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Exemplaire
de l’auteur
[LAMARTINE, Alphonse de.]
Méditations poétiques. Paris, Au Dépôt de la Librairie grecque-latine-allemande, 1820.
In-8 (204 x 123 mm) de VI, 116 pp. : cuir-de-Russie fauve, dos lisse orné, filet doré
encadrant les plats, filet sur les coupes, tranches dorées (reliure de l’époque).
Édition originale tirée à 500 exemplaires.
Exemplaire de première émission.
Le recueil inaugural du romantisme en France.
La publication du recueil anonyme fut un véritable événement littéraire : première
manifestation - reconnue comme telle - du lyrisme romantique.
Les Méditations poétiques venaient à leur heure auprès de la génération de 1820, lassée ou sevrée
d’héroïsme, éprise de rêverie intime et d’aspirations mystiques. Elle attendait le poète de
génie. Le recueil, quoique d’une forme classique, combla son attente : “C’était une révélation”
(Sainte-Beuve). Sept autres éditions se succédèrent en quelques mois.
Précieux exemplaire ayant appartenu à Alphonse de Lamartine lui-même,
avec un ajout de sa main et l’ex-libris gravé “Ex Bibliothecâ Lamartine”.
Le poète a ajouté au crayon, dans la marge inférieure de la page 12, les quatre vers qui avaient
été oubliés à l’impression ; d’où le carton caractéristique des exemplaires de seconde émission.
Rousseurs.
Bibliothèque nationale, En français dans le texte, 1990, n° 227 : “Lamartine laisse publier un recueil d’œuvres de jeunesse
élaborées pendant une dizaine d’années, toutes vibrantes de ses aspirations, de ses désespoirs, de ses sensations et de ses
amours.” – Clouzot, p. 176 : “Recueil des plus importants et rare.”
3 000 / 4 000 €