08.11.2016 Views

en association avec

laBiblioth%C3%A8quedePierre%2DBerg%C3%A9DEUXI%C3%88ME%2Dvente%2D8%2Det%2D9%2Dnovembre%2D2016

laBiblioth%C3%A8quedePierre%2DBerg%C3%A9DEUXI%C3%88ME%2Dvente%2D8%2Det%2D9%2Dnovembre%2D2016

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

264<br />

GAUTIER, Théophile.<br />

L’Art moderne. Paris, Michel Lévy, 1856.<br />

In-12 (179 x 110 mm) de (2) ff., 304 pp. la dernière de table non chiffrée : demi-chagrin noir<br />

à coins, dos à nerfs, filets et tête dorés (reliure de l’époque).<br />

Édition originale.<br />

Poète et romancier, Théophile Gautier (1811-1872) fut, <strong>avec</strong> son ami Baudelaire, le plus influ<strong>en</strong>t<br />

des critiques d’art. Il avait d’abord <strong>en</strong>visagé une carrière de peintre.<br />

Loin d’être réfractaire à la modernité qui émerge à la fin des années 1840, il <strong>en</strong> fut un des ag<strong>en</strong>ts<br />

décisifs. Pour lui, Delacroix ne chasse pas Ingres ou Chassériau et n’interdit pas Courbet.<br />

Le recueil de réflexions aborde la peinture, le théâtre et ses vues sur l’art <strong>en</strong> général.<br />

(Théophile Gautier. Le Critique <strong>en</strong> liberté, Musée d’Orsay, 1997.)<br />

Précieux exemplaire de Stéphane Mallarmé, <strong>avec</strong> sa signature autographe à l’<strong>en</strong>cre bleue<br />

sur le faux titre.<br />

Stéphane Mallarmé (1842-1898) voua une admiration jamais dém<strong>en</strong>tie à “l’impeccable artiste”.<br />

Au Voyant, il consacra son “Toast funèbre” – consci<strong>en</strong>t que le Tombeau de Théophile Gautier est de ceux<br />

qui ne se referm<strong>en</strong>t pas. Le jeune Mallarmé était <strong>en</strong>tré <strong>en</strong> possession du volume peu avant son exil<br />

ardéchois lorsque, âgé de vingt ans et v<strong>en</strong>ant de lire Baudelaire, il <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>ait ses premiers essais<br />

sur l’art. En 1865, il publia dans l’Artiste la Symphonie littéraire, hommage à la haute trinité : Gautier,<br />

Baudelaire et Banville.<br />

Prov<strong>en</strong>ance : Stéphane Mallarmé, <strong>avec</strong> sa signature.- Robert von Hirsch, <strong>avec</strong> ex-libris (cat. 1978, n° 110).<br />

Des rousseurs à quelques feuillets ; mors restaurés.<br />

4 000 / 5 000 €<br />

265<br />

GAUTIER, Théophile.<br />

Spirite. Nouvelle fantastique. Paris, Charp<strong>en</strong>tier, 1866.<br />

In-12 de (2) ff., 235 pp., 12 pp. de catalogue de l’éditeur : demi-percaline tabac à la Bradel<br />

<strong>avec</strong> coins, couvertures et dos conservés, non rogné (Champs).<br />

Édition originale, imprimée <strong>avec</strong> soin par J. Claye.<br />

Un des 10 exemplaires tirés sur vergé de Hollande, seul grand papier.<br />

Le conteur fantastique.<br />

Ultime œuvre importante de Théophile Gautier, Spirite est un chef-d’œuvre de la littérature<br />

fantastique. Et une manière de testam<strong>en</strong>t spirituel dont Stéphane Guégan a donné une lecture<br />

autobiographique.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!