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444<br />

JARRY, Alfred.<br />

Les Minutes de sable mémorial. Paris, Éditions du Mercure de France, 1894.<br />

In-16 carré (155 x 120 pp) de (3) ff. pour le blason, le titre et le faux titre, IX pp., pp. [5]-210,<br />

(3) ff. pour les errata, un bois à pleine page et la marque de l’imprimeur, 8 planches hors texte :<br />

broché sous couverture noire rempliée et illustrée ; étui moderne.<br />

Édition originale tirée à 216 exemplaires, à compte d’auteur. Il s’agit de l’une des premières<br />

réalisations éditoriales des Éditions du Mercure de France dont Jarry était l’un des actionnaires.<br />

Un des 19 exemplaires sur papier Ingres, seul tirage de tête, celui-ci de couleur jaune.<br />

Neuf bois gravés originaux d’Alfred Jarry.<br />

Ils sont tirés <strong>en</strong> bleu, bistre ou noir, et le blason imprimé <strong>en</strong> noir <strong>en</strong> tête et or sur la couverture.<br />

Premier livre d’Alfred Jarry et son unique recueil poétique.<br />

Intitulé Linteau, le texte liminaire illustre son esthétique et ses idées sur la littérature : “Il ressemble<br />

davantage à une déclaration de guerre au lecteur qu’à une invitation” (Patrick Besnier). Il est suivi de<br />

proses, de poèmes versifiés et de fragm<strong>en</strong>ts dramatiques où apparaît M. Ubu. Le drame Haldernablou<br />

chante sur le mode lyrique l’amour homosexuel, sous l’influ<strong>en</strong>ce des Chants de Maldoror dont Alfred<br />

Jarry (1873-1907) fut un des premiers lecteurs.<br />

4 000 / 5 000 €<br />

445<br />

Le “Merdre !”<br />

inaugural<br />

JARRY, Alfred.<br />

Ubu roi. Drame <strong>en</strong> cinq Actes et <strong>en</strong> prose restitué <strong>en</strong> son intégrité tel qu’il a été représ<strong>en</strong>té par<br />

les marionnettes du Théâtre des Phynances <strong>en</strong> 1888. Paris, Mercure de France, 1896.<br />

In-12 (163 x 108 mm) de 171 pp. : maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, doublures maroquin rouge,<br />

gardes de moire vieux rose, couvertures et dos conservés, tranches dorées sur témoins (Alix).<br />

Édition originale, dédiée à Marcel Schwob. Elle est illustrée <strong>en</strong> couverture du “Véritable portrait de<br />

Monsieur Ubu”, <strong>en</strong> sous-impression. Le dessin est repris <strong>en</strong> frontispice et suivi d’un “Autre portrait<br />

de Monsieur Ubu”, de profil. L’ouvrage est imprimé <strong>avec</strong> des caractères imitant ceux du XV e siècle,<br />

que Jarry avait spécialem<strong>en</strong>t commandés pour le Perhinderion, sa luxueuse revue d’estampes.<br />

Un des 15 exemplaires sur Hollande, seul grand papier <strong>avec</strong> 5 Japon impérial.<br />

Ubu roi a été créé au théâtre de l’Œuvre le 10 décembre 1896, dans une mise <strong>en</strong> scène de Lugné-Poe.<br />

Le public scandalisé assista, sans bi<strong>en</strong> le compr<strong>en</strong>dre, à une double naissance, celle d’un mythe et<br />

celle d’un certain théâtre moderne.<br />

“Le théâtre moderne, c’est par exemple celui d’Apollinaire, d’Artaud, ou d’Ionesco – de tant<br />

d’autres, qui ont reconnu leur dette <strong>en</strong>vers Ubu roi ; il est vrai que le “Merdre !” inaugural fait à toute<br />

une littérature classique un formidable pied de nez” (En français dans le texte, Paris, BnF, 1990, nº 322).

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