La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne. raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme Enter a tag and hit enter Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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leur sollicitude et leur énergie sur leurs affaires temporelles, et les pécheurs s'endurcissent dans leur impénitence. Le message du premier ange d'Apocalypse 14, annonçant l'heure du jugement de Dieu, et exhortant les hommes à le craindre et à l'adorer, était destiné à éloigner des influences corruptrices du monde ceux qui faisaient profession d'être enfants de Dieu, et à leur montrer leur véritable état de mondanité et de rechute. Par ce message, Dieu avait envoyé à l'Eglise un avertissement qui, s'il avait été accepté, l'aurait purifiée des péchés qui l'éloignaient de lui. Si les chrétiens avaient accueilli le message du ciel, s'ils s'étaient humiliés devant le Seigneur, et avaient cherché sincèrement à se préparer pour paraître en sa présence, la puissance de Dieu et son Esprit se fussent manifestés parmi eux, l'Eglise fût de nouveau parvenue à cet état béni d'unité, de foi et d'amour qui existait aux jours apostoliques, lorsque les croyants n'étaient " qu'un coeur et qu'une âme, et annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse, alors que le Seigneur ajoutait tous les jours à l' Eglise ceux qui étaient sauvés." Actes 4 : 32, 31;2:47. Si ceux qui professent être le peuple de Dieu recevaient la lumière telle qu'elle jaillit de sa Parole, ils atteindraient à cette unité pour laquelle Christ priait, et que l'apôtre appelle " L'unité de l'Esprit par le lien de la paix ". Il y a, dit-il, " un seul corps et un seul Esprit, comme vous êtes appelés à une seule espérance par votre vocation. Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême. " Ephésiens 4 : 3-5. Tels furent les résultats bénis que produisit le message adventiste sur ceux qui l'acceptèrent. Ils " sortirent de diverses dénominations, et les barrières qui les séparaient tombèrent devant la vérité. Les credos opposés furent réduits à néant. L'espérance non scripturaire d'un millénium temporel fut abandonnée. Les fausses idées sur la seconde venue du Seigneur furent corrigées. L'orgueil et la mondanité disparurent. Les torts furent réparés. Les cœurs s'unirent dans la plus douce communion, et la charité et la joie régnèrent sans mélange. Si cette doctrine fit cela pour le peu de chrétiens qui la reçurent, elle l'aurait fait pour tous, si tous l'avaient reçue." Mais les Eglises en général n'acceptèrent pas l'avertissement. Leurs ministres qui, comme " sentinelles de la maison d' Israél, " auraient dû être les premiers à discerner les signes de la venue de Jésus, avaient négligé d'apprendre la vérité, soit par le témoignage des prophètes, soit par les signes des temps. Comme les espérances et les ambitions mondaines remplissaient les cœurs, 301

l'amour de Dieu et la foi en sa Parole avaient diminué, et lorsque la doctrine du second avènement fut présentée, elle ne fit qu'éveiller leurs préventions et manifester leur incrédulité. On se servit comme argument contre le message, du fait qu'il était prêché presque exclusivement par des laïques. Comme aux temps anciens, on répondait au témoignage de la Parole de Dieu par cette question narquoise : " Y a-t-il quelqu'un des chefs ou des pharisiens qui ait cru en lui ? " Bien des personnes, voyant la difficulté qu'il y avait à réfuter les arguments tirés des périodes prophétiques, déconseillaient l'étude des prophéties, en affirmant que les livres prophétiques étaient scellés et ne pouvaient être compris. Des multitudes de chrétiens, ayant une confiance aveugle en leurs pasteurs, refusèrent d'écouter l'avertissement. D'autres, quoique convaincus de la vérité, n'osaient la confesser, de crainte d'être " chassés de la synagogue ". Le message que Dieu avait envoyé pour éprouver et purifier l'Eglise, ne révélait qu'avec trop d'évidence à tous, combien grand était le nombre de ceux qui avaient placé leurs affections sur le monde plutôt que sur Christ. Les liens qui les attachaient au monde étaient plus forts que ceux qui les attiraient vers le ciel. Ils préférèrent écouter la voix de la sagesse humaine, et se détournèrent du message de vérité qui mettait à découvert ce qu'il y avait au fond du coeur humain. En rejetant l'avertissement du premier ange, les Eglises rejetèrent le moyen auquel Dieu avait pourvu pour leur relèvement. Elles méconnurent le messager miséricordieux qui était destiné à les détourner des péchés qui les séparaient de Dieu, et elles recherchèrent avec plus d'ardeur encore l'amitié du monde. Telle fut la cause de ce triste état de mondanité, d'affaiblissement et de mort spirituelle qui existait dans les Eglises en 1844. Dans le chapitre 14e de l'Apocalypse, le premier ange est suivi d'un second qui prononce ces sinistres paroles : " Elle est tombée, elle est tombée, Babylone, cette grande ville, parce qu'elle a fait boire à toutes les nations, du vin de la fureur de son impudicité. " Apocalypse 14 : 8. Le mot Babylone dérive de Babel, et signifie confusion. Il est employé dans les Ecritures pour désigner les formes diverses de religions fausses ou déchues. Dans Apocalypse 17, Babylone est représentée sous l'image d'une femme, image employée dans la Bible comme symbole d'une Eglise, une femme vertueuse représentant une Eglise pure, et une femme débauchée, une Eglise déchue. Dans la Bible, le caractère sacré et permanent des relations qui existent entre Christ et son Eglise est représenté par l'union du mariage. Le Seigneur s'est uni à son peuple par une alliance solennelle, aux termes 302

l'amour de Dieu et la foi en sa Parole avaient diminué, et lorsque la doctrine du second avènement<br />

fut présentée, elle ne fit qu'éveiller leurs préventions et manifester leur incrédulité. On se servit<br />

comme argument contre le message, du fait qu'il était prêché presque exclusivement <strong>par</strong> des<br />

laïques. Comme aux temps anciens, on répondait au témoignage de la Parole de Dieu <strong>par</strong> cette<br />

question narquoise : " Y a-t-il quelqu'un des chefs ou des pharisiens qui ait cru en lui ? " Bien des<br />

personnes, voyant la difficulté qu'il y avait à réfuter les arguments tirés des périodes prophétiques,<br />

déconseillaient l'étude des prophéties, en affirmant que les livres prophétiques étaient scellés et ne<br />

pouvaient être compris.<br />

Des multitudes de chrétiens, ayant une confiance aveugle en leurs pasteurs, refusèrent<br />

d'écouter l'avertissement. D'autres, quoique convaincus de la vérité, n'osaient la confesser, de<br />

crainte d'être " chassés de la synagogue ". Le message que Dieu avait envoyé pour éprouver et<br />

purifier l'Eglise, ne révélait qu'avec trop d'évidence à tous, combien grand était le nombre de ceux<br />

qui avaient placé leurs affections sur le monde plutôt que sur Christ. Les liens qui les attachaient<br />

au monde étaient plus forts que ceux qui les attiraient vers le ciel. Ils préférèrent écouter la voix<br />

de la sagesse humaine, et se détournèrent du message de vérité qui mettait à découvert ce qu'il y<br />

avait au fond du coeur humain. En rejetant l'avertissement du premier ange, les Eglises rejetèrent<br />

le moyen auquel Dieu avait pourvu pour leur relèvement. Elles méconnurent le messager<br />

miséricordieux qui était destiné à les détourner des péchés qui les sé<strong>par</strong>aient de Dieu, et elles<br />

recherchèrent avec plus d'ardeur encore l'amitié du monde. Telle fut la cause de ce triste état de<br />

mondanité, d'affaiblissement et de mort spirituelle qui existait dans les Eglises en 1844.<br />

Dans le chapitre 14e de l'Apocalypse, le premier ange est suivi d'un second qui prononce ces<br />

sinistres <strong>par</strong>oles : " Elle est tombée, elle est tombée, Babylone, cette grande ville, <strong>par</strong>ce qu'elle a<br />

fait boire à toutes les nations, du vin de la fureur de son impudicité. " Apocalypse 14 : 8. Le mot<br />

Babylone dérive de Babel, et signifie confusion. Il est employé dans les Ecritures pour désigner<br />

les formes diverses de religions fausses ou déchues. Dans Apocalypse 17, Babylone est représentée<br />

sous l'image d'une femme, image employée dans la Bible comme symbole d'une Eglise, une femme<br />

vertueuse représentant une Eglise pure, et une femme débauchée, une Eglise déchue. Dans la Bible,<br />

le caractère sacré et permanent des relations qui existent entre Christ et son Eglise est représenté<br />

<strong>par</strong> l'union du mariage. Le Seigneur s'est uni à son peuple <strong>par</strong> une alliance solennelle, aux termes<br />

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