La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne. raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme Enter a tag and hit enter Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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cessé de tenir en échec la violence des passions humaines, tous les éléments de discorde seront déchaînés. Le monde entier passera par une catastrophe plus redoutable que celle dans laquelle périt l’ancienne Jérusalem. Un seul ange fit autrefois mourir tous les premiers-nés des Egyptiens et plongea le pays dans le deuil. Quand David pécha contre Dieu en faisant le dénombrement du peuple, un seul ange suffit pour produire l’hécatombe qui frappa Israël. La puissance de destruction exercée jadis sur l’ordre de Dieu par de saints anges sera, dès qu’il le leur permettra, abandonnée aux mauvais anges. Il y a maintenant des forces toutes prêtes à répandre la désolation en tous lieux, et qui n’attendent que la permission de Dieu. On a souvent accusé ceux qui honorent Dieu d’attirer des fléaux sur l’humanité. A ce moment-là, ils seront considérés comme étant la cause des effrayantes convulsions de la nature, aussi bien que des luttes sanglantes qui désoleront la terre. En outre, la puissance du dernier avertissement ayant enflammé la colère de ceux qui l’ont rejeté, l’esprit de haine et de persécution, intensifié par Satan, se déchaînera contre les fidèles. Quand Dieu se fut retiré du milieu de la nation israélite, ni les sacrificateurs ni le peuple n’en eurent conscience. Livrés à l’empire absolu de Satan, et esclaves des plus violentes passions, ils ne se considéraient pas moins comme les favoris du ciel. Les cérémonies suivaient leur cours dans le temple ; on offrait des sacrifices sur des autels souillés de crimes, et on invoquait chaque jour la bénédiction du ciel sur un peuple coupable du sang du Fils de Dieu et assoiffé de celui de ses disciples et apôtres. L’humanité ne se doutera pas davantage que des décisions irrévocables auront été prises dans le sanctuaire, que l’Esprit de Dieu se sera définitivement retiré, et que la destinée du monde aura été scellée pour l’éternité. On continuera de pratiquer les formes du culte, et une ardeur satanique revêtira les apparences d’un grand zèle pour le service de Dieu. Alors que le jour du repos sera la principale question agitée dans la chrétienté, et que les autorités civiles et ecclésiastiques auront uni leurs forces pour imposer à tous l’observation du dimanche, le refus obstiné d’une faible minorité de croyants de se soumettre aux exigences populaires fera d’eux les objets d’une exécration universelle. On déclarera qu’on ne doit pas tolérer les quelques individus qui résistent à une institution de l’Eglise et à une loi de 1’Etat ; qu’il est préférable de les sacrifier plutôt que de plonger des nations entières dans la confusion et l’anarchie. 495

Il y a dix-huit siècles, “ les chefs du peuple ” se servaient de ce même argument contre Jésus. “ Il est de votre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas ” (Jean 11: 50), disait l’astucieux Caïphe. Cet argument semblera concluant. Un décret lancé contre les observateurs du sabbat du quatrième commandement les déclarera passibles des châtiments les plus sévères et donnera au public, à partir d’une certaine date, l’autorisation de les mettre à mort. Le romanisme dans l’Ancien Monde, et le protestantisme apostat dans le Nouveau adopteront les mêmes mesures envers ceux qui honorent les statuts de l’Eterne1. Le peuple de Dieu sera alors plongé dans les scènes d’affliction et d’angoisse que le prophète qualifie de “ temps de détresse de Jacob ” . “ Ainsi parle L’Éternel : Nous entendons des cris d’effroi ; c’est l’épouvante, ce n’est pas la paix. ... Pourquoi tous les visages sont-ils devenus pâles ? Malheur ! car ce jour est grand ; il n’y en a point eu de semblable. C’est im temps d’angoisse pour Jacob ; mais il en sera délivré. ” (Jérémie 30 : 5-7.) La situation du peuple de Dieu en ce temps de détresse est représentée par la nuit d’agonie passée par Jacob à crier à Dieu de le délivrer de la main d’Esaü. (Voir Genèse 32 : 24-30.) Pour avoir extorqué par ruse la bénédiction que son père destinait à Esaü, Jacob avait dû s’enfuir pour échapper aux menaces de mort proférées par son frère. Après des années d’exil, sur l’ordre de Dieu, il s’était mis en route pour rentrer au pays accompagné de ses femmes, de ses enfants et de ses troupeaux de gros et de menu bétail. Parvenu à la frontière, il fut frappé de terreur par la nouvelle que son frère, évidemment animé d’un sentiment de vengeance, venait à sa rencontre à la tête d’une troupe d’hommes armés. Jacob comprit que, sans armes et sans défense, sa caravane était, selon toute probabilité, condamnée à être massacrée. A ce motif d’effroi venaient s’ajouter de cuisants remords à la pensée que son péché était cause de ce danger. Son unique espérance résidait dans la miséricorde de Dieu, sa seule arme était la prière. Il ne négligea néanmoins aucune précaution pour réparer le tort fait à son frère et pour conjurer le péril qui le menaçait. A l’approche du temps de détresse, le peuple de Dieu devra faire également tout ce qui est en son pouvoir pour gagner les bonnes grâces du public, pour désarmer les préjugés et détourner le danger qui menacera la liberté de conscience. Ayant envoyé sa famille devant lui afin de lui épargner la vue de son angoisse, Jacob s’isola pour plaider avec Dieu. Il lui confessa ses péchés, et il reconnut, avec des actions de grâces, les 496

Il y a dix-huit siècles, “ les chefs du peuple ” se servaient de ce même argument contre Jésus. “ Il<br />

est de votre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas<br />

” (Jean 11: 50), disait l’astucieux Caïphe. Cet argument semblera concluant. Un décret lancé contre<br />

les observateurs du sabbat du quatrième commandement les déclarera passibles des châtiments les<br />

plus sévères et donnera au public, à <strong>par</strong>tir d’une certaine date, l’autorisation de les mettre à mort.<br />

Le romanisme dans l’Ancien Monde, et le protestantisme apostat dans le Nouveau adopteront les<br />

mêmes mesures envers ceux qui honorent les statuts de l’Eterne1.<br />

Le peuple de Dieu sera alors plongé dans les scènes d’affliction et d’angoisse que le prophète<br />

qualifie de “ temps de détresse de Jacob ” . “ Ainsi <strong>par</strong>le L’Éternel : Nous entendons des cris<br />

d’effroi ; c’est l’épouvante, ce n’est pas la paix. ... Pourquoi tous les visages sont-ils devenus pâles<br />

? Malheur ! car ce jour est grand ; il n’y en a point eu de semblable. C’est im temps d’angoisse<br />

pour Jacob ; mais il en sera délivré. ” (Jérémie 30 : 5-7.)<br />

<strong>La</strong> situation du peuple de Dieu en ce temps de détresse est représentée <strong>par</strong> la nuit d’agonie<br />

passée <strong>par</strong> Jacob à crier à Dieu de le délivrer de la main d’Esaü. (Voir Genèse 32 : 24-30.) Pour<br />

avoir extorqué <strong>par</strong> ruse la bénédiction que son père destinait à Esaü, Jacob avait dû s’enfuir pour<br />

échapper aux menaces de mort proférées <strong>par</strong> son frère. Après des années d’exil, sur l’ordre de<br />

Dieu, il s’était mis en route pour rentrer au pays accompagné de ses femmes, de ses enfants et de<br />

ses troupeaux de gros et de menu bétail. Parvenu à la frontière, il fut frappé de terreur <strong>par</strong> la<br />

nouvelle que son frère, évidemment animé d’un sentiment de vengeance, venait à sa rencontre à<br />

la tête d’une troupe d’hommes armés. Jacob comprit que, sans armes et sans défense, sa caravane<br />

était, selon toute probabilité, condamnée à être massacrée. A ce motif d’effroi venaient s’ajouter<br />

de cuisants remords à la pensée que son péché était cause de ce danger. Son unique espérance<br />

résidait dans la miséricorde de Dieu, sa seule arme était la prière. Il ne négligea néanmoins aucune<br />

précaution pour ré<strong>par</strong>er le tort fait à son frère et pour conjurer le péril qui le menaçait. A l’approche<br />

du temps de détresse, le peuple de Dieu devra faire également tout ce qui est en son pouvoir pour<br />

gagner les bonnes grâces du public, pour désarmer les préjugés et détourner le danger qui menacera<br />

la liberté de conscience.<br />

Ayant envoyé sa famille devant lui afin de lui é<strong>par</strong>gner la vue de son angoisse, Jacob s’isola<br />

pour plaider avec Dieu. Il lui confessa ses péchés, et il reconnut, avec des actions de grâces, les<br />

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