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La Tragédie des Siècles par E.G. White

La Tragédie des Siècles esquisse dès la préhistoire, un conflit spirituel et son étendue universelle – en répondant aux questions de l’amour, la nature humaine, les malédictions et bénédictions générationnelles et le voyage de la vie. Prenant le lecteur derrière le rideau pour déterrer des mystères du passé et même l'avenir, se révèlent les caractères des personnes nées dans des circonstances sombres et pénibles – leur défauts tragiques ou vertus dignes. Maintes et maintes fois, l'intervention surnaturelle façonne dynamiquement leurs cours, tandis que leurs choix, pour le meilleur ou pour le pire, font une empreinte ineffaçable sur leurs descendants. Il distingue les personnes dans l'attente d'un futur espoir, embrassant tenacement des promesses de changement de vie.

La Tragédie des Siècles esquisse dès la préhistoire, un conflit spirituel et son étendue universelle – en répondant aux questions de l’amour, la nature humaine, les malédictions et bénédictions générationnelles et le voyage de la vie. Prenant le lecteur derrière le rideau pour déterrer des mystères du passé et même l'avenir, se révèlent les caractères des personnes nées dans des circonstances sombres et pénibles – leur défauts tragiques ou vertus dignes. Maintes et maintes fois, l'intervention surnaturelle façonne dynamiquement leurs cours, tandis que leurs choix, pour le meilleur ou pour le pire, font une empreinte ineffaçable sur leurs descendants. Il distingue les personnes dans l'attente d'un futur espoir, embrassant tenacement des promesses de changement de vie.

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<strong>La</strong> <strong>Tragédie</strong> <strong>des</strong> <strong>Siècles</strong><br />

l’homme, cachait en réalité une pensée d’amour. Elle constitue une discipline rendue nécessaire à la<br />

nature humaine. Elle doit servir à brider ses appétits et ses passions, et l’aider ainsi à se maîtriser. Elle<br />

entre dans le grand plan de Dieu pour racheter l’homme de la dégradation et de la ruine.<br />

L’avertissement donné à nos premiers <strong>par</strong>ents: « Le jour où tu en mangeras, tu mourras<br />

certainement » (Genèse 2:17) n’implique pas qu’ils mourraient le jour même de la désobéissance, mais<br />

qu’en ce jour-là, la sentence irrévocable serait prononcée. L’immortalité leur était promise à condition<br />

qu’ils obéissent. <strong>La</strong> transgression commise, ils perdaient la vie éternelle. Le jour même de leur premier<br />

péché, ils étaient voués à une mort certaine. Pour prolonger indéfiniment sa vie, l’homme n’aurait eu<br />

qu’à continuer de manger de l’arbre de vie. Privé de ce fruit, sa vitalité allait subir une déperdition<br />

graduelle, pour aboutir à la décrépitude et à la mort. L’espoir de Satan était qu’Adam et Ève<br />

continueraient à manger du fruit de l’arbre de vie, de façon à perpétuer une existence désormais<br />

malheureuse. Mais l’homme n’eut pas plutôt désobéi que <strong>des</strong> anges furent envoyés pour lui interdire<br />

l’accès à l’arbre de vie. <strong>La</strong> lumière qui flamboyait autour d’eux avait l’ap<strong>par</strong>ence d’une épée étincelante.<br />

Aucun membre de la famille d’Adam n’a donc pu manger de ce fruit. Ainsi, il n’existe pas de pécheurs<br />

immortels.<br />

Envisageant le déluge de maux qui a submergé le monde à la suite de la transgression originelle,<br />

bien <strong>des</strong> personnes déclarent que ces effroyables conséquences ne sont nullement en rapport avec un<br />

péché aussi minime. Elles en prennent prétexte pour incriminer la sagesse et la justice de Dieu. Si elles<br />

voulaient envisager cette question de plus près, elles verraient leur erreur. Ayant créé l’homme à son<br />

image, exempt de péché et <strong>des</strong>tiné à « remplir la terre » d’êtres peu inférieurs aux anges, Dieu ne pouvait<br />

permettre qu’elle se peuplât d’une race rebelle à ses lois. Il fallait donc la mettre à l’épreuve. Or, le fait<br />

que cette épreuve était extrêmement légère montre non seulement la bonté du Créateur, mais aussi<br />

l’énorme gravité de la désobéissance de l’homme.<br />

En revanche, si Adam avait été soumis à une restriction pénible, bien <strong>des</strong> gens se seraient livrés<br />

au mal, en disant: Ceci n’est qu’une peccadille; Dieu ne s’occupe pas de fautes aussi minimes. Des péchés<br />

que l’on considère comme véniels et n’encourant pas la réprobation <strong>des</strong> hommes seraient commis sans<br />

remords de conscience. Dieu a ainsi fait voir qu’il a horreur du péché à quelque degré que ce soit... Ève<br />

se trompait en croyant le contraire. En mangeant du fruit défendu, et en poussant son mari à l’imiter, elle<br />

a attiré sur le monde <strong>des</strong> maux sans nombre. Qui saurait prévoir, au moment de la tentation, les terribles<br />

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