La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne. raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme Enter a tag and hit enter Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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me revenait constamment à la mémoire : " Quand je dis au méchant : Méchant, tu mourras ! si tu ne parles pas pour détourner le méchant de sa voie, ce méchant mourra dans son iniquité, et je te redemanderai son sang. Mais si tu avertis le méchant pour le détourner de sa voie, et qu’il ne s’en détourne pas, il mourra dans son iniquité, et toi tu sauveras ton âme . " (Ezéchiel 33 : 8, 9.) Et je me disais que, si les méchants étaient sérieusement avertis, des foules d’entre eux se repentiraient ; et que, s’ils n’étaient pas avertis, leur sang me serait redemandé. " ( Bliss, ouv. cité, p.92.) Miller commença alors, selon que l’occasion lui en était offerte, à présenter ses vues en particulier, tout en demandant à Dieu d’en convaincre un pasteur qui pourrait consacrer sa vie à les diffuser. Mais il ne parvenait pas à se dérober à la conviction de son devoir personnel. Ces paroles étaient toujours présentes à son esprit : " Va en parler au monde ; sinon je te redemanderai son sang. " Après avoir porté ce poids sur la conscience durant neuf ans, il se décida enfin, en 1831, à exprimer pour la première fois publiquement les raisons de sa foi. De même qu’Elisée avait abandonné sa charrue pour revêtir le manteau du prophète, de même William Miller, appelé à quitter sa ferme, s’en alla, en tremblant, révéler au monde les mystères du royaume de Dieu. Il exposait à ses auditeurs, en détail, le lent accomplissement des chaînes prophétiques jusqu’à l’époque de l’avènement de Jésus-Christ. A chaque nouvelle tentative, ses forces et son courage augmentaient à la vue du vif intérêt suscité par ses paroles. Ce n’avait été qu’à la sollicitation de ses frères, dont l’appel lui parut être la voix de Dieu, qu’il avait consenti à exposer publiquement ses convictions. Il avait alors cin-quante ans. N’ayant jamais parlé en public, il se sentait comme écrasé par le sentiment de son incapacité. Mais, dès le début, son activité fut bénie et contribua au salut des âmes. Sa première conférence fut suivie d’un réveil au cours duquel treize familles, à l’exception de deux personnes, se convertirent. On lui demanda aussitôt de prendre la parole dans d’autres localités, et, presque partout où il portait ses pas, son travail était suivi d’un réveil spirituel. Des pécheurs se convertissaient ; des chrétiens devenaient plus fervents ; des déistes et des incrédules reconnaissaient la véracité des Ecritures et de la religion chrétienne. On rendait de lui ce témoignage : " Il atteint une catégorie de personnes sur lesquelles d’autres, n’ont aucune prise. " (Bliss, ouv. cité, p. 138.) Ses prédications avaient 261

pour effet d’attirer l’attention du public sur les choses de la religion et de réprimer la mondanité et la sensualité du siècle. Dans chaque localité, ou à peu près, les convertis se comptaient par vingtaines, parfois par centaines. En bien des endroits, les églises protestantes de toutes tendances lui étaient grandes ouvertes et c’étaient généralement les pasteurs de ces églises qui l’invitaient. Sa règle invariable était de ne se rendre que là où il était invité. Néanmoins, il se trouva bientôt dans l’impossibilité de répondre ne fût-ce qu’à la moitié des appels qui lui étaient adressés. Plusieurs de ceux qui n’acceptaient pas les théories de Miller touchant le temps exact du retour du Seigneur n’en avaient pas moins la conviction qu’il était proche et qu’il fallait s’y préparer. Dans quelques grandes villes, ses travaux firent une impression remarquable. Des cabaretiers abandonnèrent leur trafic et transformèrent leur débit en salle de réunions ; des maisons de jeu fermèrent leurs portes ; des incrédules, des déistes, des universalistes, des débauchés se réformèrent. Certains d’entre eux n’avaient pas mis les pieds dans un lieu de culte depuis des années. Dans quelques villes, les différentes églises organisèrent des réunions de prière dans tous les quartiers et presque à toute heure de la journée. Des hommes d’affaires se réunissaient à midi pour la prière et l’édification. Pas trace d’excitation, ni d’extravagance, mais partout un profond sérieux. L’oeuvre de Miller, comme celle des premiers réformateurs, tendait à éclairer les intelligences et à réveiller les consciences plutôt qu’à émouvoir. En 1833, l’église baptistè, dont Miller était membre, lui donna une licence de prédicateur. En outre, un grand nombre de pasteurs de son Eglise approuvant ses travaux, c’est avec leur sanction explicite qu’il les poursuivit, tout en se bornant aux territoires de la Nouvelle-Angleterre et des Etats du centre. Pendant plusieurs années, il paya lui-même tous ses voyages et jamais, par la suite, ses frais de déplacement ne lui furent entièrement remboursés. Loin d’être lucrative, sa carrière publique greva lourdement ses ressources personnelles. Mais ses enfants étant sobres et industrieux, les revenus de sa ferme suffirent pour entretenir sa nombreuse famille et couvrir ses dépenses. 262

pour effet d’attirer l’attention du public sur les choses de la religion et de réprimer la mondanité et<br />

la sensualité du siècle.<br />

Dans chaque localité, ou à peu près, les convertis se comptaient <strong>par</strong> vingtaines, <strong>par</strong>fois <strong>par</strong><br />

centaines. En bien des endroits, les églises protestantes de toutes tendances lui étaient grandes<br />

ouvertes et c’étaient généralement les pasteurs de ces églises qui l’invitaient. Sa règle invariable<br />

était de ne se rendre que là où il était invité. Néanmoins, il se trouva bientôt dans l’impossibilité<br />

de répondre ne fût-ce qu’à la moitié des appels qui lui étaient adressés.<br />

Plusieurs de ceux qui n’acceptaient pas les théories de Miller touchant le temps exact du<br />

retour du Seigneur n’en avaient pas moins la conviction qu’il était proche et qu’il fallait s’y<br />

pré<strong>par</strong>er. Dans quelques grandes villes, ses travaux firent une impression remarquable. Des<br />

cabaretiers abandonnèrent leur trafic et transformèrent leur débit en salle de réunions ; des maisons<br />

de jeu fermèrent leurs portes ; des incrédules, des déistes, des universalistes, des débauchés se<br />

réformèrent. Certains d’entre eux n’avaient pas mis les pieds dans un lieu de culte depuis des<br />

années. Dans quelques villes, les différentes églises organisèrent des réunions de prière dans tous<br />

les quartiers et presque à toute heure de la journée. Des hommes d’affaires se réunissaient à midi<br />

pour la prière et l’édification. Pas trace d’excitation, ni d’extravagance, mais <strong>par</strong>tout un profond<br />

sérieux. L’oeuvre de Miller, comme celle des premiers réformateurs, tendait à éclairer les<br />

intelligences et à réveiller les consciences plutôt qu’à émouvoir.<br />

En 1833, l’église baptistè, dont Miller était membre, lui donna une licence de prédicateur.<br />

En outre, un grand nombre de pasteurs de son Eglise approuvant ses travaux, c’est avec leur<br />

sanction explicite qu’il les poursuivit, tout en se bornant aux territoires de la Nouvelle-Angleterre<br />

et des Etats du centre. Pendant plusieurs années, il paya lui-même tous ses voyages et jamais, <strong>par</strong><br />

la suite, ses frais de déplacement ne lui furent entièrement remboursés. Loin d’être lucrative, sa<br />

carrière publique greva lourdement ses ressources personnelles. Mais ses enfants étant sobres et<br />

industrieux, les revenus de sa ferme suffirent pour entretenir sa nombreuse famille et couvrir ses<br />

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