en association avec

La vignette ornant la couverture des trois fascicules a été dessinée par Henri Cros et gravée par
Prunaire : une jeune femme assise au milieu d’un paysage dévasté par la guerre tient
à la main un rameau. L’artiste signifiait par là le renouveau que laissait espérer le titre même
de la publication.
Quatre compositions à pleine page dans le texte. Le portrait de Nina de Villard, gravé par
Prunaire d’après Manet, sous le titre d’Une Parisienne, illustre Scène d’atelier, sonnet de Charles Cros
dédié au peintre. (Harris, n° 78.)
Les lecteurs pouvaient découvrir Le Démon de l’analogie, poème en prose de Mallarmé, Le Convive
inconnu, nouvelle de Villiers de l’Isle-Adam, Villégiature, nouvelle fantaisiste de Zola, La Tête du comte
de Leconte de Lisle, Rêve claustral et La Sourieuse de Germain Nouveau. Banville, Heredia, Daudet,
Dierx, Sully-Prudhomme, Arène, Cladel, Aubanel y contribuèrent également.
Aux six poèmes et nouvelles donnés par Charles Cros s’ajoutent des chroniques et notes
anonymes, dont le manifeste du Totalisme contre les Parnassiens ; nombreuses pages
restituées par les éditeurs de la Bibliothèque de la Pléiade. (Œuvres complètes, 1970, pp. 377-387).
Bel exemplaire de la bibliothèque André Schück, avec ex-libris.
2 000 / 3 000 €