La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne. raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme Enter a tag and hit enter Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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C’est lui qui avait transplanté d’Egypte en Canaan la vigne d’Israël. (Psaume 80 : 9.) dont sa main avait écarté les nations. Il l’avait entourée d’une haie. " Qu’y avait-il encore à faire à ma vigne que je n’aie pas fait pour elle ? " (Esaïe 5 : 1-4), s’écrie-t-il. Alors qu’elle avait produit seulement des grappes sauvages quand il en attendait des raisins, il était venu à elle en personne, espérant encore la sauver de la destruction. Infatigablement, il l’avait labourée, taillée, chérie. Trois années durant, le Dieu de gloire avait vécu parmi son peuple, " allant de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable " (Actes 10 : 38 ; Luc 4 : 18 ; Matthieu 11 : 5), pansant les cœurs meurtris, mettant en liberté les captifs, rendant la vue aux aveugles, guérissant les boiteux, purifiant les lépreux, ressuscitant les morts et annonçant la bonne nouvelle aux pauvres. A tous, sans distinction de classe, il avait adressé ce tendre appel : " Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. " (Matthieu 11 : 28.) Bien qu’on lui eût rendu le mal pour le bien, la haine pour sa bonté (Psaume 109 : 5), il n’en avait pas moins persévéré dans sa mission d’amour. Il n’avait repoussé aucun de ceux ui recherchaient sa grâce. Errant et sans abri, repoussé et méconnu, il avait vécu pour soulager la souffrance, suppliant les hommes d’accepter le don de la vie. Les vagues de la miséricorde, repoussées par des cœurs obstinés, refluaient en ondes d’amour inexprimable. Mais Israël s’était détourné de son meilleur Ami et de son unique Libérateur. Il avait dédaigné ses supplications, méprisé ses conseils et tourné en dérision ses avertissements. L’heure de la grâce et du pardon s’envolait rapidement ; la coupe de la colère de Dieu, si longtemps différée, était presque pleine. Les sombres nuages que des siècles d’apostasie et de révolte avaient accumulés, alors gros de menaces, allaient éclater sur la nation coupable. Israël rejetait celui qui seul pouvait le sauver de la ruine imminente et se préparait à le crucifier. Quand le Sauveur sera suspendu au bois, les jours de ce peuple favorisé de Dieu seront révolus. La perte d’une âme est une calamité qui éclipse tous les gains et les trésors du monde. En contemplant Jérusalem, le Sauveur voit la perte d’une ville, d’une nation tout entière ; et quelle ville, quelle nation ! Celle qui a été l’élue de Dieu, son trésor particulier ! 7

Les prophètes s’étaient lamentés sur l’apostasie d’Israël et sur les terribles calamités que ses péchés lui préparaient. Jérémie avait souhaité que ses yeux fussent changés en " une source de larmes pour pleurer nuit et jour les morts de la fille de son peuple " , ainsi que le " troupeau de L’Éternel " , emmené en captivité. (Jérémie 9 : 1 ; 13 : 1.) Aussi quel devait être le chagrin de celui dont le regard prophétique — embrassant non seulement les années, mais les siècles — contemplait l’épée de l’ange destructeur dégainée contre une ville qui avait été si longtemps la demeure de Jéhovah ! Du haut de la colline des Oliviers, du lieu même que devaient occuper plus tard les armées de Titus, Jésus, les yeux voilés de larmes, regarde, à travers la vallée, les portiques sacrés du temple. Une vision terrifiante s’offre à ses yeux : il voit une armée étrangère entourant la muraille de Jérusalem ; il perçoit le bruit sourd des légions en marche ; il entend monter, de la ville assiégée, les lamentations des femmes et des enfants demandant du pain ; il assiste à l’incendie de la sainte demeure, de ses palais et de ses tours, bientôt transformés en monceaux de ruines fumantes. Franchissant les siècles, son regard voit le peuple de l’alliance dispersé en tous pays comme des épaves sur un rivage désolé. Mais dans les châtiments prêts à fondre sur Jérusalem, il n’aperçoit que les premières gouttes de la coupe amère qu’elle devra, au jugement final, vider jusqu’à la lie. Aussi la compassion divine éclate-t-elle en cette esclamation douloureuse : " Si toi aussi, au moins en ce jour qui t’est donné, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix ! Mais maintenant elles sont cachées à tes yeus. Il viendra sur toi des jours où tes ennemis t’environneront de tranchées, t’enfermeront, et te serreront de toutes parts ; ils te détruiront, toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas connu le temps où tu as été visitée… Jérusalem, Jérusalem qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! " (Luc 19 : 41-44 ; Matthieu 23 : 37.) O nation favorisée entre toutes, que n’as-tu connu le temps où tu as été visitée ! J’ai retenu le bras de l’ange de la justice ; je t’ai appelée à la repentance, mais en vain. Ce ne sont pas seulement des serviteurs, des envoyés, des prophètes que tu as repoussés, rejetés, c’est le Saint d’Israël, ton Rédempteur. Si tu péris, toi seule en seras responsable. " Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! " (Jean 5 : 40.) 8

C’est lui qui avait transplanté d’Egypte en Canaan la vigne d’Israël. (Psaume 80 : 9.) dont<br />

sa main avait écarté les nations. Il l’avait entourée d’une haie. " Qu’y avait-il encore à faire à ma<br />

vigne que je n’aie pas fait pour elle ? " (Esaïe 5 : 1-4), s’écrie-t-il. Alors qu’elle avait produit<br />

seulement des grappes sauvages quand il en attendait des raisins, il était venu à elle en personne,<br />

espérant encore la sauver de la destruction. Infatigablement, il l’avait labourée, taillée, chérie.<br />

Trois années durant, le Dieu de gloire avait vécu <strong>par</strong>mi son peuple, " allant de lieu en lieu<br />

faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable " (Actes 10 : 38 ; Luc 4<br />

: 18 ; Matthieu 11 : 5), pansant les cœurs meurtris, mettant en liberté les captifs, rendant la vue aux<br />

aveugles, guérissant les boiteux, purifiant les lépreux, ressuscitant les morts et annonçant la bonne<br />

nouvelle aux pauvres. A tous, sans distinction de classe, il avait adressé ce tendre appel : " Venez<br />

à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. " (Matthieu 11 : 28.)<br />

Bien qu’on lui eût rendu le mal pour le bien, la haine pour sa bonté (Psaume 109 : 5), il n’en<br />

avait pas moins persévéré dans sa mission d’amour. Il n’avait repoussé aucun de ceux ui<br />

recherchaient sa grâce. Errant et sans abri, repoussé et méconnu, il avait vécu pour soulager la<br />

souffrance, suppliant les hommes d’accepter le don de la vie. Les vagues de la miséricorde,<br />

repoussées <strong>par</strong> des cœurs obstinés, refluaient en ondes d’amour inexprimable. Mais Israël s’était<br />

détourné de son meilleur Ami et de son unique Libérateur. Il avait dédaigné ses supplications,<br />

méprisé ses conseils et tourné en dérision ses avertissements.<br />

L’heure de la grâce et du <strong>par</strong>don s’envolait rapidement ; la coupe de la colère de Dieu, si<br />

longtemps différée, était presque pleine. Les sombres nuages que des siècles d’apostasie et de<br />

révolte avaient accumulés, alors gros de menaces, allaient éclater sur la nation coupable. Israël<br />

rejetait celui qui seul pouvait le sauver de la ruine imminente et se pré<strong>par</strong>ait à le crucifier. Quand<br />

le Sauveur sera suspendu au bois, les jours de ce peuple favorisé de Dieu seront révolus. <strong>La</strong> perte<br />

d’une âme est une calamité qui éclipse tous les gains et les trésors du monde. En contemplant<br />

Jérusalem, le Sauveur voit la perte d’une ville, d’une nation tout entière ; et quelle ville, quelle<br />

nation ! Celle qui a été l’élue de Dieu, son trésor <strong>par</strong>ticulier !<br />

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