La Tragédie des Siècles par E.G. White
La Tragédie des Siècles esquisse dès la préhistoire, un conflit spirituel et son étendue universelle – en répondant aux questions de l’amour, la nature humaine, les malédictions et bénédictions générationnelles et le voyage de la vie. Prenant le lecteur derrière le rideau pour déterrer des mystères du passé et même l'avenir, se révèlent les caractères des personnes nées dans des circonstances sombres et pénibles – leur défauts tragiques ou vertus dignes. Maintes et maintes fois, l'intervention surnaturelle façonne dynamiquement leurs cours, tandis que leurs choix, pour le meilleur ou pour le pire, font une empreinte ineffaçable sur leurs descendants. Il distingue les personnes dans l'attente d'un futur espoir, embrassant tenacement des promesses de changement de vie. La Tragédie des Siècles esquisse dès la préhistoire, un conflit spirituel et son étendue universelle – en répondant aux questions de l’amour, la nature humaine, les malédictions et bénédictions générationnelles et le voyage de la vie. Prenant le lecteur derrière le rideau pour déterrer des mystères du passé et même l'avenir, se révèlent les caractères des personnes nées dans des circonstances sombres et pénibles – leur défauts tragiques ou vertus dignes. Maintes et maintes fois, l'intervention surnaturelle façonne dynamiquement leurs cours, tandis que leurs choix, pour le meilleur ou pour le pire, font une empreinte ineffaçable sur leurs descendants. Il distingue les personnes dans l'attente d'un futur espoir, embrassant tenacement des promesses de changement de vie.
La Tragédie des Siècles La vraie foi, celle qui s’appuie entièrement sur le Sauveur, se traduit par la soumission à toutes les exigences divines. Depuis Adam jusqu’à nos jours, une grande controverse se poursuit sur la question de l’obéissance à la loi de Dieu. Dans tous les siècles, on a vu des hommes se réclamer de la faveur divine tout en se permettant de fermer les yeux sur l’un ou l’autre de ses préceptes. C’est « par les œuvres », déclare l’Écriture, que la foi est « rendue parfaite »; sans les œuvres, sans l’obéissance, « la foi est morte » (Jacques 2:22, 17). Celui qui prétend connaître Dieu, « et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui » (1 Jean 2:4). Quand Caïn vit que son offrande était rejetée, il se courrouça contre Dieu et contre Abel: contre Dieu, parce qu’il n’acceptait pas ce qu’il avait substitué à l’offrande réglementaire, et contre Abel, parce qu’il préférait obéir à Dieu, plutôt que de le suivre dans sa désobéissance. Dieu n’abandonna cependant pas Caïn à lui-même, et condescendit à raisonner avec cet homme qui se montrait si peu raisonnable. « L’Éternel dit à Caïn: Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu? » (Genèse 4:6, 7) La voix céleste continua: « Si tu avais fait ton offrande avec piété, n’aurait-elle pas été agréée? Si tu l’as faite sans piété, c’est que le péché est déjà à la porte de ton cœur qu’il tend à dominer. Mais toi, sache t’en rendre vainqueur. » (Genèse 4:6, 7) L’alternative est devant Caïn. Ou bien il acceptera les mérites du Sauveur promis et obéira à Dieu pour jouir de sa faveur, ou bien il persistera dans son incrédulité et dans sa désobéissance; et dans ce cas, Dieu l’abandonnera sans qu’il ait aucun motif de se plaindre. Au lieu de reconnaître sa culpabilité, le fils aîné d’Adam continue à se plaindre de l’injustice de Dieu et à jalouser haineusement son frère. Querelleur, il provoque une discussion avec ce dernier au sujet des voies de Dieu à leur égard. Modestement, mais fermement, le frère cadet prend le parti de la justice et de la bonté du Créateur, et s’efforce de convaincre Caïn que c’est lui qui a tort. Il lui rappelle avec quelle compassion Dieu a épargné la vie de leurs parents, alors qu’il aurait pu les frapper à mort sur-lechamp. En outre, dans son amour, Dieu livrera son Fils innocent au châtiment qu’ils ont eux-mêmes mérité. Ces paroles ne font qu’exaspérer Caïn, en qui le bon sens et la conscience crient qu’Abel a raison. Mais il est furieux de voir celui qui a l’habitude de l’écouter oser le contredire et lui refuser toute sympathie. Une rage aveugle s’empare de lui, et il frappe mortellement son frère. Ce n’était pas pour quelque faute commise par Abel que Caïn le haïssait et qu’il le tua, mais « parce que ses œuvres étaient mauvaises, et parce que celles de son frère étaient justes » (1 Jean 3:12). C’est ainsi que, dans tous les siècles, les méchants ont haï ceux qui étaient meilleurs qu’eux. La vie 41
La Tragédie des Siècles d’obéissance et de fidélité respectueuse d’Abel était pour le meurtrier un reproche perpétuel. « Quiconque fait le mal hait la lumière, et ne va pas vers la lumière, de peur que ses œuvres ne soient réprouvées. » (Jean 3:20) « Tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés. » (2 Timothée 3:12) La mort d’Abel est le premier exemple de l’inimitié qui, selon la déclaration divine, devait régner entre le serpent et la postérité de la femme, c’est-à-dire entre Satan et ses sujets, d’un côté, et Jésus-Christ et ses disciples, de l’autre. Par le péché, Satan a su imposer son ascendant à la race humaine; mais ce joug, Jésus-Christ nous offre le moyen de le briser. Lorsque, par la foi en l’Agneau de Dieu, une âme renonce au péché, la fureur de Satan s’allume aussitôt. La vie sainte d’Abel réfutait la prétention de l’Adversaire selon laquelle il est impossible à l’homme d’observer la loi de Dieu. Quand Caïn, animé par l’esprit du Malin, vit qu’il ne pouvait dominer Abel, il s’emporta à tel point qu’il lui donna la mort. Partout où des hommes oseront revendiquer la loi de Dieu, on verra le même esprit s’élever contre eux. C’est là l’esprit qui, dans tous les siècles, a dressé les potences et allumé les bûchers où ont péri les disciples de Jésus-Christ. Ces cruautés émanent toujours de Satan et de ses suppôts. Mais la rage du Malin est celle d’un adversaire désarmé. Chaque martyr de Jésus est un vainqueur. « Ils l’ont vaincu (le serpent ancien, appelé le Diable et Satan) par le sang de l’Agneau et par la parole de leur témoignage; ils n’ont point aimé leur vie, ils n’ont pas reculé devant la mort. » (Apocalypse 12:11, 9) Le meurtrier fut bientôt appelé à répondre de son crime. « L’Éternel dit à Caïn: Où est Abel, ton frère? Caïn répondit: Je ne sais pas; suis-je le gardien de mon frère, moi » (Genèse 4:9-16)? Caïn est déjà descendu si bas dans le péché qu’il a perdu la notion de la grandeur et de l’omniscience de Dieu. Pour cacher son crime, il recourt au mensonge. Dieu lui répond: « Qu’as-tu fait? Le sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi. » Il donne à Caïn l’occasion de confesser son péché, car il a eu le temps de réfléchir. Il connaît l’énormité de son crime et du mensonge dont il a essayé de le couvrir. Mais il reste frondeur, et la sentence ne tarde plus. La voix qui lui a fait entendre des appels si doux lui jette maintenant ce terrible verdict: « Tu seras maudit de la terre qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère. Quand tu cultiveras la terre, elle ne te donnera plus ses fruits; tu seras errant et fugitif sur la terre. » Bien que le meurtrier ait mérité la peine capitale, un Créateur miséricordieux lui conserve la vie et lui donne le temps de se convertir. Mais Caïn ne vivra que pour s’endurcir, pour fomenter la révolte 42
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les exigences divines. Depuis Adam jusqu’à nos jours, une grande controverse se poursuit sur la question<br />
de l’obéissance à la loi de Dieu. Dans tous les siècles, on a vu <strong>des</strong> hommes se réclamer de la faveur divine<br />
tout en se permettant de fermer les yeux sur l’un ou l’autre de ses préceptes. C’est « <strong>par</strong> les œuvres »,<br />
déclare l’Écriture, que la foi est « rendue <strong>par</strong>faite »; sans les œuvres, sans l’obéissance, « la foi est morte<br />
» (Jacques 2:22, 17). Celui qui prétend connaître Dieu, « et qui ne garde pas ses commandements, est un<br />
menteur, et la vérité n’est point en lui » (1 Jean 2:4).<br />
Quand Caïn vit que son offrande était rejetée, il se courrouça contre Dieu et contre Abel: contre<br />
Dieu, <strong>par</strong>ce qu’il n’acceptait pas ce qu’il avait substitué à l’offrande réglementaire, et contre Abel, <strong>par</strong>ce<br />
qu’il préférait obéir à Dieu, plutôt que de le suivre dans sa désobéissance. Dieu n’abandonna cependant<br />
pas Caïn à lui-même, et con<strong>des</strong>cendit à raisonner avec cet homme qui se montrait si peu raisonnable. «<br />
L’Éternel dit à Caïn: Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu? » (Genèse 4:6, 7) <strong>La</strong> voix<br />
céleste continua: « Si tu avais fait ton offrande avec piété, n’aurait-elle pas été agréée? Si tu l’as faite<br />
sans piété, c’est que le péché est déjà à la porte de ton cœur qu’il tend à dominer. Mais toi, sache t’en<br />
rendre vainqueur. » (Genèse 4:6, 7) L’alternative est devant Caïn. Ou bien il acceptera les mérites du<br />
Sauveur promis et obéira à Dieu pour jouir de sa faveur, ou bien il persistera dans son incrédulité et dans<br />
sa désobéissance; et dans ce cas, Dieu l’abandonnera sans qu’il ait aucun motif de se plaindre.<br />
Au lieu de reconnaître sa culpabilité, le fils aîné d’Adam continue à se plaindre de l’injustice de<br />
Dieu et à jalouser haineusement son frère. Querelleur, il provoque une discussion avec ce dernier au sujet<br />
<strong>des</strong> voies de Dieu à leur égard. Mo<strong>des</strong>tement, mais fermement, le frère cadet prend le <strong>par</strong>ti de la justice<br />
et de la bonté du Créateur, et s’efforce de convaincre Caïn que c’est lui qui a tort. Il lui rappelle avec<br />
quelle compassion Dieu a é<strong>par</strong>gné la vie de leurs <strong>par</strong>ents, alors qu’il aurait pu les frapper à mort sur-lechamp.<br />
En outre, dans son amour, Dieu livrera son Fils innocent au châtiment qu’ils ont eux-mêmes<br />
mérité. Ces <strong>par</strong>oles ne font qu’exaspérer Caïn, en qui le bon sens et la conscience crient qu’Abel a raison.<br />
Mais il est furieux de voir celui qui a l’habitude de l’écouter oser le contredire et lui refuser toute<br />
sympathie. Une rage aveugle s’em<strong>par</strong>e de lui, et il frappe mortellement son frère.<br />
Ce n’était pas pour quelque faute commise <strong>par</strong> Abel que Caïn le haïssait et qu’il le tua, mais «<br />
<strong>par</strong>ce que ses œuvres étaient mauvaises, et <strong>par</strong>ce que celles de son frère étaient justes » (1 Jean 3:12).<br />
C’est ainsi que, dans tous les siècles, les méchants ont haï ceux qui étaient meilleurs qu’eux. <strong>La</strong> vie<br />
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