La Tragédie des Siècles par E.G. White

La Tragédie des Siècles esquisse dès la préhistoire, un conflit spirituel et son étendue universelle – en répondant aux questions de l’amour, la nature humaine, les malédictions et bénédictions générationnelles et le voyage de la vie. Prenant le lecteur derrière le rideau pour déterrer des mystères du passé et même l'avenir, se révèlent les caractères des personnes nées dans des circonstances sombres et pénibles – leur défauts tragiques ou vertus dignes. Maintes et maintes fois, l'intervention surnaturelle façonne dynamiquement leurs cours, tandis que leurs choix, pour le meilleur ou pour le pire, font une empreinte ineffaçable sur leurs descendants. Il distingue les personnes dans l'attente d'un futur espoir, embrassant tenacement des promesses de changement de vie. La Tragédie des Siècles esquisse dès la préhistoire, un conflit spirituel et son étendue universelle – en répondant aux questions de l’amour, la nature humaine, les malédictions et bénédictions générationnelles et le voyage de la vie. Prenant le lecteur derrière le rideau pour déterrer des mystères du passé et même l'avenir, se révèlent les caractères des personnes nées dans des circonstances sombres et pénibles – leur défauts tragiques ou vertus dignes. Maintes et maintes fois, l'intervention surnaturelle façonne dynamiquement leurs cours, tandis que leurs choix, pour le meilleur ou pour le pire, font une empreinte ineffaçable sur leurs descendants. Il distingue les personnes dans l'attente d'un futur espoir, embrassant tenacement des promesses de changement de vie.

30.09.2016 Views

La Tragédie des Siècles commandements divins. Satan prétendait avoir retiré un grand profit du fruit défendu; mais il avait soin de taire le fait que, pour cette raison même, il avait été expulsé du ciel. Plongé par le péché dans un malheur sans bornes, il cachait son affreux sort pour entraîner l’homme avec lui. De même aujourd’hui, le faux croyant voile son vrai caractère. Ses prétentions à la sainteté ne font que le rendre plus dangereux. Il fait l’œuvre de Satan et conseille à ses semblables d’en faire autant, et cela pour leur ruine éternelle. Ève crut sincèrement aux paroles de Lucifer. C’est ce qui la perdit. Elle tomba pour avoir manqué de confiance en la parole de Dieu. Au jour du jugement, les hommes ne seront pas condamnés pour avoir consciencieusement cru au mensonge, mais pour avoir douté de la vérité ou négligé de la connaître. Il faut mettre tout son cœur à la recherche de la vérité. Les exemples donnés dans la Parole de Dieu ont pour but de nous avertir, de nous instruire, et de nous préserver de la séduction. Les négliger, c’est marcher à sa perte. Soyons certains que tout ce qui contredit cette Parole procède de Satan. Ses sophismes ont beau affirmer le contraire, il est toujours fatal de désobéir à Dieu. Le serpent se met à cueillir du fruit défendu et le dépose dans les mains d’Ève. Elle accepte, comme malgré elle, et alors le tentateur lui rappelle ses propres paroles: Dieu a défendu d’y toucher sous peine de mort. Ève ne remarque aucun mauvais résultat de son acte, elle devient plus hardie. Voyant que le fruit de l’arbre est bon à manger, agréable à la vue, et qu’il est désirable, puisqu’il peut donner l’intelligence, elle en prend et en mange. Le goût en est excellent. Elle croit ressentir en elle une force vivifiante, et s’imagine entrer dans une sphère plus élevée. Et maintenant qu’elle a désobéi, elle va devenir, entre les mains de Satan, l’instrument de la perte de son mari. Sous l’empire d’une étrange fascination, elle se rend auprès d’Adam et lui raconte tout ce qui s’est passé. Un voile de tristesse mêlée d’étonnement et d’alarme envahit le visage d’Adam. Il répond à sa femme: Le mystérieux serpent doit être l’adversaire contre lequel on nous a mis en garde. En conséquence, d’après la sentence divine, tu devras mourir. Pour toute réponse, Ève l’engage vivement à manger de ce fruit, en lui répétant les paroles du serpent: « Vous ne mourrez certainement pas. » Ce doit être vrai, dit-elle, car je ne ressens aucun signe du déplaisir de Dieu. Au contraire, j’éprouve une sensation délicieuse, qui anime tout mon être d’une vie nouvelle, semblable à celle des messagers célestes. 25

La Tragédie des Siècles Adam comprend que sa femme a violé le commandement de Dieu et foulé aux pieds la seule défense qui leur ait été imposée pour éprouver leur fidélité et leur amour. Une lutte terrible se livre en lui. Il est consterné de voir Ève devenue victime du tentateur. Mais l’acte fatal est commis, et il va falloir qu’il se sépare de celle dont la société fait sa joie. Comment s’y résigner? Oh! Adam, tu as joui de la compagnie de Dieu et des anges; tu as contemplé la gloire du Créateur, tu sais la haute destinée réservée à ta race si elle demeure fidèle! Et tous ces bienfaits, tous ces privilèges s’éclipseraient devant la crainte de perdre ta compagne! En effet, son affection pour Ève prime tout: elle surpasse son amour, sa gratitude et sa fidélité envers le Créateur. N’est-elle pas, se dit-il, une partie de mon être, et puis-je supporter la pensée d’en être séparé? Il ne lui vient pas à l’idée que la puissance infinie qui l’a tiré de la poudre, qui a fait de lui un être vivant et magnifique, et dont l’amour lui a donné cette compagne, peut la lui remplacer. Et il se décide à partager son sort. Si elle doit mourir, il mourra avec elle. Après tout, se dit-il, les paroles du sage serpent ne pourraientelles pas être vraies? Ève est devant lui aussi ravissante et, apparemment, aussi innocente qu’auparavant. Elle lui manifeste même un amour plus vif que jamais. Aucun signe de mort ne paraît sur ses traits. Adam se résout à braver les conséquences de son acte. Il saisit le fruit et le dévore. Son péché consommé, il a tout d’abord l’impression qu’il entre dans une sphère plus élevée. Bientôt, cependant, la pensée de sa faute le remplit de terreur. L’atmosphère, qui avait toujours été douce et uniforme, paraît glaciale au couple désobéissant, leur vêtement lumineux disparaît. N’osant se présenter dévêtus devant Dieu et devant les anges, ils se mettent à façonner quelques ajustements. En outre, l’amour et la paix qui, jusqu’alors, ont été leur partage, font place à un sentiment de culpabilité et de désenchantement, à une frayeur de l’avenir. Notre premier père, qui commence à se rendre compte du vrai caractère de sa faute, reproche à sa femme de s’être follement éloignée de lui et laissé séduire par le serpent. Ils se rassurent, néanmoins, à l’idée que celui qui les a, jusque-là, comblés de tant de bontés, pardonnera leur unique transgression, ou que leur châtiment sera moins inflexible qu’ils ne le craignent. Satan triomphe de son succès. Il a poussé la femme à manquer de confiance en Dieu, à douter de sa sagesse, à transgresser sa loi. Par elle, il a consommé la chute d’Adam. Mais le Législateur suprême se prépare à faire connaître aux coupables les conséquences de leur transgression. Sa divine présence apparaît dans le jardin. Dans son innocence et sa sainteté, le premier couple avait salué avec joie l’approche du Créateur. Mais maintenant, frappés 26

<strong>La</strong> <strong>Tragédie</strong> <strong>des</strong> <strong>Siècles</strong><br />

commandements divins. Satan prétendait avoir retiré un grand profit du fruit défendu; mais il avait soin<br />

de taire le fait que, pour cette raison même, il avait été expulsé du ciel. Plongé <strong>par</strong> le péché dans un<br />

malheur sans bornes, il cachait son affreux sort pour entraîner l’homme avec lui. De même aujourd’hui,<br />

le faux croyant voile son vrai caractère. Ses prétentions à la sainteté ne font que le rendre plus dangereux.<br />

Il fait l’œuvre de Satan et conseille à ses semblables d’en faire autant, et cela pour leur ruine éternelle.<br />

Ève crut sincèrement aux <strong>par</strong>oles de Lucifer. C’est ce qui la perdit. Elle tomba pour avoir manqué<br />

de confiance en la <strong>par</strong>ole de Dieu. Au jour du jugement, les hommes ne seront pas condamnés pour avoir<br />

consciencieusement cru au mensonge, mais pour avoir douté de la vérité ou négligé de la connaître. Il<br />

faut mettre tout son cœur à la recherche de la vérité. Les exemples donnés dans la Parole de Dieu ont<br />

pour but de nous avertir, de nous instruire, et de nous préserver de la séduction. Les négliger, c’est<br />

marcher à sa perte. Soyons certains que tout ce qui contredit cette Parole procède de Satan. Ses sophismes<br />

ont beau affirmer le contraire, il est toujours fatal de désobéir à Dieu.<br />

Le serpent se met à cueillir du fruit défendu et le dépose dans les mains d’Ève. Elle accepte,<br />

comme malgré elle, et alors le tentateur lui rappelle ses propres <strong>par</strong>oles: Dieu a défendu d’y toucher sous<br />

peine de mort. Ève ne remarque aucun mauvais résultat de son acte, elle devient plus hardie. Voyant que<br />

le fruit de l’arbre est bon à manger, agréable à la vue, et qu’il est désirable, puisqu’il peut donner<br />

l’intelligence, elle en prend et en mange. Le goût en est excellent. Elle croit ressentir en elle une force<br />

vivifiante, et s’imagine entrer dans une sphère plus élevée. Et maintenant qu’elle a désobéi, elle va<br />

devenir, entre les mains de Satan, l’instrument de la perte de son mari. Sous l’empire d’une étrange<br />

fascination, elle se rend auprès d’Adam et lui raconte tout ce qui s’est passé.<br />

Un voile de tristesse mêlée d’étonnement et d’alarme envahit le visage d’Adam. Il répond à sa<br />

femme: Le mystérieux serpent doit être l’adversaire contre lequel on nous a mis en garde. En<br />

conséquence, d’après la sentence divine, tu devras mourir. Pour toute réponse, Ève l’engage vivement à<br />

manger de ce fruit, en lui répétant les <strong>par</strong>oles du serpent: « Vous ne mourrez certainement pas. » Ce doit<br />

être vrai, dit-elle, car je ne ressens aucun signe du déplaisir de Dieu. Au contraire, j’éprouve une sensation<br />

délicieuse, qui anime tout mon être d’une vie nouvelle, semblable à celle <strong>des</strong> messagers célestes.<br />

25

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!