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sommaire octobre 2010
chroniques, entrevues et reportages
6 Réunion du CCIF à Montréal
Les enjeux importants
8 Reconnaissance en milieu de travail
Créez votre programme personnalisé
10 À 20 ans à peine
Filco... synonyme de summum !
12 Fix Auto St-Hyacinthe
Un guichet unique pour l’entretien de votre auto
13 CarrXpert au bâton
Septième tournoi annuel
14 Une image, une équipe
Plus de cinq cents ans d’expérience au service de nos
carrossiers
16 Hommage aux Bâtisseurs
Intronisés le 25 novembre prochain
20 Recherche et commande de pièces
Vous utilisez encore le téléphone ?
21 Carrossier ProColor
Un 12 e rêve réalisé
6 14 25
22 Symposium international sur le recyclage automobile (IRT)
Pour une meilleure utilisation des ressources mondiales
calendrier des événementsh
Du 2 au 4 novembre 2010
Foire AAPEX - Las Vegas
www.aapexshow.com
Du 2 au 5 novembre 2010
Foire SEMA - Las Vegas
www.semashow.com
À l a u n e
Le 7 novembre 2010
Salon CamExpo 2010 - Québec
www.camexpo.com
23 Autopro Dorval
Traitement Vip, naturellement !
24 CARS
Planification d’affaires axée sur la technologie
25 Les dimensions en NASCAR, c’est du sérieux !
Chaque auto doit passer l’inspection
26 Congrès 2010-2011
Un plein carnet de projets
27 I-CAR en français
Une grande première des plus prometteuses
28 Quiz de Léo Gélinas
Jeu-questionnaire
30 18 décembre 2010
Fin des produits à haute teneur en solvants
d a n s c h a q u e n u m é r o . . .
4 . . . . . . . . . . . . . Mot de l’éditeur
29 . . . . . . . . . . . Nouvelles de l’industrie
29 . . . . . . . . . . . Annonceurs
Le 25 novembre 2010
Hommage aux Bâtisseurs - Boucherville
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Le 29 janvier 2011
Forum du FCIC - Toronto
www.ccif.net
| www.autosphere.ca | Octobre 2010 | Le Carrossier | 3

MOt de
l’éditeur
pratiques de reconnaissance
MISEZ SUR LA
PROXIMITÉ ET
L’AUTHENTICITÉ !
On ne s’étonne guère que de grandes entreprises
commerciales utilisent encore
aujourd’hui la formule un peu vieillotte
de « l’employé du mois » pour souligner la contribution
d’un de leurs travailleurs. Il s’agit probablement
de l’ancêtre de tous les programmes de
reconnaissance mis de l’avant par les employeurs
depuis des décennies en Amérique du Nord, ce
qui inclut ceux qui transigent directement dans le
public comme certaines chaînes de restauration.
On verrait difficilement comment une telle
mesure pourrait convenir de façon systématique
à de plus petites organisations, un atelier
de carrosserie d’une vingtaine d’employés par
exemple. Non pas qu’elle soit mauvaise, au
contraire. Mais il lui manque souvent un aspect
fondamental sans lequel le mot reconnaissance
perd tout son sens : la personnalisation et
l’authenticité du geste.
mettre à profit en imaginant des formules qui
leur ressembleront sans qu’elles ne soient assimilables
à de faux bons sentiments ou à une
émulation non désirable entre eux?
Je connais plusieurs propriétaires ou contre­
maîtres d’ateliers qui appliquent au quotidien
des concepts simples mais très efficaces envers
leurs commettants. Parlez­en à votre entourage,
vos amis, vos partenaires d’affaires. Il
existe des dizaines de façons de faire dont les
résultats ne cesseront de vous étonner. Elles
ont en commun certains points incontournables,
le premier étant l’authenticité du geste ou
du propos en lien avec une réalisation notable
d’un employé. Ce qu’il vous faudra toujours retenir
: vous appuyer sur des faits reconnus par
toute l’équipe, savoir faire usage d’un ton juste
à un moment approprié et, encore plus important,
établir progressivement votre propre
programme de reconnaissance en misant sur
la continuité et non seulement sur un succès
momentané.
Songez à la réaction spontanée du père ou de
la mère à l’égard de l’enfant à ses premiers pas.
Ou même, plus tard, arrivé à l’âge adulte dans
son premier véritable emploi. La reconnaissance
est l’une des meilleures façons de renfor­
Qui d’autres que vous, les dirigeants de ces cer des comportements positifs souhaitables.
centaines de PME au cœur du secteur de
la carrosserie, sont les mieux placés pour Je vous invite à visiter www.autosphere.ca, le
mettre sur pied des mesures de reconnaissance portail d’affaires canadien de l’automobile, et à
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aura une influence directe sur la rentabilité et
la performance de l’organisation ? Vous détenez
l’immense avantage de la proximité avec
chacun de vos employés. Pourquoi ne pas la rémy l. rousseau
remy.rousseau@autosphere.ca
4 | Le Carrossier | Octobre 2010 | www.autosphere.ca |
Président-fondateur
Rémy L. Rousseau
Éditrice
Isabelle Courteau
Journalistes et collaborateurs
Guy O’Bomsawin, Claude Boucher,
François Charron, Leanne Blackborow,
Raynald Bouchard, Éric Descarries,
Léo Gélinas et Patrice Marcil
Coordinatrice de la production
Jarushka Fucikovsky
Graphiste
Olivier Rhême
Photographe
Marie-Josée Rousseau
Réviseur et traducteur
Richard Rochet François Charron
Adjointe administrative
Françoise Poynee
Responsable de la diffusion
Nancy Belleville
Adjointe aux ventes
Marie-Hélène Côté
Directeurs du développement des affaires
Réjean A. Rousseau rejean.rousseau@autosphere.ca
450-649-9007
Leanne Blackborow leanne.blackborow@autosphere.ca
905-535-1160
Luc Champagne luc.champagne@autosphere.ca
514-945-1299
Abonnement
1 an : 29,95 $ 2 ans : 49,95 $ 3 ans : 59,95 $
Publiée par
455, rue Notre-Dame Est, bureau 311
Montréal, QC H2Y 1C9
& 514-289-0888 / 1-877-989-0888
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z administration@autosphere.ca
La revue Le Carrossier, membre de l’AIA Canada, est publiée 5 fois
par année. La direction laisse aux auteurs l’entière responsabilité
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Bibliothèque nationale du Canada, ISSN 1914-1653
Imprimé au Canada

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É v É n e m e n t d e l ’ i n d u s t r i e
réunion du cciF à montréal
Les enjeux importants
le CCiF Montréal se penche sur les enjeux importants
Plus de 220 carrossiers, fournis­
seurs, fournisseurs de services
et assureurs se sont réunis le
25 septembre à Montréal pour disc
u t e r d e s e n j e u x i m p o r ta n t s d e
l’industrie et connaître les dernières actualités
sur la formation I­CAR, l’étude
de marché de la main­d’œuvre de CARS,
la conversion à la peinture à base d’eau et
le Programme de compétences du CCIF.
le cciF à montreal au delta du centre-ville
Recruter du personnel qualifié
Jennifer Steeves, du Conseil CARS, a
présenté une étude du marché de la maind’œuvre
menée par la fédération. L’étude
révèle que 63 % des propriétaires d’entreprises
feront face à une pénurie de maind’œuvre.
L’étude indique également les
secteurs pour lesquels les techniciens ont
exprimé un besoin criant en formation :
application de peinture, construction de
châssis et de surfaces métalliques et nouveaux
matériaux légers.
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inquiétudes
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6 | Le Carrossier | Octobre 2010 | www.autosphere.ca |
Le Canada s’en vient au Québec
Le Programme de compétences du CCIF
fait une différence quand vient le temps
de rehausser le profil de l’industrie de la
carrosserie lors des compétitions nationales
organisées par Compétences Canada
dans tout le pays. J’ai soumis nos résultats
de l’événement 2010 tenu à Waterloo, en
Ontario, et invité l’industrie à s’impliquer
dans sa prochaine édition qui se tiendra
du 1er au 4 juin 2011 à Québec. Nous
sommes convaincus que la compétition
de Compétences Canada à Québec sera
palpitante. Déjà, plusieurs participants du
CCIF ont offert leur contribution financière
et confirmé leur aide pour l’organisation
de l’événement.
Mises à jour de l’industrie
Andrew Shepherd, directeur de la
Formation en carrosserie pour l’AIA, a
discuté du succès de l’événement de
formation I­CAR tenu à Montréal le
24 septembre.
Larry Jefferies, vice­président directeur
chez CARSTAR Canada, a offert un ex­
posé incitant l’industrie à se demander s’il
existe réellement un besoin ou un désir
d’établir des normes canadiennes.
Quant à Robert Comtois, de Nature­Action
Québec, il a présenté les résultats positifs
de la première année de la mise en application
du programme novateur Clé Verte.
Il s’agit du tout premier programme volontaire
de certification environnementale au
Canada pour les ateliers de carrosserie.
Conversion aux peintures à
base d’eau : la suite
Patrice Marcil, des Revêtements haute
Leanne Blackborow
leanne.blackborow@autosphere.ca
robert comtois, nature-action québec
performance DuPont, a dressé le portrait
du processus de conversion aux peintures
à l’eau au pays. Actuellement, les
ateliers, pour la plupart, sont passés aux
revêtements à faible teneur en COV juste
à temps pour respecter la date butoir du
18 décembre 2010. En 2011, 90 % des
produits de peinture appliqués contiendront
de faibles taux de COV pour une
réduction de 40 % des solvants libérés
dans l’atmosphère. Il a fait un survol des
nouvelles technologies offertes. C’est donc
dire que l’avenir sera encore source de
changements excitants pour l’industrie !
Prochaine réunion
La prochaine réunion du CCIF se tiendra à
Toronto le 29 janvier 2011. Il s’agit d’une
occasion unique d’être mis au fait des tout
derniers développements au sein de l’industrie,
de développer des relations avec
des collègues et de faire la connaissance
de nouveaux contacts d’affaires. Visitez le
www.ccif.net pour plus de détails.
traduction : François charron

Le logo Produits de finition DuPont, DuPont mc et tous les produits portant la mention mc ou ®/md sont des
marques de commerce ou des marques déposées de E. I. du Pont de Nemours and Company ou ses
affiliés. DuPont Canada est un usager licencié. © Copyright 2010 DuPont Canada. Tous droits réservés.
Les produits
changent, les normes
rigoureuses restent.
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productivité, il vous suffit d’appeler votre représentant DuPont ou un
agent du Centre conseil à la clientèle de DuPont, au 1.800.668.6945.

econnaissance en milieu de travail
Créez votre programme personnalisé
de récents sondages réalisés pour le compte du magazine Jobboom 1
indiquent qu’environ 40 % des travailleurs québécois ne reçoivent
aucune marque de reconnaissance de la part de leur employeur.
Denis Morin, chercheur à l’UQAM,
élabore certaines pistes de réflexion
sur ce phénomène bien
réel et démobilisateur qui affecte dans la
même proportion une bonne partie des
PME du marché de l’entretien et de la
réparation automobile au Québec.
Pourquoi, se questionne­t­il, les dirigeants
de ces entreprises, et cela comprend
les ateliers de carrosserie, semblent­ils
réticents à exprimer leur appréciation à
l’égard de leurs employés ? Peur de laisser
transparaître des sentiments ? Perception
qu’elle soit assimilée à de la flatterie ou à
de la manipulation ? Crainte d’alimenter
des apparences d’injustice, de la jalousie
ou un faux climat de compétition ? Ou,
tout simplement, une conception erronée
de la notion de reconnaissance en milieu
de travail ?
leS PrAtiQueS de
reCONNAiSSANCe
NON MONétAire PeuVeNt
deVeNir uN VéhiCule
PerMettANt de
COMMuNiQuer leS VAleurS,
leS COMPOrteMeNtS et
leS réSultAtS eSSeNtielS
POur reNFOrCer lA
StrAtéGie d’AFFAireS de
l’OrGANiSAtiON.
8 | Le Carrossier | Octobre 2010 | www.autosphere.ca |
Une façon corporative
de dire merci
La reconnaissance, d’expliquer le
chercheur, constitue d’abord
une réaction constructive
qui reflète un jugement
posé sur la contribution
d’une personne
ou d’un groupe, tant
dans l’exécution de
son travail qu’au
chapitre de son
i n v e s t i s s e m e n t
personnel et de
sa mobilisation.
En d’autres termes,
elle est une façon
essentielle pour
l’entreprise d’apprécier
des comportements
ou les
Raynald Bouchard
raynald.bouchard@autosphere.ca
attitudes qui appuient ses propres valeurs.
« Fondamentalement, la
reconnaissance est intimement
liée à la notion de
souci et de respect de
l’autre. C’est pour
cette raison qu’elle
ne s’adresse pas
exclusivement
aux employés
dont le rendement
est supérieur
sur le plan
quantitatif ou qualitatif.
»
À la portée
de tous
Certains pourraient penser
que l’art de la reconnaissance
n’est réservé
Denis Morin, professeur agrégé en
gestion des ressources humaines,
École des sciences de la gestion,
Université du Québec à Montréal
1 Jobboom Magazine (2009).
L’art de la reconnaissance
(Enquête Magazine Jobboom-IRB
sur les valeurs des Québécois
au travail.
PhOtO : uQAM

qu’à une catégorie de leaders qui dispo­
sent de qualités humaines se prêtant le
mieux à ce type de gestion. « Non, répond
le professeur Morin. La reconnaissance
est à la portée de tous pour peu qu’on
l’érige en un programme simple et clair,
basé sur des critères partagés par tous.
Il faut offrir une variété de gratifications
qui soient à l’image de réalisations diversifiées
et toujours garder en tête les comportements
et les attitudes qu’on cherche
à valoriser par rapport aux attentes
réelles de l’organisation. »
À quoi ça sert ?
Il est dans la nature humaine d’aimer être
reconnu par ses supérieurs, ses collègues
et ses clients, peu importe le statut ou le
type d’emploi. Denis Morin rapporte que
toutes les études sur le sujet concluent
à des effets extrêmement positifs, notamment
au chapitre de l’amélioration
du climat de travail et du rendement des
employés. « Les pratiques de reconnaissance
non monétaire peuvent devenir un
véhicule permettant de communiquer les
valeurs, les comportements et les résultats
essentiels permettant de renforcer
la cohésion et la stratégie d’affaires de
l’entreprise. »
Salaires équitables
On verrait mal comment une organisation
pourrait prétendre offrir une forme de
reconnaissance non monétaire à ses employés
si ces derniers estiment que leur
salaire n’est pas équitable par rapport
à l’ensemble de l’industrie. Denis Morin
croit qu’il est important de communiquer
rigoureusement les raisons qui orientent
l’application de pratiques spécifiques en
matière de rémunération globale. « Il faut
se baser sur des principes d’équité interne
et externe en tenant compte de variables
comme les responsabilités, le degré d’expérience,
les conditions et l’effort au travail
ainsi que la rémunération comparable
sur le marché pour des fonctions équivalentes.
Une fois cette base bien établie,
il devient très intéressant de mettre de
l’avant des pratiques de reconnaissance
non monétaire. »
DeS IDéeS De PRoGRAMMe PeRSoNNALISé
Tous n’ont pas développé au même niveau l’art de dire merci aux employés les plus méritants.
Mais, il importe de souligner qu’aucune initiative n’aura l’effet souhaité auprès
de l’employé en l’absence du geste quotidien de le saluer personnellement ou, encore,
de le féliciter pour son travail quand la situation s’y prête.
Il existe toutefois une panoplie d’autres actions simples et, la plupart du temps,
gratuites qui peuvent être intégrées dans un programme personnalisé, quelle que soit la
taille du commerce. Voici une douzaine de suggestions de bonnes pratiques :
1. Soulignement de la collaboration soutenue d’un employé;
2. Célébration entre collègues lors d’un départ;
3. Accès à des formations stimulantes;
4. Ouverture à la latitude décisionnelle;
5. Autorisation d’aménagement d’horaires;
6. Affectation à un projet spécial;
7. Valorisation des porteurs de dossiers;
8. Participation autorisée à un colloque;
9. Célébration du succès d’un travail d’équipe;
10. Octroi d’un congé spécial;
11. Mise en relief des bons coups lors des réunions;
12. Diffusion dans les médias d’une contribution méritoire.
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P r O F i l d ’ e n t r e P r i s e
À 20 ans à peine...
Filco... synonyme de summum !
il y a déjà deux décennies que le Montréalais Vince Filice, de Montréal-Nord, se consacre entièrement
à l’équipement d’atelier, et de la façon la plus professionnelle qu’on puisse imaginer.
MMême si 2010 et les 3 345 mè­
tres carrés de son entreprise sont
aux antipodes de l’abri Tempo
dans lequel, à 20 ans, il réparait l’équipement
de garage, rien n’a changé dans son
approche fondamentale.
Électromécanicien de formation et à la
plus fine pointe des technologies de sa
spécialité, Vince ne déroge pas de ses principes
absolus quant à l’offre de produits et
de services du plus haut de gamme.
Un fournisseur exceptionnel
Adepte de la précision et de l’optimisation
les plus poussées, il s’est entouré d’une
équipe dont l’excellence et l’efficacité sont
reconnues des Bombardier comme des
grands de l’industrie nord­américaine de
la carrosserie.
En raison de la qualité de ses produits et
du haut niveau de ses propres installateurs
10 | Le Carrossier | Octobre 2010 | www.autosphere.ca |
20
ans déjà !
Du 2 au 5 novembre,
Filco sera au kiosque 11370 de
la foire SeMA, tenue à Las Vegas .
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et, même, de la formation que la compagnie
accorde à sa clientèle et à ses partenaires,
Filco fait nettement classe à part.
La notoriété de cette entreprise ainsi que
les marques de confiance qu’elle reçoit à
titre d’agent manufacturier de même que
de spécialiste de l’équipement sur mesure
en font un fournisseur exceptionnel.
Aucun compromis possible
Vince Filice, son jeune président, l’explique
par le fait que sa philosophie ne lui permet
de tolérer d’aucune façon la moindre chose
risquant, avant comme après livraison et
installation, de ne pas être à la hauteur.
À ses yeux, il n’y a qu’une façon de faire, et
aucun compromis n’est possible sur la qualité
même des produits, comme sur les procédures
de livraison clé en main dont dépend
directement le rendement des produits.
Guy O’Bomsawin
guy.obomsawin@autosphere.ca
Fort conscient, en outre, de l’importance
de la rapidité avec laquelle ses équipes
doivent procéder en atelier, il s’est entouré
d’une douzaine d’experts ultra qualifiés
pour qui la priorité est d’allier excellence
et rapidité.
Le meilleur de l’avant-garde
On comprend pour quelle raison il ne lui
faut qu’une ou deux semaines pour livrer
une cabine à peinture correspondant à
toutes les spécifications des normes canadiennes,
comme à celles du client.
Filco, dont le nom est intimement
associé au monde québécois de la
carrosserie, offre la gamme complète
d’équipements et d’accessoires du
dernier cri, dont un révolutionnaire
système SRE.
Ce système de récupération de la chaleur
réduit de 32 à 50 % les frais de chauffage
et augmente la productivité dans une proportion
de 35 à 40 %. Le séchage se fait
ainsi en 20 ou 25 minutes.
Des marques exclusives
Filco, où l’on trouve à la fois un lieu de
formation, d’usinage et de recherche
et développement, est en Amérique
du Nord le distributeur exclusif de
la gamme complète des produits
Termomeccanica.
Filco distribue également des produits
tels les lave­pistolet Rosauto, les compresseurs
à vis La Padana et les ventilateurs
Portair.
Un site à visiter : www.filcoinc.com
photos : marie-Josée rousseau

P r O F i l d ’ e n t r e P r i s e
Fix auto st-hyacinthe
Un guichet unique pour
l’entretien de votre auto
Ce qui frappe en entrant chez Fix Auto St-hyacinthe, c’est la propreté et la luminosité de cet
atelier de carrosserie situé sur la rue Cartier, dans le secteur industriel de St-hyacinthe. Même
si l’entreprise s’est installée dans ses nouveaux locaux il y a un an, on serait porté à croire que
tout est entièrement neuf.
« C’est ce qu’on voulait donner comme
image », nous dit Alain Desmarais,
président de Fix Auto St­Hyacinthe.
« On voulait se démarquer de l’image traditionnelle
d’un atelier de carrosserie. »
L’objectif est atteint. Outre les bureaux
impeccables et la salle d’attente confortable,
l’immense salle qui accueille les
voitures pour l’estimation des dommages
jouit d’un éclairage naturel et artificiel qui
permet au client et au conseiller technique
de bien voir l’état de l’automobile accidentée.
« Je voulais que ce soit clair. Pas de
cachette, pas d’odeur, pas de bruit, tout a
été pensé pour que notre processus soit le
plus transparent possible. »
Cette vaste salle sert également de sas
d’entrée pour l’atelier, et c’est également
là que la voiture est remise au client après
les réparations, pour lui permettre de bien
prendre le temps d’examiner les travaux
qui ont été effectués.
Côté peinture, Fix Auto St­Hyacinthe a choisi
Sherwin Williams. « Ils ont l’équipe pour nous
soutenir », dit Alain Desmarais. « Quand il a
12 | Le Carrossier | Octobre 2010 | www.autosphere.ca |
fallu faire le transfert vers la peinture à l’eau,
nous avons eu tout le soutien nécessaire de
l’équipe de Sherwin William. »
Beaucoup plus qu’un atelier de
carrosserie
L’entreprise d’Alain Desmarais est en progression
constante depuis sa fondation
dans les années 60 par son père, Gaston
Desmarais. Un premier agrandissement en
1991 a permis à Fix Auto St­Hyacinthe de
mieux servir ses clients, mais le déménagement
de l’an dernier a porté à 4 180 mètres
carrés la surface de l’atelier. L’objectif
d’Alain Desmarais : offrir à sa clientèle un
guichet unique pour l’entretien automobile.
En plus des travaux de peinture et de
carrosserie, l’entreprise offre un éventail
complet de services, de l’esthétique à la
mécanique, en passant par la pose de parebrise
et le réglage de la géométrie. Le but :
permettre au client de tout trouver sous
un même toit, et de faire l’ensemble des
travaux à l’intérieur même d’un seul atelier.
Sylvain Lamoureux et Alain Desmarais Fix Auto St-Hyacinthe
« Nous voulons créer un sentiment d’appartenance
auprès du client. Nous ne
sommes pas qu’un carrossier et nous
voulons être la référence en entretien
d’automobiles à Saint­Hyacinthe. »
En plus d’une équipe de 20 techniciens
qualifiés et employés administratifs,
Alain Desmarais s’est adjoint l’aide
d’un partenaire solide en la personne
de Sylvain Lamoureux. Avec sa longue
expérience dans le domaine, notamment
chez Sherwin Williams, Sylvain
Lamoureux est un apport important au
sein de l’entreprise. « Alain et moi partageons
la même vision de l’entreprise,
nous dit le nouveau directeur de Fix
Auto St­Hyacinthe. Ce que nous voulons,
c’est que le client sorte de chez nous
en se disant qu’il n’aurait pas pu avoir
mieux ailleurs. »
Une formule gagnante, pour une entre­
prise qui a fait les bons choix pour se
démarquer.

photo : daniel laFrance
carrXpert au bâton
Septième tournoi annuel
Chez CarrXpert, on a renouvelé cette année la tenue consécutive, dans les régions métropolitaines
de Montréal et de Québec, du traditionnel tournoi de golf. la première partie s’est jouée en
août, la seconde, en septembre.
Cet été, près de 300 concurrents invités par CarrXpert se sont ainsi
rassemblés à Beloeil et à Loretteville pour se mesurer une autre
fois dans une atmosphère de cordiale compétition.
Des inexpugnables
Un quatuor formé de Sylvain Lavallée, de Mario Couture, de Denis
Barriault et d’Éric Léveillée et un autre composé de Léopold Allard, d’Yves
Roy, de Léo Côté et de Robert Laniel ont été les grands gagnants de la
région de Montréal.
Du côté de Québec, la palme est revenue au groupe composé des inexpugnables
Sylvain Lavallée et Denis Barriault, accompagnés de Luce Rivest
et de Daniel Forest. Que réserve l’an prochain ?
NACE
# N933
> Cabines à peinture écologiques
> Stations de préparation
> Salles de mélange
à peinture
> Systèmes de
séchage pour
peintures à
base d’eau
SEMA
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Accelerated Airflow System
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Tout simplement
le meilleur!
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Guy O’Bomsawin
guy.obomsawin@autosphere.ca
À Beloeil, Michel Barrette, porte-parole de la bannière Occasion en Or, a
réjoui les amateurs de véhicules racés en y exhibant une Ford 1932 Métal
Traditionnel Hot Rod originale, et une réplique exacte de la Porsche Beck
Spider 1955 au volant de laquelle James Dean a trouvé la mort le 30
septembre de la même année : des véhicules de sa propre collection.
®

À l A u n e
une image, une équipe
Plus de cinq cents ans d’expérience
au service de nos carrossiers
l’équipe Fix Auto s’est investie dans une démarche visant à bâtir la marque Fix Auto dans tout
le pays et à mettre en place les critères et les exigences de la marque. Chaque région a ses
caractéristiques propres, mais respecte une vision globale; celle d’offrir un service unique, marqué
au sceau du professionnalisme, et ce, dans le respect des clients et des règles d’éthique.
Fix Auto Canada, qui offre un soutien
inégalé à ses membres, compte plus
de 36 employés dont vingt­et­un
dans l’équipe du Québec, lesquels totalisent
plus de 350 ans d’expérience, soit la
plus grande expertise de l’industrie.
Fix Auto se définit et se démarque, depuis
presque deux décennies par l’intégration
d’outils de travail ciblant précisément le
perfectionnement et l’amélioration continue,
et par un programme de formation
sur mesure pour alimenter les compétences
de son personnel et de son réseau.
Culture et synergie
L’environnement de travail qu’assure une
culture d’entreprise forte permet véritablement
d’engager et de fidéliser le personnel.
L’engouement, la fierté et le sentiment
d’appartenance des employés de Fix Auto
mènent à une synergie sans précédent
dans le domaine de la carrosserie, une
synergie qui profite à tous : assureurs, carrossiers,
consommateurs et fournisseurs.
michel bourgeois, vice-président directeur général
de Fix auto québec
14 | Le Carrossier | Octobre 2010 | www.autosphere.ca |
« Le résultat de la mise en commun
des ressources sous l’image de marque
Fix Auto, la passion qui anime notre
équipe surclasse celle de toute concurrence.
» Michel Bourgeois, Vice­président
directeur général de Fix Auto Québec.
Amélioration continue
réal arcand, directeur des opérations
Depuis 2003, notre programme d’amélioration
continue nous permet de livrer
des réparations d’une qualité supérieure
et de fournir tous les outils nécessaires à
l’apprentissage et au processus d’amélioration
pour l’ensemble du réseau Fix Auto
et ainsi d’atteindre un niveau supplémentaire
de qualité et d’uniformité.
L’équipe des opérations croit qu’il est
essentiel que tous les intervenants dans
le processus de réparation aient l’œil
ouvert et perçoivent la qualité des réparations
d’une façon rigoureuse afin d’offrir
la meilleure qualité à notre clientèle
commune.
Tant sur la chaîne de production en atelier
qu’auprès des équipes de service, nos gestionnaires
prennent part à l’amélioration
des performances.
« Nous accompagnons les carrossiers
dans l’évaluation des indicateurs de performance
afin de comparer les résultats
obtenus et ainsi faire progresser les bénéfices
de l’entreprise tout en respectant les
objectifs de nos partenaires. »
Éthique rigoureuse
Par la force de l’évolution du marché, la
très grande majorité de nos clients sont
aujourd’hui de hauts dirigeants de compagnies
d’assurance avec qui nous négocions
des ententes pour l’ensemble du réseau.
Nous entretenons également des relations
constantes à tous les niveaux de la
hiérarchie du département des sinistres.
isabelle duplantie, directeure des ventes et
des relations clients

La promotion du réseau Fix Auto auprès
des assureurs se fait en respectant un
plan d’affaires précis ainsi qu’un code
d’éthique rigoureux. Notre proposition est
simple et facile pour tous les intervenants.
« Au fil du temps, nous avons amélioré le
standard avec nos partenaires assureurs
en évoluant ensemble vers un meilleur
produit, au bénéfice de tous. L’assuré a
été mieux servi, l’assureur a amélioré ses
coûts, et nos membres ont augmenté leur
achalandage. »
Haut degré d’engagement
L’expertise de Fix Auto dans le domaine
du service à la clientèle profite aux ateliers
et aux partenaires. Elle permet d’uniformiser
le processus dans lequel le client
est engagé. Il est important de créer un
climat de confiance et de faire en sorte
que le client garde un excellent souvenir
de son expérience chez nous.
nancy d’amour, directeure de la Formation
La formation a toujours été au cœur de
la culture d’entreprise de Fix Auto. Nous
investissons sans relâche dans le développement
des qualités individuelles de notre
personnel; ce qui nous permet d’obtenir
un haut degré d’engagement de chacun
des membres de notre équipe.
Nous offrons à tous les employés du
réseau de multiples occasions de mettre
à jour leurs compétences et d’acquérir
de nouvelles connaissances. Faire bénéficier
de formation à nos employés
nous permet d’augmenter leur sentiment
d’appartenance.
« Notre calendrier de formation s’adresse
à tous les employés impliqués au sein des
ateliers Fix Auto, car nous croyons que
chaque personne contribue au succès du
réseau quelle que soit ses tâches. »
Gestion raffinée
nancy lessard, cma, vice-présidente,
Finance et ressources humaines.
Sur le chemin de la réussite arrivent ensuite
des pratiques administratives qui
transforment le carrossier en homme
d’affaires, pour qui la performance devient
la priorité.
« Le développement de programmes de
gestion raffinés permet alors aux carrossiers
Fix Auto d’avancer vers l’atteinte des
plus hauts standards de management. »
Membres de haut niveau
luc Fillion, directeur développement
lfillion@fixauto.com
Après 18 ans de recrutement pour le
réseau Fix Auto, Luc Fillion croit toujours
aussi passionnément que la sélection des
ateliers est à la base du succès du réseau.
La qualité inégalée des membres actuels
cumulée à une sélection diligente des ateliers
accentue l’engagement de Fix Auto
en matière d’uniformité, de rendement,
de qualité des réparations, de satisfaction
de notre clientèle et de bonnes relations
avec l’assureur.
« Dans l’industrie de la réparation de carrosserie,
les franchisés sont aptes à renforcer
la réputation de tous nos membres
au sein de leurs marchés respectifs et de
l’ensemble du réseau Fix Auto. »
Réseau voué à l’excellence
Bien adaptés aux besoins du marché, les
entrepreneurs du réseau Fix Auto poursuivent
ensemble leur évolution dans l’ère
des communications en temps réel et des
technologies informatiques interactives.
Après des années de formation et de coaching
dans toutes les sphères d’activité
du quotidien des carrossiers, le chemin
parcouru par le réseau Fix Auto est incomparable
et laisse certainement la concurrence
loin derrière.
Notre mission est de rassembler les
meilleurs carrossiers de l’industrie afin
de créer un réseau national voué à l’excellence.
Inspiré par la passion, notre engagement
à l’égard de tous nos clients est
basé sur l’intégrité et la responsabilité,
dans le respect de notre environnement.
tranquillité d’esprit
Notre promesse
amélioration continue
Notre façon de faire
passion
Notre culture
| www.autosphere.ca | Octobre 2010 | Le Carrossier | 15

Guy O’Bomsawin
guy.obomsawin@autosphere.ca
Intronisés le 25 novembre prochain
le gala Hommage aux Bâtisseurs réserve encore de grands moments. Voici, en profil, le cheminement
des nouveaux honorés dont les propos tenus lors de l’événement sauront étonner.
claude drouin
Pur modèle beauceron
Claude drouin est l’exemple absolu d’une réussite qui aura
eu pour source le bonheur d’évoluer dans un milieu qui lui a
souri et n’a jamais cessé d’être prometteur.
Né en 1945, il démarre dans la vie
en ayant en poche une formation
tout à fait appropriée : une douzième
commerciale qui initiait particulièrement
à la gestion des affaires.
Son objectif premier étant d’être com­
mis dans un monde de l’automobile au
sein duquel était déjà sa famille, il trouve
aussitôt un poste aux Pièces chez un
concessionnaire.
Naissance de Quirion Drouin
Fou de cette spécialisation, Claude passe
au marché de gros où ses responsabilités
familiales l’amènent toutefois à s’inscrire
à un cours de vente de la Combine. Une
révélation.
Toujours aussi allumé par le domaine, il
réagit net lorsqu’un représentant de Gates
le met, en 1972, sur la piste du programme
des associés d’UAP. La même année, il
ouvre son premier magasin à Saint­Gédéon.
À la fois vendeur et livreur, assisté de
Benoit Fortin comme commis, il y fait ses
premiers pas de grossiste sous le nom de
Quirion Drouin avec un stock de pièces de
quelque 20 000 $.
16 | Le Carrossier | Octobre 2010 | www.autosphere.ca |
À pleines voiles
En 1976, Claude s’installe dans un
nouvel emplacement et ajoute un employé.
Quatre ans plus tard, il ouvre à La
Guadeloupe une succursale dont la surface
a été doublée depuis.
Sur cette lancée, il achète, en 1983, le
magasin UAP de Sainte­Marie, agrandi
deux fois en 27 ans, mais il sent le besoin
d’ajouter des cordes à son arc d’homme
d’affaires.
La croissance est enlevante, mais encore
doit­on être organisé pour la gérer. Il
trouve la solution en s’inscrivant à des
cours d’administration offerts par le
Cégep Beauce­Appalaches.
Atteinte de l’ultime but
Il ne lui en faut pas plus pour atteindre un
but longtemps visé par lui et la direction
d’UAP : avoir un magasin à Saint­Georges.
Ce qui se fait en décembre 1989.
Bénéficiant d’une grande capacité d’en­
treposage, Claude Drouin a, du coup,
la possibilité d’offrir un vaste choix de
pièces d’auto et de camion dans toute la
Beauce.
Saint­Georges devient donc le lieu stratégique
d’où il approvisionne ses trois premiers
magasins et où il tire grandement
partie d’un volume radicalement accru.
Les hommes du Président
Son succès résulte directement du haut
calibre de ses collaborateurs, de son
association avec UAP ainsi que du souci
d’avoir les marchandises appropriées et
d’offrir un service impeccable.
À la retraite depuis 2006, il demeure tou­
ché de voir que Benoit Fortin, fidèle compa­
gnon de toujours et désormais propriétaire
de l’entreprise, est toujours au poste.
Savoir en outre que Maurice Champagne,
Normand Bégin, Bruno Drouin, Bruno
Chassé, Fidèle Lachance, Renaud Boulanger,
Louison Morin et Serge Poulin y sont encore,
lui fait également chaud au cœur.
Un legs de prix
Claude Drouin, qui a toujours prôné la
livraison ultra rapide de la bonne pièce
au bon endroit et au bon moment, est
passé à la légende. Son legs, qui rayonne
sur toute la Beauce, porte sa profonde
empreinte.
photos : marie-Josée rousseau

oger Fugère
Pionnier du recyclage
roger Fugère, toujours alerte et énergique à l’aube d’une huitième décennie, est du groupe
d’élite qui aura grandement contribué à l’évolution de l’industrie du recyclage des pièces.
Né dans l’entre­guerre, à une époque
où le cheval était encore très présent,
il aura étonnamment été le premier
à posséder et à gérer non pas un cimetière
d’autos, mais un centre de recyclage.
Initié à l’automobile par un père mécanicien,
Roger Fugère a eu le loisir ­ interdit
depuis longtemps ­ de se promener sans
permis dans les ruelles montréalaises,
avec des véhicules que ses copains et lui
réparaient.
De l’évaluation au recyclage
C’est donc à cette période où les gens abandonnaient
leur véhicule n’importe où, qu’il
a, à son tour, trouvé un emploi en mécanique
chez l’un des concessionnaires automobiles
les plus connus de la métropole.
Semblable école lui ouvrira la porte d’une
discipline toute fraîche, l’expertise en
sinistre, par laquelle il entrera dans le
monde du recyclage avec un regard neuf,
et la volonté de faire les choses de façon
professionnelle.
Quand il ouvrira en 1965 la porte de
Pièces automobiles Lecavalier, achetée
avec ses frères Gérald, Pierre et Jean­
Paul, et dont il deviendra ensuite propriétaire
unique, ce sera pour révolutionner le
secteur de la casse.
Des fiches à l’informatique
Ordre, propreté, organisation, intégrité et
efficacité, pratiqués à toutes fins utiles 16
heures par jour, ont tôt fait de démarquer
l’entreprise de façon magistrale.
Convaincu depuis plusieurs années de
la logique de remettre sur le marché, et
à bon compte les pièces encore bonnes,
sinon neuves, des véhicules accidentés,
Roger administre avec rigueur.
Chaque soir, avant l’arrivée de l’informatique,
il mettra notamment à jour avec sa femme
Doris un lot toujours grandissant de fiches
par lesquelles il contrôlera les ventes et aura
un tableau exact du roulement des stocks.
Audacieux innovateur
Tenant à ce que les pièces proviennent de
véhicules dont l’origine ne pourrait être douteuse,
Roger innove, par ailleurs, en signant
une entente d’approvisionnement avec
AXA; une première qui a toujours cours.
Loin de faire cavalier seul, il forme
l’ARPAC, l’Association des recycleurs de
pièces d’auto et de camion, en compagnie
de quelques collègues qui partagent sa
vision et souhaitent être en réseau.
Dans son entreprise, il fait également
preuve d’avant­gardisme en suggérant
à ses fils, Roger et Philippe, de faire un
stage chez un recycleur de la Californie
dans le but d’en observer la gestion.
Une entreprise modèle
Son influence aura globalement une telle
importance, que Pièces automobiles
Lecavalier, rachetée par eux en 2002, est
une véritable référence.
Roger Fugère a tellement fait école quant
à la culture et à la façon d’y commercer,
qu’il a donné à Lecavalier un statut enviable
qui en fait d’ailleurs un modèle en
matière de pratiques environnementales.
Établie à Sainte­Sophie depuis 1970,
Pièces automobiles Lecavalier pos sède
d’importants sites à Saint­Jean­sur­
Richelieu, à Saint­Apollinaire et à Laval, et
une succursale dans l’Outaouais, appelée
Lecavalier Ottawa-Gatineau.
| www.autosphere.ca | Octobre 2010 | Le Carrossier | 17

Jacques landreville
Une stature ultra continentale
Autre bâtisseur plus grand que nature, Jacques landreville, qui est également de la génération
d’après-guerre, a en son créneau une réputation plus que remarquable.
Fils d’un épicier­boucher du quartier
Saint­Henri, c’est vers les grandes
voies de la haute administration
qu’il a été originellement guidé par un
mentor nommé Fridolin Simard.
Ayant eu la chance d’être son secrétaire
particulier alors que l’Expo 67 flamboyait
de tous ses feux, et que Montréal se
donnait ipso facto un statut de niveau
international, voir grand était plus que de
bon ton.
Sous son influence, Jacques retourne donc
aux études où, au sein des universités les
plus prestigieuses, il atteint des sommets
en mathématiques, en physique, en chimie
et en trigonométrie.
De la théorie... à Uni-Sélect
Le milieu universitaire n’a pas tardé à le
recruter pour enseigner en Finances ainsi
qu’en Sciences économiques et administratives.
Mais après trois ans de professorat,
il passe à la pratique.
Avant sa nomination à la présidence d’Uni-
Sélect, qu’il a dirigée de 1991 à 2007, il
est successivement cadre supérieur chez
Humpty-Dumpty, Les Industries Lassonde
et Culinar.
Entre le moment de son arrivée chez Uni-
Sélect et celui de son départ, le chiffre
d’affaires de l’entreprise bouchervilloise
est passé de 200 millions à 1,2 milliard
de dollars.
Une performance reconnue
Son influence au sein du marché secondaire
a été d’une telle ampleur, que l’AIA-Canada
18 | Le Carrossier | Octobre 2010 | www.autosphere.ca |
lui remettait en 2009 sa plus haute distinction
: le Prix pour Services éminents.
On soulignait alors le fait que son talent
pour saisir les bonnes occasions d’affaires et
amener Uni-Sélect au rang de distributeur
nord­américain ont profondément marqué ce
marché, tant au Canada qu’aux États­Unis.
L’année précédant sa retraite, Jacques
avait fait partie du Conseil du partenariat
pour le secteur canadien de l’automobile;
un organisme de l’AIA-Canada voué aux
principales questions d’ordre concurrentiel.
Un tableau complet
Diplômé des HEC, de l’Université de
Sherbrooke, de l’INSTEAD, France, et du
Harvard Business School, Jacques détient
un doctorat Honoris Causa que lui a décerné
l’Université de Montréal.
Toujours au conseil d’administration
d’Uni-Sélect, il préside celui du Fonds de
revenu Colabor et d’Opmedic, et siège
aux Industries Lassonde, chez Livingston
International et Motovan, ainsi qu’au
Groupe Laperrière et Verreault.
Sur le plan social, il est reconnu pour son
aide à des organismes comme l’Association
des Grands Frères, l’Association pour jeunes
handicapés, Centraide et l’Association des
femmes contre la violence conjugale.
Une réussite collégiale
Sa rigueur intellectuelle, sa capacité d’analyse,
son esprit stratégique et son audace
dépassent nos frontières; ce qui a d’ailleurs
été salué par diverses distinctions accordées
par le monde québécois des affaires.
Quant à sa propre performance au cœur
du nouveau marché secondaire, il la relie
à la complicité de tous ceux qui, collaborateurs,
employés et membres d’Uni-Sélect,
ont contribué à l’atteinte des sommets
visés.

Magasins UAP-NAPA

echerche et commande de pièces
Vous utilisez encore le téléphone ?
les développements informatiques ont été si grands depuis une décennie, qu’on ne parle plus
d’être avant-gardistes. il s’agit maintenant d’éviter d’être gravement en retard.
Lors des activités du Forum canadien
de l’industrie de la carrosserie, te­
nues le 25 septembre à Montréal, la
recherche et la commande en ligne ont fait
l’objet d’une des sélectes présentations de
la journée.
En présence d’une majorité de carrossiers
et de représentants de l’industrie québécoise
de la carrosserie, Patrick Turcotte,
de Progi-Pac, a démontré à quel point il
est devenu, à toutes fins utiles, obligatoire
d’utiliser l’Internet.
Ultra-performance
Les longues et fastidieuses tournées téléphoniques
pour s’informer de la disponibilité
et du coût des pièces sont non
seulement révolues, mais synonymes de
non­productivité et de non­rentabilité,
sinon de pertes.
Pour l’industrie, la magie de l’Internet dépasse
de loin ce qu’on en tire sur le plan
des loisirs, a­t­il fait ressortir. Elle permet
d’obtenir rapidement un flot d’information
cruciale autrement inaccessible.
Quelques clics suffisent, sur un tableau de
bord virtuel de la plus grande simplicité,
pour avoir instantanément ou presque un
aperçu complet de ce dont les divers marchés
ont en stock et à quel prix, ainsi que
pour commander.
20 | Le Carrossier | Octobre 2010 | www.autosphere.ca |
Du choix à profusion
À l’instar de certains jeux vidéo interactifs,
les pages de sélection s’affichent en
présentant l’information appropriée pour
chaque pièce et en comparant la qualité et
le prix selon qu’elle soit d’origine, similaire
ou recyclée.
Le processus de commande en ligne est le
seul moyen par lequel un carrossier peut dresser
de façon optimale une estimation qui, le
précise Patrick, fera parfois la différence entre
une réparation et une perte totale.
Il appuie ce fait par des statistiques
révélant que la recherche
en ligne, par le service ARPAC.
COM, par exemple, augmente
de 86 % le choix de pièces par
rapport à une recherche par
téléphone faite auprès de quelques
fournisseurs.
Guy O’Bomsawin
guy.obomsawin@autosphere.ca
patrick turcotte occupe chez Progi-Pac le poste de directeur du développement des affaires. créée il y a 20 ans, cette entreprise
de trois-rivières occupe une niche enviable dans le marché des services en ligne dédiés à l’industrie de la carrosserie.
2011 à portée de doigts
Terminée l’époque où on demeurait interloqué
devant un écran d’ordinateur. Les
choses ont tellement changé que quelques
minutes suffisent désormais pour
s’informer des « règles de conduite » et
en profiter au maximum.
La recherche en ligne atteint un tel degré
de précision, en raison des diverses codifications
par lesquelles il est généralement
impossible de faire erreur, que
l’usage du téléphone est à cette fin totalement
dépassé.
Exploiter tout le potentiel des services
en ligne est la seule façon d’optimiser
ses relations avec les fournisseurs et les
assureurs. Une démonstration et une
brève formation suffisent pour passer au
mode 2011 !

UN C’EST BON, MAIS DEUX C’EST MIEUX
L’objectif premier de cette collecte de fonds était de permettre
à un enfant de réaliser son rêve, un objectif qui se chiffre à approximativement
10 000 $. La générosité dont ont fait preuve
les franchisés et les partenaires du réseau présents au congrès
a permis à Carrossier ProColor de recueillir 20 000 $, ce qui
amènera la Fondation à assurer la réalisation du rêve de deux
enfants dont la vie est menacée.
UN PARTENARIAT DE CŒUR
Depuis 2008, grâce à l’engagement et à la générosité des franchisés
et des partenaires du réseau Carrossier ProColor, plus de
Bonjour tout le monde,
120 000 $ ont été remis à la Fondation. Carrossier ProColor est
fière de contribuer à la joie de ces enfants et est convaincue que
cette démarche joue un rôle important dans la guérison.
DAPHNÉ RÉALISE SON RÊVE
Daphné est une petite fille charmante de 6 ans. Elle est née avec
une malformation au cerveau, le syndrome de West, qui l’empêche
de se développer normalement. Malgré sa maladie, elle est
souriante, douce et curieuse. Daphné rêvait de rencontrer les princesses
de Walt Disney, rêve qui est devenu réalité en juillet 2010
grâce à la collecte de fonds de Carrossier ProColor lors de son
congrès en juin 2010. Soyez témoin de son aventure ci­dessous :
Je voulais vous remercier pour la réalisation de mon rêve. C’était merveilleux et magique. Permettez-moi de
vous raconter le plus beau cadeau que je n’ai jamais reçu.
Pendant mes journées à Walt Disney World, j’ai pu réaliser mon rêve en rencontrant plein de princesses. Ma
préférée est la belle au bois dormant. Elle m’a dit que moi aussi j’étais une princesse parce que j’avais une
couronne et que j’étais très belle. J’étais très contente et très attentive à tout ce qu’elle me disait.
Les princesses ont signé mon cahier d`autographes. Je les ai remerciées à ma façon, en frottant mon
menton avec ma main. Mes parents ont été avec moi pendant toute mon aventure à Disney. On a vu
tous les personnages que je vois à la télé : Diego, Elmo, Minnie et Mickey Mouse, etc., et j’ai pris plein
de photos avec eux !
Il y avait aussi des parades incroyables, des personnages qui dansaient et chantaient au rythme de
la musique et des feux d’artifice… c’était fantastique !
À la fin de la journée, après avoir passé plein de moments magiques, je m’endormais dans ma
poussette. La belle aventure a continué pendant toute la semaine, et j’ai vécu tout plein de beaux
moments comme ceux avec les dauphins.
Je garderai tous ces beaux souvenirs dans mon cœur et dans ma mémoire pour toujours.
Merci aux franchisés de Carrossier ProColor ! Merci à la Fondation Rêves d’enfants !
Merci mille fois !
Daphné Lopez Contreras
CARROSSIER PROCOLOR
RÉALISE UN 12 e RÊVE
À son congrès annuel à tremblant, le 19 juin 2010, Carrossier ProColor a organisé une collecte
de fonds au profit de la Fondation rêves d’enfants qu’elle soutient fièrement depuis 2008.
Cette initiative a été un succès puisque la vente des 400 billets, au coût de 50 $ chacun,
s’est fait en un temps record : en moins de 10 minutes! Ces billets étaient vendus en vue d’un
tirage de deux tablettes électroniques (iPad).
Daphné accompagnée d’une
des princesses de Disney
| www.autosphere.ca | Octobre 2010 | Le Carrossier | 21

International Roundtable
on Auto Recycling
IRT2010
Le symposium de l’IRT :
de plus en plus couru
Les participants ont visité trois centres
de recyclage des environs de
Québec : Pièces D’autos Dumont,
Lecavalier Auto Parts et LKQ Pintendre
Autos. Les représentants de cinq pays sur
neuf ont présenté un rapport de la situation
dans leur région.
« …Le recyclage, c’est l’avenir… Nous
devons mettre en pratique les recommandations
formulées ici… Nous avons besoin
de vos commentaires pour mettre sur
pied un plan d’action représentatif de nos
symposium international sur le recyclage automobile (irt)
Pour une meilleure utilisation
des ressources mondiales
du 19 au 21 septembre, Québec accueillait 150 représentants d’entreprises
ou d’organismes en recyclage automobile venus de neuf pays.
décisions… » Voilà des déclarations enten­
dues au Symposium. Les associations de
recyclage canadienne, américaine et australienne
ont élaboré sur le recyclage, la popularité
des programmes gouvernementaux
incitatifs, les réglementations et leurs défis.
Pour tous les goûts
Les représentants européens ont expliqué
comment ils atteindront le taux de 95 %
d’efficacité exigé par l’union économique
européenne d’ici 2015. Le Japon compte
beaucoup sur le soutien des pays comme
418-839-8291
www.carrossierrive-sud.com
François Charron
technoserv@sympatico.ca
le nôtre, car il en est à ses premières
armes en recyclage automobile.
Points de discussion
• Utilisation mondiale du logo Pièces vertes de l’ARPAC;
• Promotion des pièces recyclées;
• Réglementations, accréditation et émission des permis;
• Partage des tâches, création d’un site Web;
• Précisions sur la définition de la mission;
• Meilleure participation gouvernementale;
• Amélioration des communications;
Lieu du prochain symposium (Malaisie,
Europe ou États­Unis).
Près de 4 décennies d’un service et d’un accueil que la clientèle place
incontestablement parmi les plus hauts niveaux de l’industrie...
22 | Le Carrossier | Octobre 2010 | www.autosphere.ca |
où l’excellence est loi !

photos : marie-Josée rousseau
P r O F i l d ’ e n t r e P r i s e
Ce fut le cas officiellement le 22 sep­
tembre dernier pour Autopro
Dorval, d’autant plus que cet atelier
appartient à un véritable passionné
pour qui les lettres VIP prennent vraiment
tout leur sens.
Joe Visconti, carrossier émérite de for­
mation, est, faut­il le rappeler, président
depuis une vingtaine d’années du centre
de carrosserie Auto Bugatti dans l’arrondissement
de Dorval. Il a également
décidé d’ouvrir à proximité un atelier de
carrosserie à vocation généraliste qu’il
voulait aussi attentionné à l’égard de ses
clients que l’était son établissement haut
de gamme.
Relations fluides avec
les assureurs
Raynald Bouchard
raynald.bouchard@autosphere.ca
autopro dorval
Traitement VIP, naturellement !
l’arrivée d’une nouvelle
bannière célèbre un moment
fort dans la vie d’une entreprise
commerciale.
Joe Visconti, propriétaire d’Auto Bugatti et
de la carrosserie Autopro Dorval
Notoriété aidant, cet atelier de carrosserie
s’est, au fil des ans, forgé une clientèle
de plus en plus importante à un point tel
que son propriétaire a décidé récemment
d’adhérer à la bannière NAPA AUTOPRO
Collision. Son objectif était d’abord de
recevoir un meilleur soutien dans la croissance
de l’organisation tout en rationalisant
ses processus particulièrement dans
le secteur névralgique des assurances.
« Nous ressentions le besoin d’établir
des relations plus efficaces et fluides
avec les compagnies d’assurances, et le
choix de la division carrosserie de NAPA
s’est imposé », d’expliquer Joe Visconti.
« En accompagnant le client du début à
la fin du processus de réparation, NAPA
AUTOPRO Collision nous donne la chance
de nous concentrer sur l’exécution de
notre travail dans les règles de l’art, ce qui
est notre mission première, et ce, tout en
portant une attention plus particulière et
Jessica Visconti, agente de liaison, et
Martin Saint-Hilaire, estimateur
individualisée à nos clients, comme un service
complet de limousine. Nos clients se
sentent vraiment comme des personnes
très importantes, naturellement. »
La clé d’une bonne estimation
D’une superficie de 836 mètres carrés,
l’atelier dispose d’une dizaine de stations
de réparation où travaillent huit techniciens
pour la plupart des employés de la
première heure. Très impliqué dans les
opérations courantes de la carrosserie,
Joe Visconti sait qu’il peut compter sur
son indéfectible bras droit, Martin Saint­
Hilaire, diplômé de l’École de formation
professionnelle de Saint­Jérôme, qui a
gravi tous les échelons de l’entreprise depuis
une quinzaine d’années pour occuper
aujourd’hui le poste d’estimateur. « C’est
une fonction stratégique de la plus haute
importance car c’est elle qui permet de
maximiser la rentabilité de l’atelier. Nul
doute que l’arrivée de NAPA AUTOPRO
Collision aura pour effet d’améliorer notre
compétitivité de façon significative. »
Autopro Dorval
825, Avoca
Dorval, QC
Tél. : 514.636.3707
Courriel : admin@autoprodorval.com
| www.autosphere.ca | Octobre 2010 | Le Carrossier | 23

Planification d’affaires axée
sur la technologie
les ateliers de carrosserie doivent faire preuve d’astuce dans l’élaboration de leur plan
d’affaires et de recrutement ainsi que dans leurs prévisions. C’est l’une des conclusions à tirer
de la mise à jour de l’étude du marché du travail — AXé Sur lA PerFOrMANCe – du Conseil
CArS. en effet, ils ont moins de temps à leur disposition pour planifier leurs besoins futurs en
matière de technologie et de formation.
La tendance est à la réduction du nombre d’ateliers; par
contre, ils sont plus grands et exploités selon la méthode
de gestion allégée afin de demeurer concurrentiels. Les
propriétaires d’entreprises de toutes les sphères de l’industrie
subissent donc une pression de plus en plus sentie pour planifier
de façon stratégique.
Quand on parle de pratiques commerciales judicieuses et de
réussite, la dimension des ateliers est importante. Les entreprises
qui, pour la plupart, ont connu une hausse de leurs revenus en
2008, disposaient de 3 à 9 postes de travail et étaient les plus
susceptibles d’avoir un plan des ressources humaines ainsi qu’un
plan et un budget de formation.
Outre les défis de consolidation partagés par l’ensemble de
l’industrie et l’afflux de technologies nouvelles, les employeurs
du secteur de la réparation de carrosserie et leurs employés ont
identifié certains éléments de la technologie des véhicules où ils
sentaient un besoin criant de perfectionner leurs compétences et
leurs connaissances :
Technologie des véhicules employeurs employés
Véhicules hybrides 54 % 69 %
Matières légères et nouvelles 45 % 59 %
Cadres et construction métallique 30 % 43 %
Peinture 29 % 40 %
Vitres 22 % 36 %
Cette information provient d’une étude simultanée du Conseil
du CARS portant sur la technologie, qui révélait également une
grande volonté de la part des employeurs à travailler collectivement
pour trouver une solution commune aux enjeux que représentent
les nouveaux véhicules et les technologies des systèmes
des entreprises.
Pour rester en activité face à la nouvelle vague d’outils et de technologies
à prix élevés, les carrossiers et les centres de réparation
24 | Le Carrossier | Octobre 2010 | www.autosphere.ca |
Financé en partie par le Gouvernement du Canada
par le programme des conseils sectoriels
de carrosserie devront faire preuve de débrouillardise. Bien que
les ateliers, pour la plupart, semblent avoir réussi la transition
vers les peintures à l’eau, il ne serait pas surprenant que certains
établissements continuent d’employer les anciens produits, et
que d’autres confient la peinture en sous­traitance.
Dans un environnement de marché où il est rentable d’avoir une
vision à long terme, les ateliers du marché secondaire au Québec
possédant 10 postes de travail ou plus semblent nettement se
démarquer. En effet, 33 % d’entre eux ont mis en place des plans
et des budgets de formation pour leurs employés, par comparaison
à la moyenne nationale de 25 %.
Pour télécharger les mises à jour des études de marché du
Conseil du CARS, il suffit de visiter son site Web au www.carscouncil.ca:
1) Mise à jour 2009 sur le marché du travail ­ Rapport sommaire ­
AXÉ SUR LA PERFORMANCE ­ Occasions et défis pour le secteur
canadien de la réparation et de l’entretien de la force motrice sur
le marché du travail
2) Mise à jour 2009 sur le marché du travail ­ Rapport technique ­
AXÉ SUR LA PERFORMANCE ­ Occasions et défis pour le secteur
canadien de la réparation et de l’entretien de la force motrice sur
le marché du travail
3) Mise à jour 2009 sur le marché du travail ­ Rapport technologiques
­ Les progrès technologiques et leur incidence sur le
développement des compétences des employés de l’industrie de
la réparation et de l’entretien de la force motrice

les dimensions en nascar, c’est du sérieux !
Chaque auto doit passer l’inspection
Les voitures de la série NASCAR Nationwide qui se sont présentées à
l’évènement NAPA Pièces d’auto 200 tenu à Montréal en août dernier,
subissent beaucoup de dommages en piste à la suite des nombreux
contacts entre les concurrents. Pourtant, avant l’épreuve, ces mêmes véhicules
(Chevrolet Impala, Ford Fusion, Dodge Charger ou Toyota Camry)
doivent passer une inspection sérieuse auprès des officiels de NASCAR.
En effet, chaque auto, dont la carrosserie tout en métal a été fabriquée
à la main dans les ateliers d’équipes, doit afficher des mesures et des
formes dictées par NASCAR selon les résultats d’études en soufflerie
faites antérieurement.
Pour ce faire, NASCAR a créé des gabarits spécifiques. Qui plus est,
même la hauteur de chaque bolide sera vérifiée avec minutie. Notez
que l’épreuve de Montréal était la toute dernière sur circuit routier à
laquelle ces voitures de la série Nationwide participaient car les règlements
de NASCAR changeront en 2011. Les voitures de l’an prochain
seront des Ford Mustang, des Dodge Challenger, des Chevrolet Impala
et des Toyota Camry; ces deux dernières, toutefois, devront afficher une
apparence totalement différente puisque les châssis sur lesquelles elles
reposeront seront également complètement différents.
C’était, à Montréal, la dernière apparition des Ford Fusion sur circuit routier pour la série Nationwide.
L’an prochain, l’auto 3M sera une Ford Mustang.
Les officiels de NASCAR utilisent des gabarits précis pour mesurer la silhouette des autos dont
celle de cette Fusion qui allait gagner l’épreuve le lendemain.
Éric Descarries
eric.descarries@autosphere.ca
Voici ces fameux gabarits qui correspondent, chacun, à la
silhouette d’une marque d’auto spécifique.
Les gabarits servant à vérifier la courbe du toit à la hauteur de la
lunette de chaque auto sont bien identifiés à la marque.
Même la hauteur totale de la voiture doit être mesurée en
passant dans ce gabarit spécifique.
Les officiels de NASCAR sont occupés à mesurer le capot du
coffre de ce bolide. Tous ces capots doivent être identiques en
Nationwide… du moins pour cette année !
appaisez les
inquiétudes
www.Carrossier et Psy.com
| www.autosphere.ca | Octobre 2010 | Le Carrossier | 25

congrès 2010-2011
Un plein carnet de projets
une présence accrue à la radio, à la télé ainsi que dans les journaux et les revues : voilà ce qui
a tranché cette année lors du congrès de l’ArPAC tenu à Québec à la mi-septembre.
Bien que de nombreux sujets aient
été au programme des assises annuelles
de cette grande association
de recyleurs québécois, ce constat indique
à quel point ils misent sur l’importance de
leur créneau.
Comme le soutient Simon Matte, pdg de l’or­
ganisme, il n’est que logique d’inciter ainsi les
consommateurs à faire installer des pièces
d’origine à bon coût et à contribuer de cette
façon à la protection de l’environnement.
Pneus, roues et vitres
En 2010­2011, l’ARPAC accentuera même
sa démarche afin d’accroître la vente de
pneus, de roues et, même, de vitres dont
le prix est nettement inférieur aux franchises
des contrats d’assurance.
Dans cette veine, la démarche publicitaire
que l’Association a bien engagée sera
désormais fondée sur des stratégies inspirées
de recommandations faites par un
comité interne formé à cette fin.
Coussins gonflables
Sur le plan des affaires, les membres de
l’ARPAC y ont appris que c’est finalement
en 2011 que sera amorcé le projet­pilote
conclu entre l’Association et la SAAQ, touchant
la revente des coussins gonflables.
La première phase de ce projet d’une
durée de 3 à 5 ans visera d’abord les
coussins avant. Aucun ne pourra être
vendu sans avoir été certifié par un personnel
formé à cette fin.
Études en partenariat
Deux partenariats ont par ailleurs été
26 | Le Carrossier | Octobre 2010 | www.autosphere.ca |
annoncés, le premier portant sur l’étude
que fera le CSMO quant aux besoins de
l’industrie en matière de main­d’œuvre et de
formation.
Le second, une analyse menée par
AutoPrévention sur l’ensemble des risques
de lésions dans le processus de
démantèlement, se déroulera dans les
installations de LKQ Pintendre.
Certification Clé Verte
À l’enseigne de l’environnement, un autre
pas majeur est fait. L’ARPAC, qui compte
Guy O’Bomsawin
guy.obomsawin@autosphere.ca
Conseil d’administration 2010-2011 de l’ARPAC : Philippe Fugère, Patrick Veilleux, Michel Coursol, président honoraire
de la Fondation de l’ARPAC, Steve Lemm, Pierre Robitaille, vice-président, Simon Matte, président-directeur général, Éric
Boucher, secrétaire, Danièle Lavigne, adjointe à la direction, Mathieu Barabé, et Yvon Hamel, président
88 membres, défraiera d’ici à 2012 toute
inscription au Programme de certification
environnementale Clé Verte.
Tel est le carnet de projets auquel ont
eu droit les congressistes qui ont, par
ailleurs, entendu plusieurs conférenciers
sur une brochette de sujets clés.
Les prochains congrès auront lieu à
Pointe­au­Pic en 2011, à Sherbrooke
en 2012, à Mont­Tremblant en 2013, à
Saint­Philibert en 2014 et à Cacouna en
2015.
Un hommage a été rendu à Claude Daigneault, de Pièces d’auto Montréal-Nord, à
l’occasion de sa retraite, à Paul Dumont, de Pièces d’autos Dumont, pour sa contribution
à l’industrie du reyclage, de même qu’à Roger Fugère, ex-président de Lecavalier, qui
sera honoré lors du gala Hommage aux Bâtisseurs . Quant au traditionnel encan mené par
Philippe Fugère au profit de la Fondation de l’ARPAC, il a rapporté 43 000 $ .
photos : marie-Josée rousseau

photos : marie-Josée rousseau
i-car en français
Une grande première
des plus prometteuses
C’était jour de grande première pour i-CAr Canada avec la tenue, le 24 septembre dernier, au
Palais des Congrès de Montréal, de la première journée de formation bilingue i-CAr.
Au­delà de 100 professionnels de la carrosserie ont eu
l’occasion de suivre des séances de perfectionnement
dans leur langue destinée aux représentants d’ateliers
de réparation, de compagnies d’assurances, de fabricants et
de distributeurs de peinture et d’équipement.
L’initiative a été rendue possible grâce à la signature par
l’AIA Canada au début de l’année d’une entente d’agrément
avec la structure internationale d’I­CAR pour gérer ce mécanisme
de mise à jour technique pour le marché canadien de
l’automobile.
Le comité I-CAR du Québec en compagnie des responsables de l’AIA Canada
et de formateurs I-CEAR. Dans l’ordre habituel : Mireille Schippers, AIA Canada;
Claude Fortier, Formation Claude Fortier (Instructeur I-CAR); Nancy D’amour,
FIX Auto; Santo Segreti, TD Assurances; Andrew Shepherd, AIA Canada; Marcel
Martel, Autopro Collision; Patrice Marcil, DuPont Canada; Daniel Bouchard,
Allstate; Raymond Bourgeois, Allstate, (Instructeur I-CAR); Jennerfer Roadley,
Carrossier Procolor; Léo Gélinas, Centre de formation professionnelle Verdun (
Instructeur I-CAR); Eddy Scott, Intact Assurances
Cette entente, soutenue activement par la division du Québec d’I­CAR,
prévoyait que l’AIA procéderait à la traduction de tous les futurs cours
de formation à y être organisés, partout où la demande le justifiera.
Il s’agit d’une avancée majeure pour la division Formation en carrosse­
rie, de l’AIA Canada et du comité I­CAR Québec qui a été très actif dans
l’avènement de la version française de ces très populaires séances de
perfectionnement dans le secteur de la carrosserie.
Plus de détails dans notre photoreportage sur le site autosphere.ca,
secteur Carrosserie
Derrière chacune de
nos pièces de qualité,
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QUIZ Léo
Jeu-questionnaire
Gélinas
leo_gelinas@hotmail.com
Léo Gélinas est formateur accrédité pour I-CAR au Québec, en plus d’enseigner la carrosserie
au Centre de formation professionnelle de Verdun (CFPV).
Ce que cachent la carrosserie et ses infrastructures est trompeur pour les non-initiés. Nombreux et divers,
les nouveaux matériaux exigent des connaissances qu’il est capital de posséder. Avez-vous les bonnes
réponses ?
1­ L’Insurance Institute for Highway Safety ­ IIHS ­ exige une résistance à l’écrasement du toit égale à 4 fois le
poids du véhicule pour obtenir un classement « bon ».
2­ Bien que les matériaux de construction des nouveaux véhicules soient plus légers, le poids à vide de ces
véhicules a augmenté.
3­ La réparation des matériaux de pointe ne diffère pas des matériaux traditionnels. Cela prend un peu plus de
temps c’est tout.
4­ En cas de collision, une pièce fabriquée en acier avancé à haute résistance subira une déformation moindre
qu’une pièce en acier doux de la même épaisseur. Elle sera, par contre, plus facilement réparable.
5­ En raison de la conception ou de la résistance des matériaux de pointe utilisés dans la construction d’un
véhicule, les dommages sont plus facilement détectables.
6­ Les outils et les équipements traditionnels des ateliers de carrosserie peuvent être utilisés pour travailler
sur les matériaux de pointe.
7­ Tous les nouveaux matériaux de pointe comme
l’AHSS, l’UHSS, le HSS, sont estampillés.
8­ Sur le site de l’American Iron and Steel Institute ­ www.steel.org ­ on retrouve une foule de renseignements
sur l’AHSS pour les applications automobiles.
9­ Les constructeurs d’automobiles peuvent avoir
des noms différents pour les mêmes aciers.
10­ Dans la structure des véhicules, on utilise les flans laminés sur mesure. Exemple : un pied milieu qui a
différentes épaisseurs tout au long de la pièce et la même résistance.
28 | Le Carrossier | Octobre 2010 | www.autosphere.ca |
1- Vrai.
2- Vrai. Cela est dû à l’ajout d’équipements comme les systèmes ordonnés d’information et de divertissement.
3- Faux. Par exemple, certains matériaux ne doivent pas être chauffés pour être redressés.
4- Faux. La première phrase est vraie.
5- Faux. Les indicateurs visuels habituels ne sont pas suffisants pour établir un bon diagnostic.
6- Faux. Pensez à l’aluminium et à l’acier au bore.
7- Faux. Mais ne trouvez-vous pas que ce serait une excellente idée ?
8- Vrai.
9- Vrai. De quoi faciliter notre travail n’est-ce pas ?
10- Vrai. La différence d’épaisseur peut aller jusqu’à 1 millimètre.

Nouvelles de l’industrie
Lauréat - Prix PME Banque Nationale
lauréat Or de laval/
laurentides/lanaudière/Outaouais,
Pièces
automobiles Lecavalier
est en lice pour le Prix
PME Banque Nationale
qui sera attribué le
29 octobre.
philippe et roger Fugère, de Pièces automobiles Lecavalier, sont encadrés
de serge dumais et de Jacques desforges, de la Banque Nationale.
www.carrossierprocolor.com
le nouveau site interatif de Carrossier ProColor est en ligne depuis
la mi-septembre. Outre l’information sur la franchise, la publicité
et l’emplacement de chaque atelier, le consommateur peut y suivre
l’évolution des travaux effectués sur son véhicule.
Quant aux franchisés, ils y disposent d’un service intranet par lequel
de nombreuses aides à la gestion sont proposées. Sous peu, ils
auront de plus, par l’entremise d’un microsite personnalisé, l’occasion
de maximiser leur visibilité en ligne.
Nouveau cours
un nouveau cours d’une demi-journée portant sur les principaux
risques et les moyens de prévention liés au métier de carrossier est
offert en diverses régions par Auto Prévention.
Cette formation appelée L’art de la carrosserie et ses risques, qui
s’adresse aux carrossiers et aux fournisseurs, traite entre autres de la
peinture et de l’asthme professionnel. information et formulaire d’inscription
au www.autoprevention.com
de la formation en ligne est en outre offerte au www.autoformation.com.
Autopro Dorval, ouverture officielle
Joe Visconti, propriétaire d’Autopro Dorval, procédait le mercredi
22 septembre à l’ouverture officielle de son atelier NAPA AUTOPRO
Collision. il y a présenté l’estimateur Martin St-hilaire, au sein de son
entreprise depuis l’âge de 15 ans, et sa fille Jessica, graduée du Georgian
College. Joe Visconti est également propriétaire d’Auto Bugatti spécialisée
dans les véhicules haut de gamme.
marie melo, alain piché, martin st-hilaire, Jessica et Joe visconti,
marcel martel et patrick Joly.
ANNONCeurS
AIA Canada
www.aiacanada.com 31
BASF
www.basfrefinish.com 2
Plus sur
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Global Finishing Solutions
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| www.autosphere.ca | Octobre 2010 | Le Carrossier | 29

18 décembre 2010
Fin des produits à haute
teneur en solvants
la date ultime pour la vente des produits à haute teneur en composés organiques volatils est le
17 décembre. le 18, il sera donc trop tard pour en acheter auprès des grossistes.
Depuis le 18 juin, le Canada interdit
aux fabricants de peinture d’importer
des produits à haute teneur en
COV; or, à partir du 18 décembre, il sera
même interdit d’en vendre.
Les produits à forte teneur en COV, tou­
chés par le règlement canadien, sont ceux
qu’on applique sur le matériel roulant :
voitures, camions, autobus, remorques...
et jusqu’aux tondeuses à gazon.
Plus on approche de la fin de 2010, plus
on constate par conséquent une pénurie
de ces produits dont se servent encore
certains ateliers, puisque les distributeurs
les remplacent par des produits moins
polluants.
Presque tous convertis
Comme il y a déjà quatre ans que la
conversion des ateliers aux produits hydrodiluables
a été entreprise, on estime
que plus de 90 % des travaux de peinture
sont actuellement conformes à la nouvelle
réglementation.
30 | Le Carrossier | Octobre 2010 | www.autosphere.ca |
Joliettain détenteur d’un brevet de l’UQTR, il passe à la fin de 80 de l’atelier de carrosserie familiale
à l’enseignement professionnel à Joliette et à saint-Jérôme. il devient instructeur chez DuPont en
2000, puis directeur de la Formation. bénévole I-CAR depuis 1993, il compte déjà quatre ans à la
présidence du comité I-CAR du québec.
Patrice Marcil
patrice.m.marcil@can.dupont.com
Cette conversion s’est faite à un tel rythme
que les ventes de produits à moindre
teneur en COV supplantent depuis un an
celles des peintures à haute teneur en
solvants.
Si l’on avait d’abord des craintes quant
aux coûts qu’elles entraîneraient, ces
craintes se sont dissipées à mesure qu’on
se rendait compte que l’investissement,
par rapport aux chiffres d’affaires, n’avait
rien d’astronomique.
Quant à l’équipement, du même type
que celui qu’on utilisait pour les produits
à base de solvants en ce qui a trait aux
couleurs, par exemple, il est non pas carrément
différent, mais plutôt nettement
amélioré.
Agissez sans délai.
Même si l’exercice de conversion n’a pas,
ou si peu, causé de fermetures, certains
carrossiers tardent encore à faire le saut.
Prêts ou non, le 18 décembre sera la fin
d’une époque.
Qui ne s’y est pas encore converti connaît
déjà des situations insolubles dues notamment
au manque de composants pour
créer une couleur ou activer un produit, et
il n’y a aucun produit qui dépanne.
Il est cependant bon de retenir qu’il est
aisé, rapide et peu coûteux pour les ateliers
qui achètent des peintures aux couleurs
déjà prêtes, de se convertir aux
produits hydrodiluables.
Début d’une nouvelle ère
D’ici au 18 décembre, date à laquelle il
sera impossible de se procurer les anciens
produits à forte teneur en solvants, tout
retardataire qui s’y met tout de suite a encore
le temps de se convertir aux produits
hydrodiluables.
Si se mettre au pas est incontournable,
il est intéressant de savoir qu’on peut
compter sur le soutien des fabricants de
peinture et des grossistes qui offrent une
expertise et des programmes de formation
tout à fait au point.
Plutôt que d’être simplement la fin d’une
opération majeure, le 18 décembre marquera
le début d’une ère qui réserve un lot
de nouveautés tantôt attendues, tantôt
renversantes. Si vous n’êtes pas converti,
faites­le vite !

L'eau, ça roule
Les propriétaires d'ateliers du Canada
se bousculent pour passer aux finis
à base d'eau, mais les centres de
collision du pays ont également accès
à une solution portant un nom auquel
ils font confiance – AWX® des Finis
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et de couche transparente à base
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propriétaire qui fonctionne comme les
systèmes à base de solvant actuels.
Cela veut dire des coûts de formation
et de mise en œuvre minimaux.
Pour éliminer toute préoccupation
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