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vincentchabault
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08.11.2016 Views

286 HUGO, Victor. William Shakespeare. Paris, Librairie internationale, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1864. Grand in-8 (235 x 146 mm) de (2) ff., 572 pp. : demi-maroquin rouge, dos à nerfs orné de caissons de filets à froid, non rogné, tête dorée (reliure de l’époque). Édition originale. Elle est dédiée à l’Angleterre : “comme terre illustre et libre, je l’admire, et comme asile, je l’aime.” Initialement conçu par le poète comme préface à la traduction de l’œuvre de Shakespeare entreprise par son fils François-Victor (1859-1865), ce texte prit la forme d’un manifeste littéraire sur l’art au service du progrès, sur le rôle de la littérature et sur la fonction du poète dans la vie intellectuelle, politique et sociale. Ses détracteurs ne manquèrent pas de se gausser de l’autoportrait du poète en quatorze génies : Homère, Job, Eschyle, Lucrèce, saint Jean, Dante, Rabelais, Cervantès… Shakespeare. Précieux envoi autographe signé : A Th. de Banville poeta poetam vocat V. H L’envoi est inscrit à l’encre sur un feuillet inséré entre le titre et la dédicace imprimée. Durant l’exil, Victor Hugo adressait ainsi ses dédicaces sur des feuillets séparés, des “frontispices” qu’il pouvait envoyer par la poste aux amis qui les distribuaient aux dédicataires. Les liens de Théodore de Banville et de Victor Hugo furent si féconds qu’on a pu dire du premier qu’il fut l’alter Hugo du second (Jean-Marc Hovasse). Plus jeune qu’Hugo, Banville fut l’un de ses plus proches disciples et l’un de ses fidèles soutiens durant les années d’exil. Leur rencontre remonte aux années 1840. En préface à la première édition de ses Odes, Banville rendit hommage au “père de la nouvelle poésie lyrique, [au] demi-dieu qui a façonné la littérature contemporaine à l’image de son cerveau, [à] l’illustre et glorieux ciseleur des Orientales.”

Bel exemplaire en reliure du temps dans le goût des reliures que Lortic père exécutait pour Baudelaire et Poulet-Malassis. Cet exemplaire est le seul en reliure de l’époque cité par Carteret (I, p. 421). Quelques piqûres. Provenance : Théodore de Banville, avec envoi.- Fernand Vandérem, avec ex-libris et note au crayon (cat. 1939, n° 346 : “Durant l’exil de V.H., ne pouvant écrire ses dédicace sur les volumes même, il les écrivait sur des feuilles volantes qu’on insérait dans l’exemplaire.”)- André Lefèvre (cat. II, 1965, n° 370).- Daniel Sickles (cat. XI, 1992, n° 4370). 4 000 / 6 000 €

Bel exemplaire <strong>en</strong> reliure du temps dans le goût des reliures que Lortic père<br />

exécutait pour Baudelaire et Poulet-Malassis.<br />

Cet exemplaire est le seul <strong>en</strong> reliure de l’époque cité par Carteret (I, p. 421). Quelques piqûres.<br />

Prov<strong>en</strong>ance : Théodore de Banville, <strong>avec</strong> <strong>en</strong>voi.- Fernand Vandérem, <strong>avec</strong> ex-libris et note au crayon<br />

(cat. 1939, n° 346 : “Durant l’exil de V.H., ne pouvant écrire ses dédicace sur les volumes<br />

même, il les écrivait sur des feuilles volantes qu’on insérait dans l’exemplaire.”)- André Lefèvre<br />

(cat. II, 1965, n° 370).- Daniel Sickles (cat. XI, 1992, n° 4370).<br />

4 000 / 6 000 €

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