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292 HUGO, Victor. Mes fils. Paris, Michel Lévy frères, 1874. Plaquette in-8 (235 x 150 mm) de 48 pp. : cartonnage à la Bradel, couvertures conservées. Édition originale. Hommage du poète à ses deux fils morts prématurément : Charles d’une apoplexie foudroyante en 1871 et François-Victor, tuberculeux, au terme d’une longue agonie le 26 décembre 1873. Précieux exemplaire enrichi, sur le faux titre, de cet envoi autographe signé : a George Sand Victor Hugo Les relations entre les deux écrivains furent longues à devenir amicales, George Sand ne se reconnaissant pas au départ dans le romantisme hugolien. Ils se retrouvèrent après la seconde République dans l’opposition à “Napoléon le petit” et échangèrent une correspondance amicale. En 1860, alors que la romancière était attaquée, Victor Hugo laissa publier dans L’Indépendance belge du 28 janvier une lettre de soutien : “George Sand est un cœur lumineux, une belle âme, un généreux et puissant combattant du progrès, une flamme dans notre temps ; c’est un bien plus vrai et bien plus puissant philosophe que certains bonshommes plus ou moins fameux du quart d’heure que nous traversons.” En 1866, Hugo avait adressé de Guernesey des vers à George Sand pour célébrer la naissance de sa petite-fille Aurore. Et, après la mort de son fils François-Victor, il répondit aux condoléances de George Sand par ses mots : “Vos paroles remuent mon âme. Vous êtes pour moi comme une grande sœur. Qui a dû souffrir, qui sait consoler.” La romancière disparut deux ans après avoir reçu cet exemplaire dédicacé de Mes fils. Sur sa tombe, à Nohant, le 10 juin 1876, Paul Meurice lut l’éloge funèbre écrit par Hugo dans lequel il célébrait la combattante qui fit partie des “bienfaiteurs publics” : “Il faut bien qu’il y ait quelqu’un qui honore la France, puisque tant d’autres la déshonorent. George Sand sera un des orgueils de notre siècle et de notre pays.” Exemplaire modestement relié. 2 000 / 3 000 €
293 HUGO, Victor. Choses vues. Paris, J. Hetzel & Cie, A. Quantin [puis : Calmann-Lévy], 1887-1900. 2 volumes in-8 (266 x 180 mm) de (2) ff., 374 pp., (1) f. ; (2) ff., 388 pp., (2) ff. : brochés, couvertures imprimées ; conservés sous chemises modernes en demi-maroquin rouge à grain long. Éditions originales publiées par Paul Meurice. Quoique méconnu, Choses vues demeure un des grands livres du poète qui incarne la légende de son siècle. Les carnets posthumes récapitulent son temps au jour le jour : la rue, la politique, l’histoire littéraire et la grande histoire. “Quotidien mais visionnaire, comme toujours. D’étincelants portraits, des mots terribles. Le souffle épique jusque dans l’anecdote de trottoir” (Pivot, La Bibliothèque idéale, 1988, p. 306). Exemplaires sur papier de Hollande, dont le tirage a été limité à 20 exemplaires pour le premier volume et 15 pour le second (nº 44 et nº 12). Les deux volumes ont été publiés à treize ans de distance, chez deux éditeurs différents. Exemplaires tels que parus. 2 000 / 3 000 €
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HUGO, Victor.<br />
Mes fils. Paris, Michel Lévy frères, 1874.<br />
Plaquette in-8 (235 x 150 mm) de 48 pp. : cartonnage à la Bradel, couvertures conservées.<br />
Édition originale.<br />
Hommage du poète à ses deux fils morts prématurém<strong>en</strong>t : Charles d’une apoplexie foudroyante<br />
<strong>en</strong> 1871 et François-Victor, tuberculeux, au terme d’une longue agonie le 26 décembre 1873.<br />
Précieux exemplaire <strong>en</strong>richi, sur le faux titre, de cet <strong>en</strong>voi autographe signé :<br />
a George Sand<br />
Victor Hugo<br />
Les relations <strong>en</strong>tre les deux écrivains fur<strong>en</strong>t longues à dev<strong>en</strong>ir amicales, George Sand ne se<br />
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République dans l’opposition à “Napoléon le petit” et échangèr<strong>en</strong>t une correspondance amicale.<br />
En 1860, alors que la romancière était attaquée, Victor Hugo laissa publier dans L’Indép<strong>en</strong>dance belge<br />
du 28 janvier une lettre de souti<strong>en</strong> : “George Sand est un cœur lumineux, une belle âme,<br />
un généreux et puissant combattant du progrès, une flamme dans notre temps ; c’est un bi<strong>en</strong> plus<br />
vrai et bi<strong>en</strong> plus puissant philosophe que certains bonshommes plus ou moins fameux du quart<br />
d’heure que nous traversons.”<br />
En 1866, Hugo avait adressé de Guernesey des vers à George Sand pour célébrer la naissance<br />
de sa petite-fille Aurore. Et, après la mort de son fils François-Victor, il répondit aux condoléances<br />
de George Sand par ses mots : “Vos paroles remu<strong>en</strong>t mon âme. Vous êtes pour moi comme<br />
une grande sœur. Qui a dû souffrir, qui sait consoler.”<br />
La romancière disparut deux ans après avoir reçu cet exemplaire dédicacé de Mes fils.<br />
Sur sa tombe, à Nohant, le 10 juin 1876, Paul Meurice lut l’éloge funèbre écrit par Hugo dans<br />
lequel il célébrait la combattante qui fit partie des “bi<strong>en</strong>faiteurs publics” : “Il faut bi<strong>en</strong> qu’il y ait<br />
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