en association avec

261
GAUTIER, Théophile.
Émaux et Camées. Paris, Eugène Didier, 1852.
Petit in-12 (151 x 69 mm) de (2) ff., 106 pp., (1) f. de table : demi-maroquin bleu à coins,
dos à nerfs orné, plat supérieur de couverture conservé, non rogné, tête dorée (Raparlier).
Édition originale.
Le “poète impeccable”.
Le recueil que Théophile Gautier enrichit de pièces nouvelles jusqu’à sa mort constitue le sommet
de son art poétique. Il marque dans l’histoire de la poésie française un tournant aussi important
que les Méditations poétiques de Lamartine, à un moment où le romantisme commençait à s’épuiser,
selon Henri Mitterrand. Il offrait des possibilités de renouvellement qui firent du poète le
théoricien et le maître incontesté de la poésie parnassienne. Prééminence que lui reconnaîtra
Baudelaire lui-même, en lui accordant la célèbre dédicace des Fleurs du Mal, en 1857.
Exemplaire non rogné, très agréablement relié.
Infime déchirure sans manque à la couverture ; petit manque de papier dans la marge supérieure
d’un feuillet (pp. 33-34).
1 000 / 1 500 €
262
GAUTIER, Théophile
Émaux et Camées. Paris, Eugène Didier, 1852.
Petit in-12 (147 x 89 mm) de (2) ff., 106 pp.ch., (1) f. de table : maroquin bleu, dos à nerfs orné
de caissons de filets à froid, filets à froid encadrant les plats, coupes filetées or, doublures de maroquin
havane, tranches dorées sur témoins, étui (P.-L. Martin).
Édition originale.
Un des très rares exemplaires sur grand papier vergé filigrané B.F.K. de Rives,
seul tirage de luxe.
Les bibliographes accréditent par erreur un tirage de luxe sur “grand papier de Hollande” ;
il s’agit en réalité d’un vergé de Rives.
Très bel exemplaire.
Clouzot, p. 128 : “Quelques très rares exemplaires sur Hollande, fort recherchés.”
2 000 / 3 000 €