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La nouvelle porte la trace de l’amour que Gautier, chaste bien malgré lui, voua à sa belle-sœur
Carlotta Grisi (la ballerine-fée qui avait créé Giselle).
Idylle sublimée, réduite aux étreintes spirites, où le recours à l’écriture automatique autorise
l’intrusion d’un récit dans le récit, bien fait pour plaire aux médiums de l’époque. Stupéfiant
et magistral : plusieurs pages atteignent à la perfection musicale du poème en prose.
“Il n’y que Gautier, Hugo et moi qui sachions notre langue” (Balzac).
Parfait exemplaire à toutes marges, en reliure signée.
Elle est légèrement postérieure. Les sobres reliures de Victor Champs se signalent
par la maîtrise du corps d’ouvrage et leur perfection dans l’exécution.
Da la bibliothèque Hocquette, avec ex-libris. Couverture à la date de 1865, comme toujours.
Stéphane Guégan, Théophile Gautier, 2011, p. 528 : “C’est peut-être le plus autobiographique de ses romans. Il se présente à la
fois comme la récapitulation d’une œuvre et d’une vie, une double descente en soi, et un bilan amoureux inachevé.”
2 000 / 3 000 €