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“Tout a été dit sur la magnific<strong>en</strong>ce de son art et<br />

sur son labeur. […] Mais ce qui me le r<strong>en</strong>d plus cher<br />

qu’aucun des maîtres français de son siècle :<br />

il est un homme libre, le plus libre des hommes”<br />

Romain Rolland<br />

349<br />

FLAUBERT, Gustave.<br />

Corneille, Œdipe 1659. Sans lieu ni date [Rou<strong>en</strong>, vers 1840 ?].<br />

Manuscrit autographe de 16 pp. in-4 (303 x 193 mm), <strong>en</strong> feuilles : sous chemise souple<br />

recouverte de daim bordeaux et double emboîtage de papier gris-bleu.<br />

Beau manuscrit autographe de jeunesse : notes sur l’Œdipe de Corneille.<br />

En 1831, Flaubert avait déjà rédigé un Éloge de Corneille, son illustre compatriote rou<strong>en</strong>nais.<br />

Il a dressé ici une manière de synopsis d’Œdipe (1659) qu’il a agrém<strong>en</strong>té de quelques remarques,<br />

éclairant la méthode de travail qu’il utilisera toute sa vie pour ses innombrables lectures<br />

docum<strong>en</strong>taires.<br />

L’écrivain ne parcourait pas les ouvrages, mais <strong>en</strong> assimilait méthodiquem<strong>en</strong>t le cont<strong>en</strong>u,<br />

qui parfois restait sans emploi au point de ne nourrir qu’un infime détail de l’œuvre achevée.<br />

Flaubert ne se limitait pas à établir le plan de l’ouvrage étudié, mais <strong>en</strong> recopiait de longs<br />

passages, travaillant “comme dix bœufs”.<br />

La pièce de Corneille est ici reprise acte par acte ; des scènes sont résumées <strong>en</strong> une phrase,<br />

puis Flaubert recopie les passages qui lui sembl<strong>en</strong>t ess<strong>en</strong>tiels à l’action. Il ajoute parfois des<br />

comm<strong>en</strong>taires, notant une incohér<strong>en</strong>ce (“Qui est-ce qui a dit que son père était mort ?”), soulignant<br />

une phrase par une exclamation, ou <strong>en</strong>core r<strong>en</strong>voyant aux remarques de Voltaire sur le théâtre<br />

de Corneille.<br />

En préambule, Flaubert a méticuleusem<strong>en</strong>t résumé le cont<strong>en</strong>u de la préface de Corneille,<br />

dont il cite égalem<strong>en</strong>t de larges extraits.<br />

Précieux manuscrit, très bi<strong>en</strong> conservé.<br />

Prov<strong>en</strong>ance : Caroline Franklin-Grout, nièce de Flaubert (catalogue Antibes, avril 1931, nº 61 :<br />

les notes sur Œdipe de Corneille étai<strong>en</strong>t v<strong>en</strong>dues <strong>en</strong> même temps que des notes sur le même<br />

thème par Sophocle, Sénèque et Voltaire.)<br />

6 000 / 8 000 €

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