Édition avril 2010 - Autosphere

Quoique les vendeurs puissent se
vanter de révéler, au meilleur de
leur connaissance, l’histoire entière
d’un véhicule, ce n’est plus suffisant. Non
seulement les acheteurs veulent connaître
tous les détails, mais pour certains ressorts,
la divulgation complète est maintenant
loi.
Problèmes obscurs
Malgré tout, même le plus consciencieux
des vendeurs peut omettre certains détails
sur des problèmes obscurs qu’il ignore.
C’est pour cette raison qu’une entreprise
telle que CarProof de London, Ontario
s’empresse à fournir les détails manquants
à l’aide d’un journal de bord complet du
véhicule, assemblé grâce à l’information
qu’elle recueille de ses sources.
CarProof rassemble les données d’un océan
à l’autre, et a accès à l’information aux
États-Unis par l’intermédiaire de son partenaire,
Experian Automotive. « Nous avons
une entente réciproque afin d’être en mesure
de fournir toute l’historique américaine
dans nos rapports aux clients canadiens »,
dit la vice-présidente des comptes de société
chez CarProof, Liselle Wettstein.
Fondée en 1999, CarProof offre ses rapports
aux consommateurs et à l’industrie
du remarketing incluant la vente en gros,
32 cAmAuto | Avril 2010 | www.autosphere.ca
« 10 % des véhicules en rachat de location ont subi des
accidents non divulgués », indique liselle Wettstein,
vice-présidente des comptes de société chez carProof.
les encans, manufacturiers, prêteurs et
parcs.
« Nous avons deux types de rapports,
explique Liselle. Notre plus populaire est
le rapport RÉCLAMATIONS CarProof, procurant
les données critiques d’accidents,
états de service, kilométrage, etc. Ce rapport
s’adresse principalement à l’industrie
du remarketing. Notre deuxième en popularité
est le rapport VÉRIFIÉ CarProof, qui
est un rapport plus général. »
Officieusement
Si un véhicule fait partie de votre parc
depuis qu’il a quitté la chaîne de montage,
vous pourriez présumer connaître son
historique complète et ne pas requérir les
services d’une entreprise telle CarProof
pour approfondir les données, mais selon
Liselle ce n’est pas toujours le cas. « Un locataire
du véhicule peut avoir été impliqué
dans un accident et avoir fait réparer ledit
véhicule à l’insu de l’assureur afin d’éviter
une hausse de la prime. Le parc ignorerait
l’accident, mais il est fort probable que
CarProof en conserverait les données. »
Liselle affirme que le service de recherche
de son entreprise a découvert des statistiques
troublantes. « Grâce à des essais
menés dans les parcs et entreprises de
location, CarProof a établi que 10 % des
Jack Kazmierski
jack.kazmierski@autosphere.ca
Traduit de l’anglais par Marc-Alain Nantel.
outils d’affaires
Un passé ignoble
Quels secrets votre véhicule camoufle-t-il ?
un passé mystérieux peut être souhaitable
lorsque vous cherchez une idylle, mais non
lorsque vous achetez ou vendez une voiture.
un véhicule au passé incertain peut s’avérer
coûteux en temps et en argent.
véhicules testés avaient subi des dommages
non rapportés. »
Quoique les entreprises et consommateurs
au Québec aient accès au site Web
Registre des droits personnels et réels mobiliers
(RDPRM, www.rdprm.gouv.qc.ca)
qui leur permet de vérifier si un droit de
sûreté est inscrit audit véhicule, le rapport
CarProof vous procure les données
additionnelles, qui incluent celles de collisions
essentielles ainsi que l’historique
américain complet, tous disponibles en
temps réel. « C’est à l’avantage du vendeur
de s’informer si le véhicule a subi des
dommages avant de procéder à sa vente,
ajoute Liselle. Il n’y a aucun intérêt à reprendre
le véhicule 6 mois ou un an plus
tard; mieux vaut y voir avant de procéder
à la transaction. »
La tranquillité d’esprit qui découle d’une
transparence permet aux acheteurs d’être
assurés que le véhicule en question est
bien tel que décrit, ce fait se traduisant
en taux de conversion plus élevés pour les
vendeurs.
Pour plus de renseignements sur
les rapports CarProof, veuillez visiter
www.carproof.com, ou contacter Liselle
Wettstein au 519-675-1415, poste 258
ou lwettstein@carproof.com.