La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne. raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme Enter a tag and hit enter Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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Par un récent décret, le pape venait d’accorder une indulgence à tous ceux qui graviraient à genoux l’ " escalier de Pilate " , qu’on prétendait être celui — miraculeusement transféré de Jérusalem à Rome — par lequel notre Sauveur était descendu en quittant le tribunal romain. Luther en faisait dévotement l’ascension, quand, tout à coup, la parole du prophète Habakuk, que Paul a répétée, retentit dans son coeur comme un tonnerre : " Le juste vivra par la foi. " (Romains 1 : 17.) Se relevant brusquement, il s’éloigna honteux et bouleversé. Cette parole impressionna toujours son âme. Dès ce moment, il vit plus clairement que jamais combien il est erroné de chercher le salut dans les oeuvres. Il comprit aussi la nécessité de la foi aux mérites de Jésus-Christ. Ses yeux étaient dessillés, et cela pour toujours, sur les égarements de la papauté. En détournant son visage de la ville de Rome, il en avait détourné son coeur, et, à partir de ce jour, l’abîme qui l’en séparait devait aller en s’élargissant jusqu’à la séparation complète. A son retour de la ville éternelle, Luther reçut de l’université de Wittenberg le grade de docteur en théologie. Il pouvait désormais se consacrer plus que jamais à l’étude des saintes Ecritures qu’il chérissait. Il avait fait le voeu solennel d’étudier avec soin et de prêcher fidèlement tous les jours de sa vie la Parole de Dieu, et non les décisions et les doctrines des papes. Il n’était plus simplement moine ni professeur, mais héraut autorisé des Livres saints. Appelé à être berger du troupeau de Dieu, d’un troupeau ayant faim et soif de vérité, le nouveau docteur déclarait hautement que le chrétien ne peut recevoir d’autre doctrine que celle qui repose sur les Ecrits sacrés. Cette affirmation sapait la suprématie du pape. Elle contenait le principe vital de la réforme. Voyant combien il est dangereux d’accorder plus de crédit aux théories humaines qu’à la Parole de Dieu, Luther attaquait hardiment l’incrédulité spéculative des savants, et combattait à la fois la philosophie et la théologie qui, en Europe, dominaient les esprits. Il dénonçait ces études non seulement comme inutiles, mais comme pernicieuses, et s’efforçait de détourner ses auditeurs des sophismes des docteurs pour attirer leur attention sur les vérités éternelles exposées par les prophètes et les apôtres. Les foules suspendues aux lèvres du jeune docteur entendaient un message d’une douceur inconnue. Jamais de telles paroles n’avaient encore frappé leurs oreilles. L’heureuse nouvelle de l’amour d’un Sauveur, l’assurance du pardon et de la paix par la foi en son sang expiatoire 91

éjouissaient les cœurs et y versaient une espérance immortelle. La lumière qui brillait à Wittenberg devait rayonner jusqu’aux extrémités de la terre, et son éclat s’intensifier jusqu’à la fin des temps. Comme le conflit entre la lumière et les ténèbres est irréductible, ainsi il n’y a pas d’entente possible entre la vérité et l’erreur. Proclamer, établir l’une, c’est attaquer et renverser l’autre. Notre Sauveur a dit lui-même : " Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. " (Matthieu 10 : 34.) Au début de la Réforme, Luther disait : " Dieu ne me conduit pas ; il me pousse, il m’enlève. Je ne suis pas maître de moi-même. Je voudrais vivre dans le repos ; mais je suis précipité au milieu du tumulte et des révolutions. " Il allait maintenant être jeté dans l’arène. L’Eglise romaine avait fait trafic de la grâce de Dieu. Les tables des changeurs s’étaient dressées auprès des autels, et l’air retentissait des éclats de voix des vendeurs et des acheteurs. Sous prétexte de réunir des fonds en vue de l’érection de la basilique de St-Pierre, à Rome, le pape avait ordonné la vente publique des indulgences. Avec le prix du crime, et sur la pierre angulaire de l’iniquité, on érigeait un temple à Dieu. Mais l’expédient même dont Rome se servait allait asséner un coup mortel à sa puissance et à sa grandeur. Ce trafic allait susciter à la papauté son ennemi le plus résolu et le plus redoutable, et déclencher une bataille qui allait ébranler le trône papal au point de faire chanceler la triple couronne sur la tête du souverain pontife. C’est Jean Tetzel qui fut choisi pour la vente des indulgences en Allemagne. Convaincu de délits inavouables contre la société et contre la loi de Dieu, il avait réussi à se soustraire au juste châtiment de ses crimes. Il fut désigné pour exécuter les projets intéressés et sacrilèges du Saint- Siège. Débitant des histoires invraisemblables et des contes merveilleus, il trompait effrontément un peuple ignorant, crédule et superstitieux, qui, s’il avait été en possession de la Parole de Dieu, ne se serait pas laissé abuser de la sorte. Mais on avait privé les gens des saintes Ecritures pour les tenir sous le joug de la papauté et les employer à accroître les richesses et la puissance des dignitaires de 1’Eglise. Tetzel entrait dans une localité précédé d’un héraut qui criait : Nous vous apportons la grâce de Dieu et du Saint-Père. " Et le peuple d’accueillir l’imposteur comme s’il avait été Dieu lui- 92

éjouissaient les cœurs et y versaient une espérance immortelle. <strong>La</strong> lumière qui brillait à<br />

Wittenberg devait rayonner jusqu’aux extrémités de la terre, et son éclat s’intensifier jusqu’à la fin<br />

des temps.<br />

Comme le conflit entre la lumière et les ténèbres est irréductible, ainsi il n’y a pas d’entente<br />

possible entre la vérité et l’erreur. Proclamer, établir l’une, c’est attaquer et renverser l’autre. Notre<br />

Sauveur a dit lui-même : " Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. " (Matthieu 10 : 34.)<br />

Au début de la Réforme, Luther disait : " Dieu ne me conduit pas ; il me pousse, il m’enlève. Je ne<br />

suis pas maître de moi-même. Je voudrais vivre dans le repos ; mais je suis précipité au milieu du<br />

tumulte et des révolutions. " Il allait maintenant être jeté dans l’arène.<br />

L’Eglise romaine avait fait trafic de la grâce de Dieu. Les tables des changeurs s’étaient<br />

dressées auprès des autels, et l’air retentissait des éclats de voix des vendeurs et des acheteurs.<br />

Sous prétexte de réunir des fonds en vue de l’érection de la basilique de St-Pierre, à Rome, le pape<br />

avait ordonné la vente publique des indulgences. Avec le prix du crime, et sur la pierre angulaire<br />

de l’iniquité, on érigeait un temple à Dieu. Mais l’expédient même dont Rome se servait allait<br />

asséner un coup mortel à sa puissance et à sa grandeur. Ce trafic allait susciter à la papauté son<br />

ennemi le plus résolu et le plus redoutable, et déclencher une bataille qui allait ébranler le trône<br />

papal au point de faire chanceler la triple couronne sur la tête du souverain pontife.<br />

C’est Jean Tetzel qui fut choisi pour la vente des indulgences en Allemagne. Convaincu de<br />

délits inavouables contre la société et contre la loi de Dieu, il avait réussi à se soustraire au juste<br />

châtiment de ses crimes. Il fut désigné pour exécuter les projets intéressés et sacrilèges du Saint-<br />

Siège. Débitant des histoires invraisemblables et des contes merveilleus, il trompait effrontément<br />

un peuple ignorant, crédule et superstitieux, qui, s’il avait été en possession de la Parole de Dieu,<br />

ne se serait pas laissé abuser de la sorte. Mais on avait privé les gens des saintes Ecritures pour les<br />

tenir sous le joug de la papauté et les employer à accroître les richesses et la puissance des<br />

dignitaires de 1’Eglise.<br />

Tetzel entrait dans une localité précédé d’un héraut qui criait : Nous vous apportons la grâce<br />

de Dieu et du Saint-Père. " Et le peuple d’accueillir l’imposteur comme s’il avait été Dieu lui-<br />

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