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405 Des curés chez Bacchus [COURBET, Gustave.] Les Curés en goguette. Avec six dessins de Gustave Courbet. Exposition de Gand de 1868. Bruxelles, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1868. In-8 (249 x 160 mm) de 32 pp. et 6 planches en feuilles, couverture verte imprimée, non rogné : sous chemise et étui moderne. Première édition de cette brochure anticléricale vendue à l’occasion de l’exposition de Gand, en 1868, où figuraient des tableaux de Gustave Courbet. L’illustration comprend 6 planches satiriques de Courbet fustigeant le goût du clergé pour la table et la boisson. Dans les années 1860, Gustave Courbet, grand pourfendeur des mœurs du Second Empire, s’attaque également au clergé. Le Retour de la conférence, tableau représentant des curés ivres, est refusé pour immoralité au Salon de 1863 ; il n’est pas plus accepté au Salon des Refusés ! Cinq ans plus tard, le peintre publie ce spirituel pamphlet anticlérical illustré de six dessins qui sont une extension et des variations du tableau de 1863. Quelques rousseurs, petites fentes au dos. Sous le titre Des curés chez Bacchus, Satire anticléricale et opposition politique chez Gustave Courbet, Bertrand Tillier a publié un article consacré à la plaquette satirique dans la revue Romantisme en 2013. 800 / 1 200 € 406 [CROS, Charles.] Revue du monde nouveau. Littéraire, artistique, scientifique. Paris, Jouaust, 15 février-1 er mai 1874. 3 volumes grand in-8 (244 x 158 mm) de 224 pp. en tout, la dernière non chiffrée, (2) ff. : demi-percaline verte à la Bradel avec coins, couvertures conservées, tête dorée (G. Gauché). Collection complète de la revue éphémère dirigée par Charles Cros. Si elle marque l’évolution du Parnasse vers le Symbolisme, l’éclectisme est délibéré : “La Revue du monde nouveau veut être la serre où s’épanouissent les fleurs de l’esprit moderne, sans préjuger si elles sont salutaires ou vénéneuses : le parfum suffit.”
La vignette ornant la couverture des trois fascicules a été dessinée par Henri Cros et gravée par Prunaire : une jeune femme assise au milieu d’un paysage dévasté par la guerre tient à la main un rameau. L’artiste signifiait par là le renouveau que laissait espérer le titre même de la publication. Quatre compositions à pleine page dans le texte. Le portrait de Nina de Villard, gravé par Prunaire d’après Manet, sous le titre d’Une Parisienne, illustre Scène d’atelier, sonnet de Charles Cros dédié au peintre. (Harris, n° 78.) Les lecteurs pouvaient découvrir Le Démon de l’analogie, poème en prose de Mallarmé, Le Convive inconnu, nouvelle de Villiers de l’Isle-Adam, Villégiature, nouvelle fantaisiste de Zola, La Tête du comte de Leconte de Lisle, Rêve claustral et La Sourieuse de Germain Nouveau. Banville, Heredia, Daudet, Dierx, Sully-Prudhomme, Arène, Cladel, Aubanel y contribuèrent également. Aux six poèmes et nouvelles donnés par Charles Cros s’ajoutent des chroniques et notes anonymes, dont le manifeste du Totalisme contre les Parnassiens ; nombreuses pages restituées par les éditeurs de la Bibliothèque de la Pléiade. (Œuvres complètes, 1970, pp. 377-387). Bel exemplaire de la bibliothèque André Schück, avec ex-libris. 2 000 / 3 000 €
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- Page 262 and 263: 366 Un des informateurs scientifiqu
- Page 264 and 265: 368 FLAUBERT, Gustave. Trois contes
- Page 266 and 267: 369 [FLAUBERT]. HUYSMANS, Joris-Kar
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- Page 272 and 273: 374 BARBEY D’AUREVILLY, Jules. L
- Page 274 and 275: 376 “J’ai tâché de faire du S
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- Page 309: Un des douze premiers exemplaires t
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- Page 318 and 319: 411 DICKENS, Charles. The Life and
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Des curés<br />
chez Bacchus<br />
[COURBET, Gustave.]<br />
Les Curés <strong>en</strong> goguette. Avec six dessins de Gustave Courbet. Exposition de Gand de 1868.<br />
Bruxelles, A. Lacroix, Verboeckhov<strong>en</strong> et Cie, 1868.<br />
In-8 (249 x 160 mm) de 32 pp. et 6 planches <strong>en</strong> feuilles, couverture verte imprimée, non rogné :<br />
sous chemise et étui moderne.<br />
Première édition de cette brochure anticléricale v<strong>en</strong>due à l’occasion de l’exposition<br />
de Gand, <strong>en</strong> 1868, où figurai<strong>en</strong>t des tableaux de Gustave Courbet.<br />
L’illustration compr<strong>en</strong>d 6 planches satiriques de Courbet fustigeant le goût du clergé pour la table<br />
et la boisson.<br />
Dans les années 1860, Gustave Courbet, grand pourf<strong>en</strong>deur des mœurs du Second Empire,<br />
s’attaque égalem<strong>en</strong>t au clergé. Le Retour de la confér<strong>en</strong>ce, tableau représ<strong>en</strong>tant des curés ivres, est refusé<br />
pour immoralité au Salon de 1863 ; il n’est pas plus accepté au Salon des Refusés ! Cinq ans<br />
plus tard, le peintre publie ce spirituel pamphlet anticlérical illustré de six dessins qui sont une<br />
ext<strong>en</strong>sion et des variations du tableau de 1863.<br />
Quelques rousseurs, petites f<strong>en</strong>tes au dos.<br />
Sous le titre Des curés chez Bacchus, Satire anticléricale<br />
et opposition politique chez Gustave Courbet, Bertrand Tillier<br />
a publié un article consacré à la plaquette satirique<br />
dans la revue Romantisme <strong>en</strong> 2013.<br />
800 / 1 200 €<br />
406<br />
[CROS, Charles.]<br />
Revue du monde nouveau. Littéraire, artistique, sci<strong>en</strong>tifique. Paris, Jouaust, 15 février-1 er mai 1874.<br />
3 volumes grand in-8 (244 x 158 mm) de 224 pp. <strong>en</strong> tout, la dernière non chiffrée, (2) ff. :<br />
demi-percaline verte à la Bradel <strong>avec</strong> coins, couvertures conservées, tête dorée (G. Gauché).<br />
Collection complète de la revue éphémère dirigée par Charles Cros.<br />
Si elle marque l’évolution du Parnasse vers le Symbolisme, l’éclectisme est délibéré : “La Revue du<br />
monde nouveau veut être la serre où s’épanouiss<strong>en</strong>t les fleurs de l’esprit moderne, sans préjuger si<br />
elles sont salutaires ou vénéneuses : le parfum suffit.”