La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White
Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme
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Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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Age (Paris, 1839), l’auteur, M.*** (Gosselin), directeur du Séminaire de St. Sulpice, dit de la première : " … On a supposé que le pouvoir temporel du pape sur plusieurs états de l’Europe était fondé sur la Donation de Constantin, c’est-a-dire sur un acte solennel par lequel ce prince avait donné pour toujours au Saint- Siège, la ville de Rome, avec l’ltalie et toutes les provinces de l’empire en Occident. Nous croyons inutile de nous arrêter ici à l’examen de cette prétendue donation, généralement regardée comme apocryphe par les critiques modernes, depuis la Renaissance des lettres. " En ce qui concerne les secondes, l’abbé Fleury, dans son Histoire ecclésiastique (tome IX, liv. 45, par. 22, p. 445, 446, Bruxelles 1721), dit ce qui suit : " La collection où elles se trouvent porte le nom d’Isidore Mercator, qui paraît avoir été espagnol. … Il ne dit point où il les a trouvées. Elles étaient inconnues à Denys-le-Petit qui recueillit deux cents ans auparavant les Décrétales des papes. … D’ailleurs elles portent des caractères visibles de fausseté. Toutes sont d’un même style qui convient beaucoup mieux au VIIIe siècle qu’aux trois premiers : longues et remplies de lieux communs et, comme on l’a découvert en les examinant curieusement, remplies de divers passages de saint Léon, de saint Grégoire et d’autres auteurs postérieurs aux papes dont elles portent le nom. Leurs dates sont presque toutes fausses. … Cependant son artifice, tout grossier qu’il etait, en imposa à toute 1’Eglise latine. Ses fausses Décrétales ont passé pour vraies pendant huit cents ans ; et à peine ont-elles été abandonnées dans le dernier siècle. Il est vrai qu’il n’y a plus aujourd’hui d’homme médiocrement instruit en ces matières, qui n’en reconnaisse la fausseté. " Voir Mosheim, Histoire ecclésiastique, liv. III, siècle 9, 2e partie, chap. 2, sect 81. " La fausseté des Décrétales attribuees aux premiers papes " , dit Du Pin, docteur de Sorbonne (Nouv. Bibl., des auteurs ecclés., p. 215, Utrecht, 1731) " est présentement si connue qu’il ne serait pas nécessaire d’en rien dire " . (Cité par Gaussen, Le Canon des Ecritures, vol. II, p. 169.) Parlant " de tant de pièces apocryphes ou falsifiées " le Dictionnaire de Théologie catholique dit : Si au XIXe siècle encore, le faussaire trouva des défenseurs dans Dumont et l’abbé Darras, l’unanimité des savants, sans aucune distinction de patrie ou de religion, proteste contre le 553
malheureux succès de cette déplorable fourberie. (Art. " Les fausses Décrétales " , colonnes 214 et 221. Letouzey et Ané, édit., Paris.) (a6) LES DICTATUS DU PAPE GREGOIRE VII. – Ainsi rien ne manquait a la suprématie spirituelle des pontifes romains en Occident. Pouvoir administratif universel par le moyen des légats, pouvoirs constitutif, judiciaire, législatif suprêmes, tous leur étaient dévolus. Nous les trouvons déja, sinon proclamés ex professo dans ce qu’on appelle les Dictatus Gregorii VII, dont l’authenticité est contestée, du moins occasionnellement revendiqués dans les lettres de Grégoire VII et dans les différents actes de son pontificat. (Etienne Chastel, Histoire du Christianisme, tome III, p. 188.) (a7) LE PURGATOIRE. – Voir le Dictionnaire théologique de l’abbé Vigouroux, art. Purgatoire, et le même article dans le Dictionnaire de théologie de l’abbé Bergier, Toulouse, 1823. Il n’était pas rare, autrefois, en entrant dans une église catholique, d’y voir suspendu, au-dessus d’un tronc " en faveur des âmes du Purgatoire " , un tableau terrifiant des malheureux qui s’y tordent dans les flammes. (a8) INDULGENCES. – Voir l’avant-dernière note du chapitre 7. (a9) LA MESSE. – Sur la doctrine de la messe, voir l’ouvrage du cardinal Wiseman : The Real Presence of the Body and Blood of Our Lord Jesus Christ in the Blessed Eucharist ; Catholic Encyclopaedia, art. l Eucharist, par J. Pohle, S. T. D., Breslau ; Canons and Decrees of the Council of Trent, sess. 13, chap. 1- 8 (London ed. tr. by T. A. Burkley, p. 70-79) ; K. R. Hagen-bath, Compendium of the History of Doctrines, vol. 1, p. 214-223, 393-398, et vol. II, p. 88-114 ; Institution de la Religion chrétienne, par Jean Calvin (nouv. Éd., Genève, 1888), liv. IV, chap. 18, par. 8 ; Abbé Bergier, Dict. de Théol., vol. III, p. 247-283 ; Dict. théologique de Vigouroux, art. " Eucharistie " . A l’époque de la Réformation, le docteur de Sorbonne Guy Furbity, appelé à Genève, en 1533, pour y combattre l’Evangile, déclarait : " Un prêtre qui consacre les éléments de la Cène est au-dessus de la Vierge, car elle n’a donné la vie à Jésus-Christ qu’une fois, tandis que le prêtre le 554
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Age (Paris, 1839), l’auteur, M.*** (Gosselin), directeur du Séminaire de St. Sulpice, dit de la<br />
première : " … On a supposé que le pouvoir temporel du pape sur plusieurs états de l’Europe était<br />
fondé sur la Donation de Constantin, c’est-a-dire sur un acte solennel <strong>par</strong> lequel ce prince avait<br />
donné pour toujours au Saint- Siège, la ville de Rome, avec l’ltalie et toutes les provinces de<br />
l’empire en Occident. Nous croyons inutile de nous arrêter ici à l’examen de cette prétendue<br />
donation, généralement regardée comme apocryphe <strong>par</strong> les critiques modernes, depuis la<br />
Renaissance des lettres. "<br />
En ce qui concerne les secondes, l’abbé Fleury, dans son Histoire ecclésiastique (tome IX,<br />
liv. 45, <strong>par</strong>. 22, p. 445, 446, Bruxelles 1721), dit ce qui suit : " <strong>La</strong> collection où elles se trouvent<br />
porte le nom d’Isidore Mercator, qui <strong>par</strong>aît avoir été espagnol. … Il ne dit point où il les a trouvées.<br />
Elles étaient inconnues à Denys-le-Petit qui recueillit deux cents ans au<strong>par</strong>avant les Décrétales des<br />
papes. … D’ailleurs elles portent des caractères visibles de fausseté. Toutes sont d’un même style<br />
qui convient beaucoup mieux au VIIIe siècle qu’aux trois premiers : longues et remplies de lieux<br />
communs et, comme on l’a découvert en les examinant curieusement, remplies de divers passages<br />
de saint Léon, de saint Grégoire et d’autres auteurs postérieurs aux papes dont elles portent le nom.<br />
Leurs dates sont presque toutes fausses. … Cependant son artifice, tout grossier qu’il etait, en<br />
imposa à toute 1’Eglise latine. Ses fausses Décrétales ont passé pour vraies pendant huit cents ans<br />
; et à peine ont-elles été abandonnées dans le dernier siècle. Il est vrai qu’il n’y a plus aujourd’hui<br />
d’homme médiocrement instruit en ces matières, qui n’en reconnaisse la fausseté. " Voir Mosheim,<br />
Histoire ecclésiastique, liv. III, siècle 9, 2e <strong>par</strong>tie, chap. 2, sect 81.<br />
" <strong>La</strong> fausseté des Décrétales attribuees aux premiers papes " , dit Du Pin, docteur de<br />
Sorbonne (Nouv. Bibl., des auteurs ecclés., p. 215, Utrecht, 1731) " est présentement si connue<br />
qu’il ne serait pas nécessaire d’en rien dire " . (Cité <strong>par</strong> Gaussen, Le Canon des Ecritures, vol. II,<br />
p. 169.)<br />
Parlant " de tant de pièces apocryphes ou falsifiées " le Dictionnaire de Théologie catholique<br />
dit : Si au XIXe siècle encore, le faussaire trouva des défenseurs dans Dumont et l’abbé Darras,<br />
l’unanimité des savants, sans aucune distinction de patrie ou de religion, proteste contre le<br />
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