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366 Un des informateurs scientifiques du romancier [FLAUBERT]. POUCHET, Georges. Des changements de coloration sous l’influence des nerfs. Avec planches en couleur. Paris, Germer Baillière, 1876. Grand in-8 (243 x 154 mm) de IV, 144 pp., 7 planches hors texte : demi-veau brun, dos lisse fileté à froid (reliure de l’époque). Édition originale de ce travail pionnier dans l’étude du rôle du système nerveux (commande des chromatophores) dans la coloration des poissons de fond. L’ouvrage est cité par Roger Caillois dans Le Mythe et l’Homme. L’illustration comprend 7 planches hors texte, dont une repliée, coloriées par Mme Lemaître. Envoi autographe signé : à Gustave Flaubert son vieil ami G. Pouchet Naturaliste, professeur d’anatomie, auteur de nombreux travaux scientifiques, Georges Pouchet (1833-1894) fut l’un des informateurs scientifiques de Gustave Flaubert pour plusieurs de ses ouvrages. Pouchet participa en 1856-1857 à une expédition à la recherche des sources du Nil. Aussi, “Flaubert fait appel à lui pendant la rédaction et les corrections de Salammbô, et l’aide, en 1865, à obtenir un poste au Muséum d’histoire naturelle de Paris. En 1875, Flaubert effectue en sa compagnie un séjour de plusieurs semaines à Concarneau, pendant lequel il lui fait des conférences sur Sade, et commence La Légende de saint Julien l’Hospitalier. En 1876, il lui demande des renseignements sur les maladies des perroquets, pour Un cœur simple, et en 1877, après avoir repris Bouvard et Pécuchet, des livres de physiologie bête. […] En 1880, Pouchet ne peut résoudre la question de botanique que lui soumet Flaubert pour le dixième chapitre de Bouvard et Pécuchet” (Jean-Benoît Guinot, Dictionnaire Flaubert, pp. 555-556). Exemplaire modeste ; rousseurs et taches. 2 000 / 3 000 € 367 “Ça, c’est un bouquin, et ça vous décrasse la cervelle” [FLAUBERT]. TOURGUÉNIEV, Ivan. Terres vierges. Paris, J. Hetzel et Cie, 1876. In-12 (174 x 109 mm) de (2) ff., 352 pp. et (2) ff. de catalogue de l’éditeur : demi-basane noire, dos lisse orné de filets à froid, tranches mouchetées (reliure de l’époque). Édition originale de la traduction française par Emile Durand-Gréville (1838-1914). Ce Montpelliérain d’origine a longtemps vécu à Saint-Pétersbourg où il enseigna la littérature et la langue françaises. Rentré à Paris en 1872, il se lia avec Tourguéniev dont il traduisit plusieurs livres. Dernier roman d’Ivan Tourguéniev. Paru pour la première fois dans le Messager de l’Europe, il fut éreinté par la critique en Russie. La presse française se montra en revanche très favorable, de même qu’en Allemagne, mais
366 367 l’écrivain fut affecté des attaques dont son roman fit l’objet dans son pays. “On a même prononcé le mot de fiasco, écrit-il à Henry James : Je ne suis plus au diapason de la critique.” Précieux exemplaire de Gustave Flaubert, comportant cet envoi autographe signé sur le faux titre : A G. Flaubert son vieux et fidèle ami I. Tourgueneff Paris. 1877 Gustave Flaubert devait adresser à l’auteur une lettre enthousiaste : “Mon grand bon Homme, je viens de finir les Terres vierges. Ça, c’est un bouquin, et ça vous décrasse la cervelle des lectures précédentes ! J’en suis étourdi, bien que j’en saisisse parfaitement l’ensemble. Quel peintre ! Et quel moraliste vous faites, mon cher, bien cher ami ! Tant pis pour vos compatriotes, s’ils ne trouvent pas votre livre une merveille. Moi, c’est mon avis, et je m’y connais.” Proche parmi les proches, Ivan Tourguéniev (1818-1883) était non seulement un ami pour Flaubert, mais aussi un écrivain à son goût : “Voilà deux hommes que j’aime beaucoup et que je considère comme de vrais artistes : Tourguéniev et Zola”, confesse-t-il à George Sand. Et, aux Goncourt : “J’ai lu tous les livres de Tourguéniev. Il a bien du talent cet homme-là ! Ce qui me plaît en lui c’est une distinction et une poésie permanentes.” Exemplaire modeste. Trace de mouillure en marge du dernier quart. Le feuillet portant l’envoi, qui était replié, a été déplié et la marge extérieure restaurée. 10 000 / 15 000 €
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l’écrivain fut affecté des attaques dont son roman fit l’objet dans son pays. “On a même<br />
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Précieux exemplaire de Gustave Flaubert, comportant cet <strong>en</strong>voi autographe signé<br />
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A G. Flaubert<br />
son vieux<br />
et fidèle ami<br />
I. Tourgu<strong>en</strong>eff<br />
Paris.<br />
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Gustave Flaubert devait adresser à l’auteur une lettre <strong>en</strong>thousiaste : “Mon grand bon Homme, je vi<strong>en</strong>s<br />
de finir les Terres vierges. Ça, c’est un bouquin, et ça vous décrasse la cervelle des lectures précéd<strong>en</strong>tes ! J’<strong>en</strong> suis<br />
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Proche parmi les proches, Ivan Tourguéniev (1818-1883) était non seulem<strong>en</strong>t un ami pour<br />
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je considère comme de vrais artistes : Tourguéniev et Zola”, confesse-t-il à George Sand.<br />
Et, aux Goncourt : “J’ai lu tous les livres de Tourguéniev. Il a bi<strong>en</strong> du tal<strong>en</strong>t cet homme-là !<br />
Ce qui me plaît <strong>en</strong> lui c’est une distinction et une poésie perman<strong>en</strong>tes.”<br />
Exemplaire modeste. Trace de mouillure <strong>en</strong> marge du dernier quart. Le feuillet portant<br />
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