La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne. raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme Enter a tag and hit enter Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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eprésentant de Dieu sur la terre, possédant les clés du ciel et de l’enfer et ayant le pouvoir d’invoquer des châtiments temporels et spirituels. On croyait que jusqu’à ce que le pape jugeât bon de lever l’anathème, les portes du ciel étaient fermées pour la région frappée d’excommunication et que les morts étaient exclus du séjour de la félicité. En signe de calamité, tous les offices religieux étaient suspendus. Les églises étaient fermées. Les mariages se célébraient dans les cimetières. Les morts, privés de leur sépulture en terre sainte, étaient enterrés sans cérémonie religieuse soit dans des tranchées, soit dans les champs. C’est ainsi que Rome frappait les imaginations et dominait les consciences. Prague était bouleversée. Les gens accusaient Hus d’être la cause de toutes les calamités et demandaient qu’il fût livré au pape. Pour calmer la tempête, le réformateur se retira quelque temps dans son village natal et écrivit de là à ses amis de Prague : " Sachez, mes bien-aimés, que c’est pour suivre l’exemple et l’avertissement du Christ que je me suis retiré du milieu de vous, de peur d’être pour les méchants une occasion de condamnation éternelle et pour les bons un sujet de tristesse et de deuil. J’ai fui pour que des prêtres impies ne continuent pas à interdire plus longtemps la prédication de la Parole de Dieu parmi vous, mais non parce que je renie la vérité divine pour laquelle, avec la grâce de Dieu, je suis prêt à mourir. " (E. de Bonnechose, Les Réformateurs avant la Réforme, vol. 1.) Loin de suspendre ses travaux, Hus parcourait la contrée environnante, prêchant la Parole de Dieu à des foules avides de l’entendre. Ainsi, les mesures que le pape prenait pour supprimer la diffusion de 1’Evangile contribuaient à lui donner plus de publicité encore. " Car nous n’avons pas de puissance contre la vérité ; nous n’en avons que pour la vérité. " (2 Corinthiens 13 : 8.) Il semble qu’à cette époque, Hus était en proie à un douloureux conflit. Quoique 1’Eglise cherchât à le terrasser par ses foudres, il n’avait pas rejeté son autorité. L’Egiise romaine était encore pour lui l’épouse du Christ, et le pape le representant et le vicaire de Dieu. C’est contre l’abus de cette autorité, et non contre son principe, que Hus était parti en guerre. De là un violent conflit entre les convictions de son esprit et les protestations de sa conscience. Si l’autorité papale était légitime et infaillible, comme il le croyait, comment se faisait-il qu’il se sentît poussé à lui résister ? Obéir, il s’en rendait compte, serait commettre un péché ; mais pourquoi l’obéissance à une Eglise infaillible le plaçait-elle dans cette impasse ? Telle était l’énigme qu’il ne pouvait 71

ésoudre ; tel était le doute qui le harcelait sans répit. Finalement, il comprit qu’il se trouvait devant une répétition de ce qui était arrivé au temps du Sauveur, à savoir que les prêtres de 1’Eglise s’étaient pervertis et se servaient d’un pouvoir légitime en faveur de desseins illégitimes. Cette pensée l’amena à adopter et à proposer à d’autres cette règle de conduite : les maximes et les préceptes des saintes Ecritures doivent diriger notre conscience ; en d’autres termes, Dieu, parlant par sa Parole, et non 1’Eglise parlant par les prêtres, est le seul guide infaillible. (Wylie, liv. III, chap. II.) Dès que l’agitation se fut apaisée à Prague, Hus retourna à sa chapelle de Bethléhem, où il reprit ses prédications avec plus de zèle et de courage que jamais. Ses ennemis étaient actifs et puissants, mais la reine, plusieurs membres de la noblesse et une bonne partie de la population lui accordaient leur soutien et leur amitié. En comparant ses purs enseignements et sa vie sainte avec les dogmes dégradants que prêchaient les disciples de Rome, et l’avarice et le dérèglement de leur vie, plusieurs s’honoraient d’être de son parti. Jusqu’alors, Hus avait été seul à la tâche ; mais à partir de ce moment, Jérôme de Prague qui, pendant un séjour en Angleterre, avait accepté les enseignements de Wyclef, devint son collaborateur. Unis désormais pour la vie, ils devaient l’être aussi dans la mort. Joignant à un génie brillant une éloquence rare et une vaste érudition, Jérôme avait tout ce qu’il fallait pour gagner la faveur populaire. Mais Hus le dépassait au point de vue de la force de caractère. Sa pondération était un frein salutaire pour l’impulsif Jérôme, qui acceptait avec une véritable humilité les conseils de son ami. Leurs travaux réunis imprimaient à la Réforme une impulsion nouvelle. Sans révéler à ces hommes de son choix toute la lumière qui devait être donnée au monde, Dieu leur fit voir plusieurs des erreurs de 1’Eglise. Par leur moyen, il faisait sortir le peuple des ténèbres, mais graduellement et pas à pas, en tenant compte des nombreux et sérieux obstacles à surmonter. Non préparés à contempler la vérité dans tout son éclat, ils s’en fussent détournés, éblouis, telle une personne qui passe de l’obscurité à la clarté du soleil de midi. Siècle après siècle, d’autres ouvriers fidèles allaient être chargés de conduire les âmes plus loin encore sur le chemin de la Réforme. 72

eprésentant de Dieu sur la terre, possédant les clés du ciel et de l’enfer et ayant le pouvoir<br />

d’invoquer des châtiments temporels et spirituels. On croyait que jusqu’à ce que le pape jugeât<br />

bon de lever l’anathème, les portes du ciel étaient fermées pour la région frappée<br />

d’excommunication et que les morts étaient exclus du séjour de la félicité. En signe de calamité,<br />

tous les offices religieux étaient suspendus. Les églises étaient fermées. Les mariages se<br />

célébraient dans les cimetières. Les morts, privés de leur sépulture en terre sainte, étaient enterrés<br />

sans cérémonie religieuse soit dans des tranchées, soit dans les champs. C’est ainsi que Rome<br />

frappait les imaginations et dominait les consciences.<br />

Prague était bouleversée. Les gens accusaient Hus d’être la cause de toutes les calamités et<br />

demandaient qu’il fût livré au pape. Pour calmer la tempête, le réformateur se retira quelque temps<br />

dans son village natal et écrivit de là à ses amis de Prague : " Sachez, mes bien-aimés, que c’est<br />

pour suivre l’exemple et l’avertissement du Christ que je me suis retiré du milieu de vous, de peur<br />

d’être pour les méchants une occasion de condamnation éternelle et pour les bons un sujet de<br />

tristesse et de deuil. J’ai fui pour que des prêtres impies ne continuent pas à interdire plus<br />

longtemps la prédication de la Parole de Dieu <strong>par</strong>mi vous, mais non <strong>par</strong>ce que je renie la vérité<br />

divine pour laquelle, avec la grâce de Dieu, je suis prêt à mourir. " (E. de Bonnechose, Les<br />

Réformateurs avant la Réforme, vol. 1.) Loin de suspendre ses travaux, Hus <strong>par</strong>courait la contrée<br />

environnante, prêchant la Parole de Dieu à des foules avides de l’entendre. Ainsi, les mesures que<br />

le pape prenait pour supprimer la diffusion de 1’Evangile contribuaient à lui donner plus de<br />

publicité encore. " Car nous n’avons pas de puissance contre la vérité ; nous n’en avons que pour<br />

la vérité. " (2 Corinthiens 13 : 8.)<br />

Il semble qu’à cette époque, Hus était en proie à un douloureux conflit. Quoique 1’Eglise<br />

cherchât à le terrasser <strong>par</strong> ses foudres, il n’avait pas rejeté son autorité. L’Egiise romaine était<br />

encore pour lui l’épouse du Christ, et le pape le representant et le vicaire de Dieu. C’est contre<br />

l’abus de cette autorité, et non contre son principe, que Hus était <strong>par</strong>ti en guerre. De là un violent<br />

conflit entre les convictions de son esprit et les protestations de sa conscience. Si l’autorité papale<br />

était légitime et infaillible, comme il le croyait, comment se faisait-il qu’il se sentît poussé à lui<br />

résister ? Obéir, il s’en rendait compte, serait commettre un péché ; mais pourquoi l’obéissance à<br />

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