La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne. raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme Enter a tag and hit enter Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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CHAPITRE 7 : Au Carrefour des Rues Suscité à son heure pour réformer 1’Eglise et éclairer le monde, Martin Luther a joué le rôle le plus considérable dans le grand mouvement réformateur du seizième siècle. Zélé, ardent, pieux, ne connaissant aucune crainte sinon celle de Dieu, il n’admettait d’autre base de foi que les saintes Ecritures. Comme les premiers hérauts de l’Evangile, Luther naquit dans la pauvreté. Ses premières années s’écoulèrent dans l’humble chaumière d’un mineur allemand. Son père, qui gagnait péniblement de quoi subvenir à ses études, désirait en faire un avocat. Mais Dieu le destinait à participer à la construction du vaste temple qui s’élevait lentement depuis des siècles. Une jeunesse indigente et une sévère discipline furent l’école par laquelle la Sagesse infinie le prépara en vue de son importante carrière. Son père était un homme honnête, résolu, courageux, franc, à la fois intelligent et judicieux, obéissant à ses convictions sans s’inquiéter des conséquences. Son grandbon sens l’avait mis en défiance à l’égard de la vie monastique. Aussi lorsque son fils entra au couvent sans son autorisation, il en fut vivement peiné, et ne se réconcilia avec lui que deux ans plus tard, sans avoir changé d’opinion. Les parents de Luther veillaient avec soin sur l’éducation de leurs enfants, s’efforçant de les instrnire dans la connaissance de Dieu et de les guider dans la pratique des vertus chrétiennes. Souvent, le jeune homme entendait son père demander dans ses prières que son enfant restât fidèle à Dieu et qu’il contribuât un jour à l’avancement de son règne. Saisissant avec empressement toutes les occasions de s’instruire compatibles avec leur vie de labeur, le père et la mère travaillaient sans relâche à préparer leurs enfants en vue d’une vie pieuse et utile. Leur fermeté et leur énergie les portaient parfois à des excès de sévérité. Toutefois, le futur réformateur trouva plus tard, dans cette discipline, plus à apprécier qu’à blâmer. Il n’en put dire autant de ses premières années de classe où il fut traité avec dureté, quelquefois même avec violence. La pauvreté de ses parents obligea le jeune Luther — qui avait quitté la maison paternelle pour aller étudier dans une autre ville — à chanter devant les maisons, pour obtenir de la nourriture et de l’argent. Les moroses superstitions de l’époque à travers lesquelles il envisageait l’avenir jetaient l’effroi dans son coeur. Et c’est en tremblant, en proie à une terreur constante, qu’il se représentait Dieu — non comme un tendre Père céleste — mais comme un être sévère, un juge 87

impitoyable, un cruel tyran. En dépit de tant d’obstacles et de causes de découragement, il allait hardiment de l’avant à la conquête de l’idéal moral et intellectuel vers lequel il se sentait attiré. Sa soif de connaissances et la tournure pratique de son esprit lui faisaient préférer le solide et l’utile au clinquant et au superficiel. Entré à dix-huit ans à l’université, il vit sa condition s’améliorer considérablement, et ses perspectives devenir meilleures. Grâce à leur savoir-faire et à leur industrie, ses parents avaient acquis une honnête aisance et purent dès lors subvenir à tous ses besoins. De plus, l’influence d’amis judicieux avait heureusement atténué la tendance au pessimisme qu’il devait à sa première éducation. S’appliquant à l’étude des bons auteurs, il s’appropria leurs meilleures pensées et fit sienne la sagesse des sages. Très tôt, sous la dure discipline de ses anciens maîtres, il avait fait naître de grandes espérances. Mais lorsqu’il se trouva dans une ambiance favorable, son esprit se développa rapidement. Une excellente mémoire, une imagination vive, une grande force de raisonnement et une application inlassable le distinguèrent bientôt au milieu de ses condisciples. La discipline de l’école mûrit son jugement et le prépara en vue des conflits qui l’attendaient. La piété naïve et précoce qui réchauffait son jeune coeur l’armait de persévérance dans ses desseins et lui inspirait une sincère humilité. Constamment conscient de son besoin des directions et du secours d’en haut, il commençait chacune de ses journées par la prière et vivait dans une attitude d’intercession. " Bien prier, avait-il coutume de dire, est plus qu’à moitié étudier. " (Voir Appendice (a18).) En parcourant la bibliothèque de l’université, Luther y trouva un exemplaire des saintes Ecritures en latin. Jamais il n’avait vu ce livre. Il en ignorait même l’existence. Il avait entendu lire, au service religieux, des fragments des évangiles et des épîtres, et il supposait que cela constituait toutes les Ecritures. Pour la première fois, il contemplait la Parole de Dieu dans sa totalité. C’est avec un étonnement mêlé de crainte qu’il tournait les pages sacrées. Le coeur battant, le pouls accéléré, il s’interrompait pour s’écrier : " Oh ! si Dieu voulait un jour me donner à moi un tel livre ! " Des rayons de lumière émanant du trône de Dieu révélaient au jeune étudiant entouré d’anges les trésors 3de la vérité. Il avait toujours craint d’offenser Dieu. Mais maintenant la conviction profonde de sa culpabilité s’emparait de sa conscience plus fortement que jamais. 88

impitoyable, un cruel tyran. En dépit de tant d’obstacles et de causes de découragement, il allait<br />

hardiment de l’avant à la conquête de l’idéal moral et intellectuel vers lequel il se sentait attiré. Sa<br />

soif de connaissances et la tournure pratique de son esprit lui faisaient préférer le solide et l’utile<br />

au clinquant et au superficiel.<br />

Entré à dix-huit ans à l’université, il vit sa condition s’améliorer considérablement, et ses<br />

perspectives devenir meilleures. Grâce à leur savoir-faire et à leur industrie, ses <strong>par</strong>ents avaient<br />

acquis une honnête aisance et purent dès lors subvenir à tous ses besoins. De plus, l’influence<br />

d’amis judicieux avait heureusement atténué la tendance au pessimisme qu’il devait à sa première<br />

éducation. S’appliquant à l’étude des bons auteurs, il s’appropria leurs meilleures pensées et fit<br />

sienne la sagesse des sages. Très tôt, sous la dure discipline de ses anciens maîtres, il avait fait<br />

naître de grandes espérances. Mais lorsqu’il se trouva dans une ambiance favorable, son esprit se<br />

développa rapidement. Une excellente mémoire, une imagination vive, une grande force de<br />

raisonnement et une application inlassable le distinguèrent bientôt au milieu de ses condisciples.<br />

<strong>La</strong> discipline de l’école mûrit son jugement et le pré<strong>par</strong>a en vue des conflits qui l’attendaient.<br />

<strong>La</strong> piété naïve et précoce qui réchauffait son jeune coeur l’armait de persévérance dans ses<br />

desseins et lui inspirait une sincère humilité. Constamment conscient de son besoin des directions<br />

et du secours d’en haut, il commençait chacune de ses journées <strong>par</strong> la prière et vivait dans une<br />

attitude d’intercession. " Bien prier, avait-il coutume de dire, est plus qu’à moitié étudier. " (Voir<br />

Appendice (a18).)<br />

En <strong>par</strong>courant la bibliothèque de l’université, Luther y trouva un exemplaire des saintes<br />

Ecritures en latin. Jamais il n’avait vu ce livre. Il en ignorait même l’existence. Il avait entendu<br />

lire, au service religieux, des fragments des évangiles et des épîtres, et il supposait que cela<br />

constituait toutes les Ecritures. Pour la première fois, il contemplait la Parole de Dieu dans sa<br />

totalité. C’est avec un étonnement mêlé de crainte qu’il tournait les pages sacrées. Le coeur battant,<br />

le pouls accéléré, il s’interrompait pour s’écrier : " Oh ! si Dieu voulait un jour me donner à moi<br />

un tel livre ! " Des rayons de lumière émanant du trône de Dieu révélaient au jeune étudiant entouré<br />

d’anges les trésors 3de la vérité. Il avait toujours craint d’offenser Dieu. Mais maintenant la<br />

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