La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne. raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme Enter a tag and hit enter Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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sera l’achèvement de leur rédemption, le couronnement des aspirations de leur âme. … Seigneur, hâte cet heureux jour ! » Telle était l’espérance de l’Eglise apostolique, celle de « l’Eglise du désert » et celle des réformateurs. La prophétie ne nous dit pas seulement le mode et l’objet de la venue du Seigneur ; elle nous donne les signes annonciateurs de sa proximité. « Il y aura, dit Jésus, des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. » « Le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances qui sont dans les cieux seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l’homme venant sur les nuées avec une grande puissance et avec gloire. » Les premiers signes précurseurs du retour du Seigneur sont mentionnés comme suit par le voyant de Patmos : « Il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang. » (Luc 21 : 25 ; Marc 13 : 24- 26 ; Apocalypse 6 : 12.) Ces signes apparurent avant le commencement du dix-neuvième siècle. Conformément à cette prophétie, eut lieu, en 1755, le tremblement de terre le plus destructeur que l’histoire ait enregistré. Quoique connu sous le nom de « tremblement de terre de Lisbonne » , il secoua une partie considérable de l’Europe, de l’Afrique et de l’Amérique. Il fut ressenti au Groenland, aux Antilles, à l’île Madère, en Norvège, en Suède, en Angleterre et en Irlande, soit sur une étendue de plus de six millions de kilomètres carrés. En Afrique, il fut presque aussi violent qu’en Europe. La ville d’Alger fut en grande partie détruite ; au Maroc, un village de huit à dix mille habitants disparut. Un terrible raz-de-marée submergea les côtes d’Espagne et d’Afrique, envahit des villes et occasionna des dégâts énormes. « C’est en Espagne et au Portugal que la secousse se fit sentir avec le plus de violence. On affirme qu’à Cadix le raz-de-marée atteignit dix-huit mètres de hauteur. Quelques- unes des plus hautes montagnes du Portugal furent violemment secouées ; plusieurs s’ouvrirent par le sommet ; des flammes en jaillirent et d’énormes blocs de rochers furent précipités dans les vallées voisines. » (Charles Lyell, Principles of Geology, p. 495.) A Lisbonne, « le tremblement de terre qui détruisit la ville fut précédé de sourds grondements souterrains. Puis on vit la mer se retirer, laissant ses rives à sec, pour revenir ensuite sur elle-même et s’élever à quelque quinze mètres au-dessus de son niveau ordinaire. … Au nombre des événements extraordinaires qui se produisirent à 239

Lisbonne, on cite la disparition d’un quai tout en marbre, construit depuis peu et à grands frais. Une immense foule s’y était réfugiée, comme l’endroit le plus sûr pour échapper au danger des maisons croulantes. Mais tout à coup le quai s’effondra avec toute sa cargaison humaine ; pas un cadavre ne revint à la surface. » Ce tremblement de terre entraîna la chute de toutes les églises, de tous les couvents, de presque tous les édifices publics et de plus du quart des maisons. Deux heures environ après la secousse, un incendie éclata dans les différents quartiers de la ville et sévit avec tant de violence pendant environ trois jours que Lisbonne fut entièrement détruite. La catastrophe tomba sur un jour de fête, alors que les églises et les couvents étaient combles ; peu de personnes échappèrent … La terreur était indescriptible. Personne ne pleurait ; il n’ y avait pas de larmes devant un tel désastre. En proie au délire, la population courait çà et là, hurlant, se frappant le visage et la poitrine en s’écriant: Misericordia ! C’est la fin du monde ! Des mères, oubliant leurs enfants, parcouraient les rues, chargées de crucifix. Malheureusement, beaucoup d’entre elles cherchèrent en vain asile dans les églises où était exposé le saint-sacrement, et embrassaient les autels : images, prêtres et gens du peuple furent enveloppés dans une commune ruine. » (Encyclopedia Americana, art. Lisbon, note.) On évalue à plus de quatre-vingt-dix mille le nombre des personnes qui perdirent la vie en ce jour néfaste. Le signe mentionné ensuite dans la prophétie : l’obscurcissement du soleil et de la lune, parut vingt-cinq ans plus tard. Son accomplissement fut d’autant plus frappant que le moment de son apparition avait été clairement indiqué. Dans son entretien avec ses disciples sur la montagne des Oliviers, le Sauveur décrit la longue détresse des croyants : les mille deux cent soixante années de la persécution papale, persécution qu’il déclare devoir être abrégée. Puis il mentionne en ces termes certains événements qui devaient précéder sa venue, en précisant comme suit le temps de l’apparition du premier de ces signes : « Mais dans ces jours, après cette détresse, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière. » (Marc 13 : 24.) Les mille deux cent soixante jours ou années prirent fin en 1798, les persécutions ayant presque entièrement cessé un quart de siècle plus tôt. Or, c’est après la persécution que, selon la prédiction de Jésus, le soleil devait s’obscurcir. Cette prophétie s’est accomplie le 19 mai 1780. 240

sera l’achèvement de leur rédemption, le couronnement des aspirations de leur âme. … Seigneur,<br />

hâte cet heureux jour ! » Telle était l’espérance de l’Eglise apostolique, celle de « l’Eglise du désert<br />

» et celle des réformateurs.<br />

<strong>La</strong> prophétie ne nous dit pas seulement le mode et l’objet de la venue du Seigneur ; elle nous<br />

donne les signes annonciateurs de sa proximité. « Il y aura, dit Jésus, des signes dans le soleil, dans<br />

la lune et dans les étoiles. » « Le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles<br />

tomberont du ciel, et les puissances qui sont dans les cieux seront ébranlées. Alors on verra le Fils<br />

de l’homme venant sur les nuées avec une grande puissance et avec gloire. » Les premiers signes<br />

précurseurs du retour du Seigneur sont mentionnés comme suit <strong>par</strong> le voyant de Patmos : « Il y eut<br />

un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint<br />

comme du sang. » (Luc 21 : 25 ; Marc 13 : 24- 26 ; Apocalypse 6 : 12.)<br />

Ces signes ap<strong>par</strong>urent avant le commencement du dix-neuvième siècle. Conformément à<br />

cette prophétie, eut lieu, en 1755, le tremblement de terre le plus destructeur que l’histoire ait<br />

enregistré. Quoique connu sous le nom de « tremblement de terre de Lisbonne » , il secoua une<br />

<strong>par</strong>tie considérable de l’Europe, de l’Afrique et de l’Amérique. Il fut ressenti au Groenland, aux<br />

Antilles, à l’île Madère, en Norvège, en Suède, en Angleterre et en Irlande, soit sur une étendue<br />

de plus de six millions de kilomètres carrés. En Afrique, il fut presque aussi violent qu’en Europe.<br />

<strong>La</strong> ville d’Alger fut en grande <strong>par</strong>tie détruite ; au Maroc, un village de huit à dix mille habitants<br />

dis<strong>par</strong>ut. Un terrible raz-de-marée submergea les côtes d’Espagne et d’Afrique, envahit des villes<br />

et occasionna des dégâts énormes.<br />

« C’est en Espagne et au Portugal que la secousse se fit sentir avec le plus de violence. On<br />

affirme qu’à Cadix le raz-de-marée atteignit dix-huit mètres de hauteur. Quelques- unes des plus<br />

hautes montagnes du Portugal furent violemment secouées ; plusieurs s’ouvrirent <strong>par</strong> le sommet ;<br />

des flammes en jaillirent et d’énormes blocs de rochers furent précipités dans les vallées voisines.<br />

» (Charles Lyell, Principles of Geology, p. 495.) A Lisbonne, « le tremblement de terre qui détruisit<br />

la ville fut précédé de sourds grondements souterrains. Puis on vit la mer se retirer, laissant ses<br />

rives à sec, pour revenir ensuite sur elle-même et s’élever à quelque quinze mètres au-dessus de<br />

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