La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White
Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme
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Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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attendaient sa rétractation, il leur dit de cette voix ferme et tonnante qui les avait si souvent fait trembler : " Je ne mourrai pas, mais je vivrai, et je raconterai les forfaits des moines. " (Merle d’Aubigné, ouv. cité, liv.XVII, ch. VII.) Etonnés et interdits, les religieux quittèrent précipitamment la chambre du malade. Les paroles de Wiclef s’accomplirent : Il vécut assez longtemps pour voir entre les mains de son peuple l’arme que Rome craint le plus, l’instrument céleste destiné à éclairer, à libérer, à évangéliser le monde : la Parole de Dieu. Les obstacles étaient nombreux et redoutables. Bien qu’affaibli par les infirmités, et sachant qu’il ne lui restait que peu d’années pour travailler, calme devant l’opposition et fortifié par les promesses de Dieu, Wiclef poursuivit courageusement son oeuvre. En pleine possession de ses facultés intellectuelles, riche en expérience, et gardé par la Providense, il put terminer cette grande tâche, la plus importante de sa vie. Pendant que toute la chrétienté était bouleversée, le réformateur, dans son rectorat de Lutterworth, sans prendre garde à la tempête qui faisait rage au-dehors, s’appliquait paisiblement à son entreprise de prédilection. Le moment arriva enfin où la première traduction des Ecritures en langue anglaise vit le jour. L’Angleterre pouvait lire la Parole de Dieu. Désormais, le réformateur ne craignait plus ni la prison, ni le bûcher. Il avait placé dans les mains de son peuple une lumière qu’on ne pourrait plus éteindre. En donnant les Ecritures à ses concitoyens, il avait contribué à rompre les chaînes de l’ignorance et du vice, pour libérer et ennoblir son pays, ce que les plus brillantes victoires sur les champs de bataille eussent été incapables de faire. L’art de l’imprimerie n’étant pas encore connu, ce n’est que par un procédé lent et laborieux qu’on obtenait des exemplaires de la Bible. L’intérêt éveillé par ce livre était tel que les nombreux copistes qui s’offraient pour le transcrire ne parvenaient pas à répondre à toutes les demandes. Quelques personnes riches en désiraient une copie complète. D’autres ne pouvaient en acheter qu’un fragment. Souvent, plusieurs familles se réunissaient pour s’en procurer un exemplaire en commun. C’est ainsi que la traduction des Ecritures par Wiclef ne tarda pas à se trouver entre les mains des gens du peuple. 61
L’appel à la raison humaine arrachait bien des gens à leur soumission passive aux dogmes de Rome. Wiclef enseignait exactement les croyances qui caractérisèrent plus tard le protestantisme : le salut par la foi en Jésus-Christ et l’infaillible et souveraine autorité des saintes Ecritures. Les prédicateurs envoyés par lui répandaient la Bible et les écrits du réformateur avec un tel succès que bientôt la moitié du peuple anglais avait accepté la foi nouvelle. L’apparition des saintes Ecritures jeta l’épouvante dans le camp des dignitaires de l’Eglise. Ils avaient maintenant à combattre quelque chose de plus puissant que Wiclef, une force contre laquelle leurs armes avaient peu de prise. Il n’y avait alors en Angleterre aucune loi prohibant la diffusion des Livres saints, puisqu’ils n’avaient jamais été publiés en langue vulgaire. Ces lois furent élaborées et strictement mises en vigueur par la suite. En attendant, en dépit de tous les efforts des prêtres, on jouit durant un certain temps de la liberté de répandre la Parole de Dieu. Pour réduire au silence la voix du réformateur, les chefs de la hiérarchie le firent comparaître successivement devant trois tribunaux. Ce fut d’abord devant un synode d’évêques qui déclara hérétiques ses écrits, et qui, après avoir gagné à sa cause le jeune roi Richard II, obtint une ordonnance royale décrétant l’emprisonnement de tous les adhérents des doctrines condamnées par la cour pontificale. Wiclef en appela hardiment du synode au Parlement, contraignant la hiérarchie à comparaître devant le conseil de la nation, et demandant la réforme des énormes abus sanctionnés par l’Eglise. La puissance avec laquelle il dépeignit les usurpations et la corruption du siège papal couvrit ses ennemis de confusion. Mais ses amis et partisans avaient plié sous l’orage, et l’on s’attendait que ce vieillard, resté seul, se soumît à la double puissance de la couronne et de la mitre. On assista au contraire à la défaite de ses adversaires. Tiré de sa torpeur par les pressants appels de Wiclef, le Parlement rapporta les édits persécuteurs et mit le réformateur en liberté. La troisième fois, Wiclef fut cité devant un tribunal composé des plus hauts dignitaires ecclésiastiques du royaume. Ce tribunal devait naturellement se montrer impitoyable pour l’hérésie. Le moment était venu où Rome allait enfin triompher, et où l’oeuvre du réformateur serait définitivement écrasée. Telle était du moins l’espérance de ses adversaires. S’ils parvenaient à leurs fins, Wiclef serait forcé ou d’abjurer ou de quitter le tribunal pour monter sur le bûcher. 62
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attendaient sa rétractation, il leur dit de cette voix ferme et tonnante qui les avait si souvent fait<br />
trembler : " Je ne mourrai pas, mais je vivrai, et je raconterai les forfaits des moines. " (Merle<br />
d’Aubigné, ouv. cité, liv.XVII, ch. VII.) Etonnés et interdits, les religieux quittèrent<br />
précipitamment la chambre du malade.<br />
Les <strong>par</strong>oles de Wiclef s’accomplirent : Il vécut assez longtemps pour voir entre les mains de<br />
son peuple l’arme que Rome craint le plus, l’instrument céleste destiné à éclairer, à libérer, à<br />
évangéliser le monde : la Parole de Dieu. Les obstacles étaient nombreux et redoutables. Bien<br />
qu’affaibli <strong>par</strong> les infirmités, et sachant qu’il ne lui restait que peu d’années pour travailler, calme<br />
devant l’opposition et fortifié <strong>par</strong> les promesses de Dieu, Wiclef poursuivit courageusement son<br />
oeuvre. En pleine possession de ses facultés intellectuelles, riche en expérience, et gardé <strong>par</strong> la<br />
Providense, il put terminer cette grande tâche, la plus importante de sa vie. Pendant que toute la<br />
chrétienté était bouleversée, le réformateur, dans son rectorat de Lutterworth, sans prendre garde<br />
à la tempête qui faisait rage au-dehors, s’appliquait paisiblement à son entreprise de prédilection.<br />
Le moment arriva enfin où la première traduction des Ecritures en langue anglaise vit le jour.<br />
L’Angleterre pouvait lire la Parole de Dieu. Désormais, le réformateur ne craignait plus ni la<br />
prison, ni le bûcher. Il avait placé dans les mains de son peuple une lumière qu’on ne pourrait plus<br />
éteindre. En donnant les Ecritures à ses concitoyens, il avait contribué à rompre les chaînes de<br />
l’ignorance et du vice, pour libérer et ennoblir son pays, ce que les plus brillantes victoires sur les<br />
champs de bataille eussent été incapables de faire.<br />
L’art de l’imprimerie n’étant pas encore connu, ce n’est que <strong>par</strong> un procédé lent et laborieux<br />
qu’on obtenait des exemplaires de la Bible. L’intérêt éveillé <strong>par</strong> ce livre était tel que les nombreux<br />
copistes qui s’offraient pour le transcrire ne <strong>par</strong>venaient pas à répondre à toutes les demandes.<br />
Quelques personnes riches en désiraient une copie complète. D’autres ne pouvaient en acheter<br />
qu’un fragment. Souvent, plusieurs familles se réunissaient pour s’en procurer un exemplaire en<br />
commun. C’est ainsi que la traduction des Ecritures <strong>par</strong> Wiclef ne tarda pas à se trouver entre les<br />
mains des gens du peuple.<br />
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