La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White
Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme
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Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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Quand les Ecritures sont supprimées et que l'homme se met à la place de Dieu, on ne peut que s'attendre à la fraude, à l'impiété et à la dégradation morale. L'Eglise du Christ vivait des jours périlleux. Les chrétiens fidèles étaient peu nombreux. La vérité ne resta jamais sans témoins, mais il y eut des moments où l'erreur et la superstition parurent être sur le point de supplanter la vraie religion. Les croyants étaient invités non seulement à considérer le pape comme leur médiateur, mais aussi à compter sur leurs propres mérites pour expier leurs péchés. C'est par de longs pèlerinages, des pénitences, le culte des reliques, l'érection d'églises et d'autels, le don de fortes sommes d'argent qu'il fallait apaiser la colère de Dieu ou obtenir sa faveur ; comme si Dieu était semblable aux hommes, prêt à s'irriter pour des bagatelles, ou à se laisser attendrir par des cadeaux ou des pénitences! L'Evangile était perdu de vue, tandis qu'on multipliait les cérémonies religieuses et qu'on accablait le peuple d'exactions rigoureuses. Alors même que le vice régnait jusque dans les rangs des chefs de la hiérarchie, l'influence de l'Eglise romaine allait croissant. Vers la fin du huitième siècle, on prétendait que les évêques de Rome avaient possédé dès les premierstemps de l'Eglise toute la puissance spirituelle dont ils se réclamaient. Et comme il fallait donner à cette affirmation une apparence de véracité, le père du mensonge fut tout prêt à en suggérer le moyen. Des moines forgèrent de toutes pièces des écrits que l'on donna pour très anciens. Des décrets de conciles dont on n'avait jamais entendu parler établissaient la suprématie du pape depuis les temps les plus reculés. Une Eglise qui avait rejeté la vérité accueillit ces fraudes avec empressement'. Perplexes devant le fatras des fausses doctrines qui leur barraient la voie, les quelques fidèles qui bâtissaient sur le vrai fondement' étaient tentés de dire, comme les constructeurs des murailles de Jérusalem au temps de Néhémie : a Les forces manquent à ceux qui portent les fardeaux, et les décombres sont considérables ; nous ne pourrons pas bâtir la muraille'. Las de lutter contre la persécution, la fraude, l'iniquité et toutes les subtilités imaginées par Satan, plusieurs - par amour de la paix comme pour sauvegarder leurs biens et leur vie - se découragèrent et abandonnèrent le sûr fondement de la foi. D'autres, sans se laisser intimider par l'opposition de leurs ennemis, disaient hardiment : a Ne les craignez pas! Souvenez- vous du Seigneur, grand et redoutable ! Et ils allaient de l'avant, avaut « chacun... en travaillant... son épée ceinte autour des reins'. 35
Dans tous les temps, le même esprit de haine et d'opposition à la vérité a inspiré les ennemis de Dieu, et le même esprit de vigilance et de fidélité a été nécessaire à ses serviteurs. Jusqu'à la fin, ces paroles de Jésus à ses premiers disciples seront opportunes:. Ce que je vous dis, je le dis à tous: Veillez'. Les ténèbres semblaient s'épaissir encore. Le culte des images devenait plus général. On allumait des cierges devant les statues, et on leur offrait des prières. Les cérémonies les plus absurdes s'ajoutaient au culte. La superstition exerçait un tel empire sur les esprits que la raison semblait avoir abdiqué. Les prêtres et les évêques étant eux-mêmes sensuels, corrompus, amateurs de plaisirs, le troupeau, imitateur de ses guides, était naturellement plongé dans le vice et l'ignorance. Au onzième siècle les prétentions de la papauté s'accrurent considérablement lorsque Grégoire VII proclama l'inerrance de l'Eglise romaine. Ce pape affirmait que, conformément aux Ecritures, l'Eglise n'avait jamais erré et n'errerait jamais. Aucune preuve tirée de l'Ecriturc n'accompagnait son assertion. L'orgueilleux pontife s'arrogea aussi le pouvoir de déposer les empereurs; il déclara que ses sentences ne pouvaient être annulées par personne, tandis qu'il avait la prérogative, lui, d'annuler les décisions de tous '. Un exemple frappant de la tyrannie de cet avocat de l'infaillibilité est le traitement qu'il infligea à l'empereur d'Allemagne, Henri IV. Pour avoir osé méconnaître l'autorité du pape, ce souverain avait été excommunié et déclaré déchu de son trône. Terrifié par l'abandon et les menaces de ses princes, encouragés par le pape à se révolter contre lui, l'empereur se vit réduit à la nécessité de se réconcilier avec Rome. Au coeur de l'hiver, accompagné de sa femme et d'un fidèle serviteur, il franchit les Alpes pour aller s'humilier devant le pape. Arrivé au château où le pontife s'était retiré, il fut conduit, sans ses gardes, dans une cour extérieure, où, exposé aux rigueurs de l'hiver, nu-tête, nu-pieds et misérablement vêtu, il dut attendre que le pape l'autorisât à paraître en sa présence. Ce n'est qu'après trois jours de jeûne et de confession qu'Henri IVobtint son pardon, et cela encore à la condition d'attendre le bon plaisir du pape pour reprendre les insignes et les prérogatives de la royauté. Grégoire, enivré de ce succès, déclara que son devoir était d'abattre l'orgueil des rois. 36
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religion. Les croyants étaient invités non seulement à considérer le pape comme leur médiateur,<br />
mais aussi à compter sur leurs propres mérites pour expier leurs péchés. C'est <strong>par</strong> de longs<br />
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semblable aux hommes, prêt à s'irriter pour des bagatelles, ou à se laisser attendrir <strong>par</strong> des cadeaux<br />
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et qu'on accablait le peuple d'exactions rigoureuses.<br />
Alors même que le vice régnait jusque dans les rangs des chefs de la hiérarchie, l'influence<br />
de l'Eglise romaine allait croissant. Vers la fin du huitième siècle, on prétendait que les évêques<br />
de Rome avaient possédé dès les premierstemps de l'Eglise toute la puissance spirituelle dont ils<br />
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que l'on donna pour très anciens. Des décrets de conciles dont on n'avait jamais entendu <strong>par</strong>ler<br />
établissaient la suprématie du pape depuis les temps les plus reculés. Une Eglise qui avait rejeté la<br />
vérité accueillit ces fraudes avec empressement'.<br />
Perplexes devant le fatras des fausses doctrines qui leur barraient la voie, les quelques fidèles<br />
qui bâtissaient sur le vrai fondement' étaient tentés de dire, comme les constructeurs des murailles<br />
de Jérusalem au temps de Néhémie : a Les forces manquent à ceux qui portent les fardeaux, et les<br />
décombres sont considérables ; nous ne pourrons pas bâtir la muraille'. <strong>La</strong>s de lutter contre la<br />
persécution, la fraude, l'iniquité et toutes les subtilités imaginées <strong>par</strong> Satan, plusieurs - <strong>par</strong> amour<br />
de la paix comme pour sauvegarder leurs biens et leur vie - se découragèrent et abandonnèrent le<br />
sûr fondement de la foi. D'autres, sans se laisser intimider <strong>par</strong> l'opposition de leurs ennemis,<br />
disaient hardiment : a Ne les craignez pas! Souvenez- vous du Seigneur, grand et redoutable ! Et<br />
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