30.09.2016 Views

La Tragédie des Siècles par E.G. White

La Tragédie des Siècles esquisse dès la préhistoire, un conflit spirituel et son étendue universelle – en répondant aux questions de l’amour, la nature humaine, les malédictions et bénédictions générationnelles et le voyage de la vie. Prenant le lecteur derrière le rideau pour déterrer des mystères du passé et même l'avenir, se révèlent les caractères des personnes nées dans des circonstances sombres et pénibles – leur défauts tragiques ou vertus dignes. Maintes et maintes fois, l'intervention surnaturelle façonne dynamiquement leurs cours, tandis que leurs choix, pour le meilleur ou pour le pire, font une empreinte ineffaçable sur leurs descendants. Il distingue les personnes dans l'attente d'un futur espoir, embrassant tenacement des promesses de changement de vie.

La Tragédie des Siècles esquisse dès la préhistoire, un conflit spirituel et son étendue universelle – en répondant aux questions de l’amour, la nature humaine, les malédictions et bénédictions générationnelles et le voyage de la vie. Prenant le lecteur derrière le rideau pour déterrer des mystères du passé et même l'avenir, se révèlent les caractères des personnes nées dans des circonstances sombres et pénibles – leur défauts tragiques ou vertus dignes. Maintes et maintes fois, l'intervention surnaturelle façonne dynamiquement leurs cours, tandis que leurs choix, pour le meilleur ou pour le pire, font une empreinte ineffaçable sur leurs descendants. Il distingue les personnes dans l'attente d'un futur espoir, embrassant tenacement des promesses de changement de vie.

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

<strong>La</strong> <strong>Tragédie</strong> <strong>des</strong> <strong>Siècles</strong><br />

Chapitre 5 : Caïn et Abel<br />

Les fils d’Adam, Caïn et Abel, étaient très différents de caractère. Abel avait <strong>des</strong> dispositions à<br />

la piété. Il s’était rendu compte que les voies de Dieu envers l’homme pécheur sont empreintes de justice<br />

et de miséricorde, et il acceptait avec reconnaissance l’espérance de la rédemption. Caïn, en revanche,<br />

nourrissait toutes sortes de pensées amères. Il murmurait de ce que Dieu, en raison du péché d’Adam,<br />

avait prononcé une malédiction sur la terre et sur le genre humain. Il s’abandonnait aux pensées mêmes<br />

qui avaient amené la perte de Satan: à l’ambition et au doute à l’égard de la justice et de l’autorité divines.<br />

Comme Adam et Ève, ces deux frères durent prouver leur fidélité à l’égard de la <strong>par</strong>ole de Dieu. Ils<br />

connaissaient les conditions du salut, et comprenaient le système divinement institué <strong>des</strong> sacrifices. Ils<br />

savaient qu’en se conformant à ce rite, ils exprimaient leur foi en un Sauveur à venir, reconnaissaient<br />

qu’il n’y a de <strong>par</strong>don qu’en lui seul, et manifestaient leur soumission à la volonté divine. Enfin, ils<br />

n’ignoraient pas qu’en signe d’actions de grâces, ils devaient présenter à Dieu les premiers fruits de la<br />

terre.<br />

Les deux frères pré<strong>par</strong>èrent deux autels semblables, et y apportèrent leurs offran<strong>des</strong>. Celle<br />

d’Abel, conformément à l’ordre divin, consistait en un agneau de son troupeau. Et « l’Éternel eut égard<br />

à Abel et à son offrande » (Genèse 4:25, 26). Le feu <strong>des</strong>cendit du ciel et consuma le sacrifice. Caïn, en<br />

dépit <strong>des</strong> instructions reçues, nettes et précises, déposa sur son autel, non pas un agneau, mais <strong>des</strong> produits<br />

de son verger. Aucun signe du ciel ne vint témoigner que son offrande était agréée. Abel le supplia de<br />

s’approcher de Dieu de la façon requise, mais il ne se montra que plus obstiné à en faire à sa guise. Étant<br />

l’aîné, il jugeait qu’il n’avait pas de leçons à recevoir de son frère, et méprisa ses conseils.<br />

Caïn s’était approché de Dieu le murmure sur les lèvres et l’incrédulité au cœur à l’égard de<br />

l’expiation promise et de la nécessité <strong>des</strong> sacrifices. Son offrande n’impliquait aucun aveu de ses fautes.<br />

Ainsi que beaucoup de nos contemporains, c’était pour lui un acte de faiblesse que de suivre<br />

scrupuleusement les directions divines et d’attendre son salut uniquement d’un Sauveur à venir.<br />

Déterminé à conserver son indépendance, fort de ses mérites, au lieu de s’approcher de Dieu avec un<br />

agneau dont le sang se fût mêlé à son offrande, il avait apporté du fruit de son travail. Par ce geste, il<br />

pensait offrir à Dieu un hommage qui lui assurât son approbation. Il avait obéi, il est vrai, en érigeant<br />

son autel. Il avait encore obéi en apportant une offrande; mais cette obéissance était incomplète. Il y<br />

manquait l’élément essentiel: l’aveu du besoin d’un Rédempteur.<br />

39

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!