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vincentchabault
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08.11.2016 Views

204 [LIGNE, Charles Joseph, prince de.] Mon refuge ; ou Satyre sur les abus des jardins modernes. Londres, Deboffe, Dulau et Co. et Didier, Imp. de W. et C. Spilbury à Snowhill, 1801. In-12 (188 x 144 mm) de (1) f., 46 pp. : broché, couverture de papier marbré, non rogné. Édition originale tirée à petit nombre, hors commerce. Elle a été imprimée à Londres sous les auspices du comte – et futur prince – Louis von Starhemberg (1766-1833), ami de l’auteur et dédicataire de la première pièce en vers. Il fut ambassadeur d’Autriche à Londres de 1793 à 1810. L’opuscule en vers fut publié la même année dans le tome XXI des Mélanges militaires, littéraires et sentimentaires du prince de Ligne. “Pourquoi vous ruiner à faire une ruine ?” “J’en reviens à mon goût pour les jardins : ne pouvant plus en faire, ayant perdu les miens, je veux encore en parler. Je suis comme ces vieux libertins qui aiment les histoires de filles : je rêve des projets” (page 34). La satire dénonce la superstition des jardins à l’anglaise, l’abus des fabriques, des tombeaux et des ruines (pierre jetée dans le jardin du marquis de Girardin à Ermenonville). Outre la Satyre, l’ouvrage offre de spirituelles considérations esthétiques et littéraires. Dans une note, page 26, l’auteur précise que Mon Refuge est le nom de la maison de campagne qu’il fit bâtir près de Vienne sur le Leopoldberg, située sur un domaine relevant des Chartreux. Exemplaire broché, tel que paru. Cachet sur le titre de la bibliothèque Starhemberg, comme dans tous les exemplaires connus. Ganay, Bibliographie de l’art des jardins, 1989, n° 543 : “Opuscule en vers fort rare. Nous ne l’avons point encore rencontré.” - Eric Speeckaert, Charles-Joseph Prince de Ligne, cat. 2010, n° 41 : “L’ouvrage est, avec Coup d’œil sur Belœil, un beau témoignage de l’hortomanie du Prince.”- Vercruysse, Bibliographie descriptive des écrits du prince de Ligne, 2008, pp. 222-224. - Monglond V, 605. 2 000 / 3 000 €

205 KLEIST, Heinrich von. Der zerbrochne Krug, ein Lustspiel [La Cruche cassée]. Berlin, Imprimerie de l’École royale, 1811. In-8 (220 x 140 mm) de 174 pp. : broché, couverture bleue muette moderne, non rogné ; emboîtage moderne de maroquin vert. Édition originale. Comédie en un acte, une des plus importantes du répertoire allemand : elle vit le jour l’année même du suicide de Kleist (1777-1811). La représentation organisée par Goethe à Weimar, en mars 1808, fut un échec cuisant. Le poète maudit créa des personnages qui déconcertèrent ses contemporains. Ainsi, sa carrière apparaît-elle comme jalonnée d’échecs. La Cruche cassée transpose sur le mode burlesque le motif d’Œdipe roi. Héros problématique, un juge de village est chargé d’enquêter sur un délit dont il est lui-même coupable. Kleist a souhaité ajouter dans l’édition imprimée une Variante de trois cents vers (pp. 145-174), qui éclaire l’exposition de l’intrigue, notamment une scène de séduction considérée par la critique comme un moment de naturalisme avant la lettre. Exceptionnel exemplaire portant la signature de Kleist sur le titre. L’exemplaire est conservé dans une boîte de maroquin vert. Goedeke VI, 103, 8.- Borst, 1138. 4 000 / 6 000 €

204<br />

[LIGNE, Charles Joseph, prince de.]<br />

Mon refuge ; ou Satyre sur les abus des jardins modernes. Londres, Deboffe, Dulau et Co. et<br />

Didier, Imp. de W. et C. Spilbury à Snowhill, 1801.<br />

In-12 (188 x 144 mm) de (1) f., 46 pp. : broché, couverture de papier marbré, non rogné.<br />

Édition originale tirée à petit nombre, hors commerce.<br />

Elle a été imprimée à Londres sous les auspices du comte – et futur prince – Louis von Starhemberg<br />

(1766-1833), ami de l’auteur et dédicataire de la première pièce <strong>en</strong> vers. Il fut ambassadeur<br />

d’Autriche à Londres de 1793 à 1810. L’opuscule <strong>en</strong> vers fut publié la même année dans le tome XXI<br />

des Mélanges militaires, littéraires et s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>taires du prince de Ligne.<br />

“Pourquoi vous ruiner à faire une ruine ?”<br />

“J’<strong>en</strong> revi<strong>en</strong>s à mon goût pour les jardins : ne pouvant plus <strong>en</strong> faire, ayant perdu les mi<strong>en</strong>s, je veux<br />

<strong>en</strong>core <strong>en</strong> parler. Je suis comme ces vieux libertins qui aim<strong>en</strong>t les histoires de filles : je rêve des<br />

projets” (page 34).<br />

La satire dénonce la superstition des jardins à l’anglaise, l’abus des fabriques, des tombeaux et des<br />

ruines (pierre jetée dans le jardin du marquis de Girardin à Erm<strong>en</strong>onville).<br />

Outre la Satyre, l’ouvrage offre de spirituelles considérations esthétiques et littéraires.<br />

Dans une note, page 26, l’auteur précise que Mon Refuge est le nom de la maison de campagne qu’il<br />

fit bâtir près de Vi<strong>en</strong>ne sur le Leopoldberg, située sur un domaine relevant des Chartreux.<br />

Exemplaire broché, tel que paru.<br />

Cachet sur le titre de la bibliothèque Starhemberg, comme dans tous les exemplaires connus.<br />

Ganay, Bibliographie de l’art des jardins,<br />

1989, n° 543 : “Opuscule <strong>en</strong> vers fort rare.<br />

Nous ne l’avons point <strong>en</strong>core r<strong>en</strong>contré.”<br />

- Eric Speeckaert, Charles-Joseph Prince de Ligne,<br />

cat. 2010, n° 41 : “L’ouvrage est, <strong>avec</strong> Coup d’œil<br />

sur Belœil, un beau témoignage de l’hortomanie<br />

du Prince.”- Vercruysse, Bibliographie descriptive<br />

des écrits du prince de Ligne, 2008, pp. 222-224.<br />

- Monglond V, 605.<br />

2 000 / 3 000 €

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