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Seule la première partie fut publiée de son vivant. Dix ans plus tard, <strong>en</strong> février 1852, Gogol<br />

pris de doute sous l’effet d’une crise mystique, jeta au feu la seconde partie, ne survivant que de<br />

quelques jours à ce suicide littéraire.<br />

Agréable exemplaire, <strong>en</strong> reliure russe de l’époque décorée à froid.<br />

Il est complet du faux titre. Des rousseurs ; tache aux pages 60 à 70 et 116 à 120 ; gardes<br />

r<strong>en</strong>ouvelées ; infime manque de papier au coin inférieur du faux titre. Le livre a été replacé<br />

dans sa reliure d’origine.<br />

The Kilgour Collection of Russian Literature, 1750-1920, Harvard College Library, 1959, n° 345.<br />

10 000 / 15 000 €<br />

268<br />

GOGOL, Nicolas Vassilievitch.<br />

Les Ames mortes. Traduit du russe par Ernest Charrière. Paris, L. Hachette et Cie, 1859.<br />

2 volumes in-12 de (2) ff., XXXI, 346 pp., (1) f. ; (2) ff., XXXII, 367 pp. : percaline noire<br />

à la Bradel, dos lisses, pièce de titre de maroquin bordeaux, chiffre doré <strong>en</strong> pied, non rognés<br />

(reliure de l’époque).<br />

Édition originale de la traduction française.<br />

Les pages liminaires de chaque volume conti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t des Considérations sur Nicolas Gogol et<br />

la littérature russe, par le traducteur, Ernest Charrière.<br />

En France, le nom de Gogol était familier du public cultivé. L’auteur y avait séjourné pour rédiger<br />

une partie des Âmes mortes. Deux traductions vir<strong>en</strong>t le jour la même année et Mérimée <strong>en</strong> avait<br />

donné des fragm<strong>en</strong>ts. Si la réception critique fut bi<strong>en</strong>veillante, un article de Barbey d’Aurevilly<br />

devait toutefois éreinter le chef-d’œuvre.<br />

Il considère Gogol comme un “Spartacus littéraire”<br />

qui a voulu embraser la Russie dans une guerre<br />

civile : “Singe de Byron, singe de Rousseau,<br />

combinant les deux misanthropies, comédi<strong>en</strong>,<br />

m<strong>en</strong>teur, détraqué, bousingot, tel a été Gogol”.<br />

Bon exemplaire non rogné <strong>en</strong> reliure<br />

du temps dans le style de Pierson.<br />

Réparations dans les marges de<br />

quelques feuillets ; quelques rousseurs.<br />

Boutchik, Bibliographie des œuvres littéraires russes<br />

traduites <strong>en</strong> français, 1935, n° 402.- Cadot, La Russie<br />

dans la vie intellectuelle française, 1839-1856, pp. 426 et 442.<br />

2 000 / 3 000 €

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