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[BAUDELAIRE, Charles, Théodore de BANVILLE et Auguste VITU.]<br />

Le Salon caricatural. Critique <strong>en</strong> vers et contre tous illustrée de soixante caricatures dessinées<br />

sur bois. Première année. Paris, Charp<strong>en</strong>tier, sans date [1846].<br />

Plaquette in-8 (237 x 165 mm) de (2) ff., 26 pp. et (1) f. blanc : broché, couverture imprimée et<br />

ornem<strong>en</strong>tée ; étui moderne <strong>en</strong> demi-chagrin rouge.<br />

Édition originale fort rare.<br />

Elle est illustrée de 61 vignettes satiriques gravées sur bois d’après les compositions du dessinateur<br />

espagnol Raymond Pelez (1815-1874).<br />

Une curiosité baudelairi<strong>en</strong>ne : <strong>en</strong> vers et contre tous.<br />

La parodie anonyme marque l’essor des Salons pour rire qu’illustrèr<strong>en</strong>t, au double s<strong>en</strong>s,<br />

Cham et Nadar.<br />

Trois têtes sous le même bonnet : le prologue et l’épilogue <strong>en</strong> vers sont de Baudelaire,<br />

les cinquante-neuf poèmes satiriques placés <strong>en</strong> lég<strong>en</strong>des des caricatures sont dus à Baudelaire et<br />

à ses complices, Théodore de Banville et Auguste Vitu.<br />

“Avec le Salon [caricatural] de 1846, leurs trois auteurs, Baudelaire, Banville et Vitu ont sans<br />

aucun doute effectué un coup d’essai qui est un coup de maître. Bi<strong>en</strong> que la vignette de la page<br />

de titre porte la m<strong>en</strong>tion première année, cette expéri<strong>en</strong>ce restera sans l<strong>en</strong>demain […] Quoique<br />

comportant quelques similitudes <strong>avec</strong> celui de Bertall, ce salon est unique à tous points de vue.<br />

En raison de ses auteurs, certes, mais aussi de la qualité, de l’originalité des textes et des images et<br />

de l’intellig<strong>en</strong>ce de leurs rapports. Prés<strong>en</strong>té comme un <strong>en</strong>semble clos sur lui-même <strong>avec</strong><br />

un prologue et un épilogue, cette ‘critique <strong>en</strong> vers et contre tous’, publiée juste avant le Salon de<br />

Baudelaire et sûrem<strong>en</strong>t après la remarquable Revue charivarique du Salon de 1846, illustrée par Cham,<br />

peut se lire et se regarder comme une œuvre <strong>en</strong> soi, valant au-delà des œuvres qu’elle brocarde.<br />

En effet, si les charges sont de circonstance, il n’<strong>en</strong> demeure pas moins qu’elles soulign<strong>en</strong>t des<br />

travers formels et signal<strong>en</strong>t des questions esthétiques que le siècle ne cessera d’évoquer”<br />

(Musée d’Orsay, Les Salons caricaturaux, Paris, 1990, p. 9 et n° 17).

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