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La Tragédie des Siècles par E.G. White

La Tragédie des Siècles esquisse dès la préhistoire, un conflit spirituel et son étendue universelle – en répondant aux questions de l’amour, la nature humaine, les malédictions et bénédictions générationnelles et le voyage de la vie. Prenant le lecteur derrière le rideau pour déterrer des mystères du passé et même l'avenir, se révèlent les caractères des personnes nées dans des circonstances sombres et pénibles – leur défauts tragiques ou vertus dignes. Maintes et maintes fois, l'intervention surnaturelle façonne dynamiquement leurs cours, tandis que leurs choix, pour le meilleur ou pour le pire, font une empreinte ineffaçable sur leurs descendants. Il distingue les personnes dans l'attente d'un futur espoir, embrassant tenacement des promesses de changement de vie.

La Tragédie des Siècles esquisse dès la préhistoire, un conflit spirituel et son étendue universelle – en répondant aux questions de l’amour, la nature humaine, les malédictions et bénédictions générationnelles et le voyage de la vie. Prenant le lecteur derrière le rideau pour déterrer des mystères du passé et même l'avenir, se révèlent les caractères des personnes nées dans des circonstances sombres et pénibles – leur défauts tragiques ou vertus dignes. Maintes et maintes fois, l'intervention surnaturelle façonne dynamiquement leurs cours, tandis que leurs choix, pour le meilleur ou pour le pire, font une empreinte ineffaçable sur leurs descendants. Il distingue les personnes dans l'attente d'un futur espoir, embrassant tenacement des promesses de changement de vie.

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<strong>La</strong> <strong>Tragédie</strong> <strong>des</strong> <strong>Siècles</strong><br />

ses exigences, l’homme restait <strong>par</strong>faitement libre d’obéir ou de désobéir. Il jouissait de la société de Dieu<br />

et <strong>des</strong> saints anges; mais il ne pouvait être en état d’éternelle sécurité, tant que sa fidélité n’avait pas été<br />

mise à l’épreuve. Ainsi, dès le début, une restriction lui fut imposée, qui mit une bride à l’égoïsme, cette<br />

passion fatale qui avait causé la perte de Satan.<br />

L’arbre de la connaissance placé au milieu du jardin, près de l’arbre de vie, devait servir à<br />

éprouver l’obéissance et la reconnaissance de nos premiers <strong>par</strong>ents. Admis à manger librement du fruit<br />

de tous les autres arbres, ils ne pouvaient, sous peine de mort, goûter à celui-là. S’ils triomphaient de<br />

l’épreuve, ils seraient finalement soustraits à la puissance de l’ennemi, et demeureraient à perpétuité dans<br />

la faveur de Dieu. Il n’existe pas de gouvernement sans lois. L’une <strong>des</strong> conditions indispensables de<br />

l’existence de l’homme était, en sa qualité de sujet, l’obéissance aux lois de Dieu. Adam aurait pu être<br />

créé incapable de les transgresser. Le Créateur aurait pu empêcher sa main de toucher au fruit défendu.<br />

Privé de la faculté de choisir, l’homme n’aurait pas été un être libre, mais un simple automate. Son<br />

obéissance aurait été forcée et non volontaire. Adam n’aurait pas pu se former un caractère. D’ailleurs,<br />

ce système eût été contraire aux voies de Dieu à l’égard <strong>des</strong> habitants <strong>des</strong> autres mon<strong>des</strong>, et ce mode<br />

d’existence, indigne d’un être intelligent, eût fortifié l’accusation d’arbitraire lancée <strong>par</strong> Satan contre le<br />

gouvernement divin.<br />

Dieu avait fait l’homme droit, doué de nobles facultés, et sans penchant au mal. Il l’avait gratifié<br />

d’une haute intelligence: tout l’engageait à demeurer fidèle à son Créateur. Une obéissance <strong>par</strong>faite et<br />

perpétuelle, telle était la condition d’une éternelle félicité. A ce prix, il pouvait avoir libre accès à l’arbre<br />

de vie. <strong>La</strong> demeure de nos premiers <strong>par</strong>ents devait servir de modèle à celles de leurs <strong>des</strong>cendants, au fur<br />

et à mesure que ceux-ci prendraient possession de la terre. Ce foyer, orné <strong>par</strong> la main de Dieu, n’était pas<br />

un palais. Dans leur vanité, les hommes se plaisent à habiter <strong>des</strong> demeures somptueuses. Ils mettent leur<br />

gloire dans les ouvrages de leurs mains. Mais Dieu plaça Adam dans un jardin. Ce jardin, qui devait lui<br />

servir d’habitation, avait pour dôme le ciel bleu, pour plancher un tapis de verdure émaillé de fleurs<br />

délicates, et pour dais les branches feuillues d’arbres majestueux. Aux <strong>par</strong>ois étaient suspendus comme<br />

ornements les magnifiques produits du divin Artiste.<br />

Ce décor offert au premier couple dans son innocence renferme une leçon pour les hommes de<br />

tous les temps. Le vrai bonheur n’est pas dans les satisfactions de la vanité et du luxe, mais dans la<br />

communion avec Dieu, au sein de ses œuvres admirables. Si les hommes recherchaient moins l’artificiel<br />

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