La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne. raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme Enter a tag and hit enter Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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Les soixante-dix semaines, ou quatre cent quatre-vingt-dix ans, assignées aux Juifs ayant expiré en l’an 34 de notre ère, on constata qu’à ce moment précis, par la décision du sanhédrin, par le martyre d’Etienne et la persécution des chrétiens, la nation juive avait officiellement rejeté 1’Evangile. Dès lors, le message du salut cessa d’être confiné aux Israélites et fut porté aux nations. Chassés par la persécution, les disciples " allaient de lieu, en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la Parole " . Philippe, étant descendu en Samarie, " y prêcha le Christ ". Conduit par l’Esprit de Dieu, Pierre présenta 1’Evangile au centenier de Césarée, le pieux Corneille ; et l’ardent Paul, gagné à la foi chrétienne, fut appelé à porter la Bonne Nouvelle " au loin vers les nations " . (Actes 8 : 4, 5 ; 22 : 21.) Ainsi, tous les détails de la prophétie s’étaient remarquablement accomplis, établissant d’une façon incontestable que les soixante-dix semaines commençaient en 457 avant J.-C., et aboutissaient en 34de notre ère. Désormais il était facile de trouver la date de l’expiration des deux mille trois cents jours. Les quatre cent quatre-vingt-dix jours qui constituent les soixante-dix semaines étant retranchés des deux mille trois cents, il restait mille huit cent dix jours. Or, en les faisant partir de l’année 34, ces mille huit cent dix années aboutissaient en 1844. Il s’ensuivait que les deux mille trois cents jours (années) de Daniel 8 : 14 se terminaient en 1844. Et, à l’expiration de cette grande période prophétique selon le témoignage de l’ange, " le sanctuaire devait être purifié ". Ainsi, l’année de la purification du sanctuaire — que la plupart, des exégètes confondaient avec le retour du Seigneur — était définitivement établie. Miller et ses collaborateurs crurent d’abord que les deux mille trois cents jours se termineraient au printemps de l’année 1844, alors que, la prophétie indiquait l’automne de la même année. (Voir diagramme des périodes prophétiques, et Appendice.) L’erreur commise sur ce point jeta dans le désappointement et la perplexité ceux qui avaient compté sur le retour du Seigneur à la première date. Mais cela laissait intact l’argument établissant que les deux mille trois cents soirs et matins se terminaient en 1844, et que le grand événement représenté par la purification du sanctuaire devait avoir lieu en cette année là. En entreprenant l’étude des Ecritures pour établir qu’elles étaient une révélation divine, Miller ne pensait pas aboutir à de pareilles conclusions. Il eut même de la peine à croire au résultat 259

de ses recherches. Mais le témoignage des Ecritures était trop clair, trop évident pour être rejeté. Il se consacrait à l’étude de la Bible depuis deux ans quand il arriva, en 1818, à la conclusion solennelle que, dans le délai de vingt-cinq ans, le Christ reviendrait pour la rédemption de son peuple. " Je ne saurais dire, écrivait-il plus tard, la joie infinie qui remplit mon coeur à cette pensée et à la perspective inimaginable et glorieuse de participer à la joie des rachetés. Les Ecritures étaient désormais, pour moi, un livre nouveau, un vrai festin de l’esprit. Tout ce qui m’avait paru obscur, mystérieux ou imprécis dans ses enseignements s’était dissipé à la lumière émanant de ses pages sacrées. De quel éclat, de quelle gloire je voyais briller la vérité ! Toutes les contradictions et les inconséquences que j’avais auparavant rencontrées dans la Parole s’étaient évanouies ; et quoiqu’elle renfermât encore bien des choses dont je n’étais pas certain de posséder une juste intelligence, tant de lumière avait jailli de ses pages pour dissiper les ténèbres de mon entendement, que je trouvais dans l’étude de 1’Ecriture des délices insoupçonnées. " (Bliss, ouv. cité, p. 76, 77.) Il ajoutait : " Sous la solennelle impression que les événements prédits par les Ecritures devaient se produire dans un laps de temps aussi court, je me demandai, non sans effroi, quels devoirs envers le monde m’imposaient les lumières, qui subjuguaient ma pensée. " Miller ne put se défendre de la conviction que son devoir était d’en faire part à d’autres. Il s’attendait à rencontrer de l’opposition de la part des impies ; mais il était certain que tous les chrétiens se réjouiraient à la pensée de contempler bientôt le Sauveur qu’ ils professaient aimer. Il craignait seulement que la perspective de la délivrance prochaine ne parût trop glorieuse et que plusieurs chrétiens ne se donnassent pas la peine de sonder les Ecritures pour y asseoir leur foi. Il hésita donc à en parler. De peur d’être dans l’erreur et. d’y entraîner ses semblables, il jugea prudent de revoir les preuves sur lesquelles il avait étayé ses conclusions et de peser à nouveau toutes les objections qui pourraient se présenter à son esprit. A la lumière de la Parole de Dieu, il vit ces objections se dissiper comme la brume matinale devant les rayons du soleil. Cinq années d’études le laissèrent absolument convaincu de l’exactitude de ses conclusions. Et de nouveau, le devoir de faire connaître à d’autres ce qui lui paraissait clairement enseigné par la Bible se présenta vivement devant lui. " Quand je vaquais à mes occupations, écrit-il, j’entendais une voix me répéter sans cesse : " Avertis le monde du danger qu’il court." Ce passage 260

Les soixante-dix semaines, ou quatre cent quatre-vingt-dix ans, assignées aux Juifs ayant<br />

expiré en l’an 34 de notre ère, on constata qu’à ce moment précis, <strong>par</strong> la décision du sanhédrin,<br />

<strong>par</strong> le martyre d’Etienne et la persécution des chrétiens, la nation juive avait officiellement rejeté<br />

1’Evangile. Dès lors, le message du salut cessa d’être confiné aux Israélites et fut porté aux nations.<br />

Chassés <strong>par</strong> la persécution, les disciples " allaient de lieu, en lieu, annonçant la bonne nouvelle de<br />

la Parole " . Philippe, étant descendu en Samarie, " y prêcha le Christ ". Conduit <strong>par</strong> l’Esprit de<br />

Dieu, Pierre présenta 1’Evangile au centenier de Césarée, le pieux Corneille ; et l’ardent Paul,<br />

gagné à la foi chrétienne, fut appelé à porter la Bonne Nouvelle " au loin vers les nations " . (Actes<br />

8 : 4, 5 ; 22 : 21.)<br />

Ainsi, tous les détails de la prophétie s’étaient remarquablement accomplis, établissant d’une<br />

façon incontestable que les soixante-dix semaines commençaient en 457 avant J.-C., et<br />

aboutissaient en 34de notre ère. Désormais il était facile de trouver la date de l’expiration des deux<br />

mille trois cents jours. Les quatre cent quatre-vingt-dix jours qui constituent les soixante-dix<br />

semaines étant retranchés des deux mille trois cents, il restait mille huit cent dix jours. Or, en les<br />

faisant <strong>par</strong>tir de l’année 34, ces mille huit cent dix années aboutissaient en 1844. Il s’ensuivait que<br />

les deux mille trois cents jours (années) de Daniel 8 : 14 se terminaient en 1844. Et, à l’expiration<br />

de cette grande période prophétique selon le témoignage de l’ange, " le sanctuaire devait être<br />

purifié ". Ainsi, l’année de la purification du sanctuaire — que la plu<strong>par</strong>t, des exégètes<br />

confondaient avec le retour du Seigneur — était définitivement établie.<br />

Miller et ses collaborateurs crurent d’abord que les deux mille trois cents jours se<br />

termineraient au printemps de l’année 1844, alors que, la prophétie indiquait l’automne de la même<br />

année. (Voir diagramme des périodes prophétiques, et Appendice.) L’erreur commise sur ce point<br />

jeta dans le désappointement et la perplexité ceux qui avaient compté sur le retour du Seigneur à<br />

la première date. Mais cela laissait intact l’argument établissant que les deux mille trois cents soirs<br />

et matins se terminaient en 1844, et que le grand événement représenté <strong>par</strong> la purification du<br />

sanctuaire devait avoir lieu en cette année là.<br />

En entreprenant l’étude des Ecritures pour établir qu’elles étaient une révélation divine,<br />

Miller ne pensait pas aboutir à de <strong>par</strong>eilles conclusions. Il eut même de la peine à croire au résultat<br />

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