</strong> ex-libris dessiné par Dali.<br />
Prov<strong>en</strong>ance pertin<strong>en</strong>te pour cet ouvrage auquel les surréalistes vouèr<strong>en</strong>t un véritable culte.<br />
“Les Chants de Maldoror brill<strong>en</strong>t d’un éclat incomparable : ils sont l’expression d’une révélation totale,<br />
qui semble excéder les possibilités humaines” (André Breton).<br />
(catalogue André Breton, I,<br />
2003, n° 749).<br />
Légères rousseurs.<br />
3 000 / 4 000 €