La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White
Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme
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Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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Les foudres papales ne tardèrent pas à se déchaîner contre lui. Trois bulles adressées à l’Angleterre — dont l’une à l’Université, l’autre au roi et la troisième aux prélats — ordonnaient des mesures immédiates et décisives pour fermer la bouche au fauteur d’hérésie. (Voir Appendice (a13).) Avant l’arrivée de la bulle, toutefois, les évêques, dans leur zèle, avaient sommé Wiclef de comparaître devant eux.. Deux des princes les plus puissants du royaume l’accompagnaient devant ce tribunal ; la foule, faisant irruption, intimida tellement les juges que l’enquête fut suspendue et que Wiclef put s’en retourner en paix. Plus tard, les prélats s’efforcèrent de circonvenir le vieil Edouard III contre le réformateur, mais le roi venant à mourir, l’ancien protecteur de Wiclef devint régent du royaume. La bulle papale sommait toute l’Angleterre de faire arrêter et incarcérer l’hérétique. Ces mesures sousentendaient le bûcher, et, selon toute probabilité, Wiclef n’allait pas tarder à être victime de la colère de Rome. Mais celui qui avait dit autrefois : " Ne crains point... Je suis ton bouclier " , étendit de nouveau sa main pour protéger son serviteur. La mort frappa non le réformateur, mais le pontife qui avait décrété sa perte. Grégoire XI ayant disparu, les ecclésiastiques qui s’étaient réunis pour faire le procès de Wiclef se dispersèrent et la Réforme naissante continua d’être protégée par la divine Providence. La mort de Grégoire fut suivie de l’élection de deux papes rivaux. Deux pontifes se disant tous deux infaillibles réclamaient l’obédience de la chrétienté. (Voir Appendice (a14).) Chacun d’eux appelait les fidèles à combattre son antagoniste, accompagnant ses ordres de terribles anathèmes à l’adresse de ses ennemis et promettant le ciel à ses partisans. Ces événements afiaiblissaient singulièrement le prestige papal. Les factions rivales étant occupées à se combattre mutuellement, Wiclef fut laissé en paix, tandis que se croisaient anathèmes et récriminations, et que des torrents de sang étaient versés pour soutenir les prétentions des deux adversaires. Pendant que l’Eglise était le théâtre du crime et du scandale, le réformateur, de sa paisible retraite de Lutterworth, s’employait de toutes ses forces à détourner l’attention du monde du spectacle des discordes papales pour la porter sur Jésus, le Prince de la paix. Le schisme ouvrait le chemin à la Réforme. Les querelles et la dégradation morale dont il était la cause, ouvraient les yeux des gens sur la vraie nature de la papauté. Dans un traité sur le 59
schisme des papes " , Wiclef invitait ses lecteurs à se demander sérieusement si ces deux prêtres ne disaient pas la vérité quand ils s’anathématisaient l’un l’autre, se traitant mutuellement d’antichrist. " Dieu, disait-il, n’a pas permis que le Malin régnât par l’un de ces deux prêtres seulement. … Il leur a partagé le pouvoir, afin que les fidèles, au nom de Jésus-Christ, pussent en avoir raison plus aisément. (R. Vaughan, Life and Opinions of John Wicliffe (éd. 1831), vol. II, p. 6.) Comme son Maître, Wiclef prêchait l’Evangile aux pauvres. Et, non content de répandre la lumière dans les humbles demeures de sa paroisse de Lutterworth, il voulut la porter dans toutes les parties de l’Angleterre. A cette fin, il organisa un corps de prédicateurs, hommes simples et pieux, aimant la vérité et ne désirant rien tant que de la propager. Ces hommes allaient de lieu en lieu, prêchant sur les places des marchés, dans les rues des grandes villes et dans les campagnes. Ils visitaient les vieillards, les malades et les pauvres, et leur annonçaient la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. En sa qualité de professeur de théologie à Oxford, Wiclef prêchait la Parole de Dieu dans les auditoires de l’Université. Son zèle à présenter la vérité à ses étudiants lui valut le titre de " docteur de l’Evangile " . Mais l’oeuvre capitale de sa vie fut la traduction des saintes Ecritures en langue anglaise. Dans un ouvrage intitulé De la véracité et du sens des Ecritures, il exprimait son intention de traduire la Bible afin que tout Anglais pût lire les oeuvres merveilleuses de Dieu dans sa langue maternelle. Mais ses travaux furent soudainement interrompus. Bien qu’il n’eût pas encore soixante ans, il était prématurément vieilli, car ses labeurs incessants, ses études et les attaques de ses ennemis avaient épuisé ses forces. Les moines éprouvèrent une grande joie en apprenant qu’il était atteint d’une grave maladie. Imaginant qu’il devait amèrement regretter le mal qu’il avait fait à l’Eglise, ils s’empressèrent auprès de lui pour entendre sa confession. Des représentants de quatre ordres religieux, accompagnés de quatre magistrats civils, s’étaient réunis au chevet de celui que l’on croyait moribond : " Vous avez la mort sur les lèvres, lui dirent-ils ; soyez touché de vos fautes, et rétractez en notre présence tout ce que vous avez dit à notre détriment. " Le réformateur écouta en silence ; puis, priant son serviteur de l’aider à s’asseoir sur son lit, et regardant fixement ceux qui 60
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schisme des papes " , Wiclef invitait ses lecteurs à se demander sérieusement si ces deux prêtres<br />
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seulement. … Il leur a <strong>par</strong>tagé le pouvoir, afin que les fidèles, au nom de Jésus-Christ, pussent en<br />
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lieu, prêchant sur les places des marchés, dans les rues des grandes villes et dans les campagnes.<br />
Ils visitaient les vieillards, les malades et les pauvres, et leur annonçaient la bonne nouvelle de la<br />
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auditoires de l’Université. Son zèle à présenter la vérité à ses étudiants lui valut le titre de " docteur<br />
de l’Evangile " . Mais l’oeuvre capitale de sa vie fut la traduction des saintes Ecritures en langue<br />
anglaise. Dans un ouvrage intitulé De la véracité et du sens des Ecritures, il exprimait son intention<br />
de traduire la Bible afin que tout Anglais pût lire les oeuvres merveilleuses de Dieu dans sa langue<br />
maternelle.<br />
Mais ses travaux furent soudainement interrompus. Bien qu’il n’eût pas encore soixante ans,<br />
il était prématurément vieilli, car ses labeurs incessants, ses études et les attaques de ses ennemis<br />
avaient épuisé ses forces. Les moines éprouvèrent une grande joie en apprenant qu’il était atteint<br />
d’une grave maladie. Imaginant qu’il devait amèrement regretter le mal qu’il avait fait à l’Eglise,<br />
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rétractez en notre présence tout ce que vous avez dit à notre détriment. " Le réformateur écouta en<br />
silence ; puis, priant son serviteur de l’aider à s’asseoir sur son lit, et regardant fixement ceux qui<br />
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