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La Tragédie des Siècles par E.G. White

La Tragédie des Siècles esquisse dès la préhistoire, un conflit spirituel et son étendue universelle – en répondant aux questions de l’amour, la nature humaine, les malédictions et bénédictions générationnelles et le voyage de la vie. Prenant le lecteur derrière le rideau pour déterrer des mystères du passé et même l'avenir, se révèlent les caractères des personnes nées dans des circonstances sombres et pénibles – leur défauts tragiques ou vertus dignes. Maintes et maintes fois, l'intervention surnaturelle façonne dynamiquement leurs cours, tandis que leurs choix, pour le meilleur ou pour le pire, font une empreinte ineffaçable sur leurs descendants. Il distingue les personnes dans l'attente d'un futur espoir, embrassant tenacement des promesses de changement de vie.

La Tragédie des Siècles esquisse dès la préhistoire, un conflit spirituel et son étendue universelle – en répondant aux questions de l’amour, la nature humaine, les malédictions et bénédictions générationnelles et le voyage de la vie. Prenant le lecteur derrière le rideau pour déterrer des mystères du passé et même l'avenir, se révèlent les caractères des personnes nées dans des circonstances sombres et pénibles – leur défauts tragiques ou vertus dignes. Maintes et maintes fois, l'intervention surnaturelle façonne dynamiquement leurs cours, tandis que leurs choix, pour le meilleur ou pour le pire, font une empreinte ineffaçable sur leurs descendants. Il distingue les personnes dans l'attente d'un futur espoir, embrassant tenacement des promesses de changement de vie.

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<strong>La</strong> <strong>Tragédie</strong> <strong>des</strong> <strong>Siècles</strong><br />

Rébecca se repentit amèrement <strong>des</strong> mauvais conseils qu’elle avait donnés à son fils: son acte eut pour<br />

effet de l’en sé<strong>par</strong>er à toujours. Elle ne devait, en effet, plus revoir son visage, et Jacob, dès lors, ne<br />

connut plus que le remords. Il avait péché contre son père, contre son frère, contre son âme et contre<br />

Dieu. En une seule heure, il s’était condamné à toute une vie de regrets, surtout lorsque, <strong>des</strong> années plus<br />

tard, l’inconduite de ses fils vint assombrir son existence.<br />

A peine Jacob était-il sorti de la tente de son père qu’Ésaü rentra de la chasse. Quoiqu’il eût<br />

aliéné son droit d’aînesse et confirmé cet acte <strong>par</strong> un serment solennel, il était maintenant déterminé,<br />

quelles que fussent les prérogatives de son frère, à en réclamer le profit. Aux grâces spirituelles du droit<br />

d’aînesse se rattachaient <strong>des</strong> bienfaits d’ordre temporel, tels que la primauté et une double <strong>par</strong>t dans<br />

l’héritage paternel, les seuls qu’Ésaü pût apprécier. « Que mon père se lève, dit-il, et qu’il mange de la<br />

chasse de son fils afin que son âme me bénisse. »<br />

Ému, surpris, terrifié, le vieillard aveugle apprend la mystification dont il vient d’être la victime.<br />

Son espoir, si longtemps caressé, est réduit à néant. En outre, il sympathise profondément avec le<br />

désappointement de son fils aîné. Mais soudain, il sent s’imposer à lui la conviction que c’est Dieu qui<br />

vient de dissiper son projet et de permettre la chose même qu’il a si longtemps voulu empêcher. Il se<br />

souvient <strong>des</strong> <strong>par</strong>oles de l’ange à Rébecca et, malgré la faute dont Jacob vient de se rendre coupable, il<br />

reconnaît que celui-ci est le plus digne de réaliser le <strong>des</strong>sein de Dieu. Du reste, en bénissant Jacob, n’at-il<br />

pas ressenti en lui la puissance de l’Esprit divin? En présence de tous ces faits, il ratifie la bénédiction<br />

qu’il a tout à l’heure inconsciemment donnée à Jacob: « Je l’ai béni... ainsi donc il restera béni. » (Genèse<br />

27:33)<br />

Ésaü avait fait peu de cas de la bénédiction tant qu’elle semblait à sa portée. Maintenant qu’elle<br />

lui échappe pour toujours, il la désire de toute la puissance de sa nature impulsive et passionnée. Sa<br />

douleur, mêlée de rage, éclate en un cri amer et terrible: « Bénis moi, moi aussi, mon père!... N’astu point<br />

réservé une bénédiction pour moi? » Hélas! la promesse donnée ne pouvait être rappelée. Le droit<br />

d’aînesse, follement abandonné <strong>par</strong> lui, ne pouvait plus être récupéré. « Pour un plat », pour la satisfaction<br />

momentanée d’un appétit qui n’avait jamais connu de frein, Ésaü a vendu son héritage, et maintenant<br />

qu’il reconnaît sa folie, il est trop tard. « Voulant obtenir la bénédiction paternelle, il fut repoussé; car,<br />

bien qu’il l’eût demandée avec larmes, il ne put faire changer son père de résolution. » (Hébreux 12:16,<br />

17) Ésaü n’était pas exclu de la grâce divine qui s’obtient <strong>par</strong> la conversion. Mais le droit d’aînesse ne<br />

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