La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White
Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme
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Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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La présence aux services religieux était obligatoire sous peine d’amende et de prison. Williams bravait cette loi, qu’il appelait « le pire article de la loi anglaise » . « Forcer un homme à adorer Dieu avec des personnes ne partageant pas ses croyances c’était, selon lui, une violation flagrante du droit privé ; traîner au culte des gens irréligieux et indifférents, c’était cultiver l’hypocrisie. Nul ne doit être contraint d’adorer Dieu ou de contribuer aux frais du culte. — Quoi ! s’écriaient ses antagonistes, scandalisés de sa doctrine, Jésus ne dit-il pas que l’ouvrier mérite d’être nourri ? — Assurément, répliquait-il, mais par ceux qui l’emploient. » (Bancroft, Ire part., chap. XV, par. 2.) Roger Williams était reconnu et aimé comme un fidèle ministre de 1’Evangile. Sa haute intelligence, sa charité, son intégrité incorruptible lui avaient gagné le respect de la colonie. Mais on ne voulut pas tolérer sa ferme opposition à l’ingérence du magistrat dans le domaine de l’Eglise, ni ses plaidoyers en faveur de la liberté religieuse. L’introduction de cette nouvelle doctrine, disaiton, ébranlera les bases du gouvernement de la colonie, et on le condamna au bannissement. Williams se vit ainsi obligé de s’enfuir et de chercher, en plein hiver, un refuge dans la forêt vierge. « Quatorze semaines durant, dit-il, par un froid glacial, j’errai sans asile et sans pain, nourri par les corbeaux du désert, et m’abritant le plus souvent dans le creux d’un arbre. » (Martyn, vol. p. 349, 350. » Il finit par trouver un refuge auprès d’une tribu indienne dont il avait gagné l’affection et la confiance en s’efforçant de lui enseigner l’Evangile. Au bout de plusieurs mois, Williams arriva sur les rives de la baie de Narragansett, où il fonda le premier Etat des temps modernes qui ait reconnu, d’une façon complète, le droit à la liberté de conscience. Le principe fondamental de la nouvelle colonie fut ainsi formulé : « Chacun aura la liberté de servir Dieu selon les lumières de sa conscience. » (Id., p. 354.) Le petit Etat de Rhode-Island était destiné à devenir l’asile des opprimés. Son influence devait s’accroître à tel point que son principe fondamental — la liberté civile et religieuse — est devenu la pierre angulaire de la République américaine. Dans la Déclaration de l’Indépendance, auguste document dont ils ont fait la charte de leurs libertés, les fondateurs de la grande République disent : « Nous maintenons — à titre de vérités 231
évidentes — que tous les hommes sont créés égaux, et que le Créateur leur a donné des droits inaliénables parmi lesquels se trouvent : la vie, la liberté et la recherche du bonheur. » D’autre part, la Constitution américaine garantit l’inviolabilité de la conscience dans les termes les plus positifs. Elle dit : « Aucune formalité ou croyance religieuse ne pourra jamais être exigée comme condition d’aptitude à une fonction ou charge publique aux Etats-Unis. » « Le Congrès ne pourra faire aucune loi relative à l’établissement d’une religion ou qui en interdise le libre exercice. » « Les auteurs de la Constitution ont reconnu le principe immortel en vertu duquel les relations de l’homme avec son Dieu — donc les droits de la conscience — sont inaliénables et échappent à toute législation humaine. Il n’était pas nécessaire d’argumenter longuement pour établir cette vérité dont chacun est conscient dans son for intérieur. Cette certitude a soutenu les martyrs au milieu des tortures et des flammes des bûchers. Ils croyaient que les devoirs envers Dieu priment les lois humaines et que l’homme n’avait aucun droit sur leur conscience. C’est là un principe inné que personne ne peut extirper. » (Congressional Documents - U.S.A.-, Ser. 200, Doc. 271.) Lorsqu’on apprit en Europe qu’il existait un pays où chacun pouvait jouir du fruit de ses labeurs et vivre selon sa conscience, des milliers de gens affluèrent sur les rivages du Nouveau Monde. Les colonies se multiplièrent rapidement. « Par une loi spéciale, le Massachusetts offrit bon accueil et assistance, aux frais de l’Etat, aux chrétiens de toute nationalité qui fuiraient à travers l’Atlantique ,,pour échapper à la guerre, à la famine ou à l’oppression de leurs persécuteurs". Ainsi, les fugitifs et les opprimés devenaient, de par la loi, les hôtes de la nation. » (Martyn, vol. V, p. 417.) Dans les vingt années qui suivirent le premier débarquement à Plymouth, un nombre égal de milliers de Pèlerins s’établirent en Nouvelle-Angleterre. En retour de cette liberté, les immigrants s’estimaient heureux de gagner leur pain quotidien par leur travail et leur sobriété. « Ils ne demandaient au sol qu’une rémunération raisonnable de leur labeur. Sans se laisser leurrer par des visions dorées, … ils se contentaient des progrès lents, mais constants de leur économie sociale. Ils enduraient patiemment les privations de la vie du désert, arrosant de leurs larmes et de leurs sueurs l’arbre de la liberté, qui enfonçait dans le sol ses profondes racines. » 232
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<strong>La</strong> présence aux services religieux était obligatoire sous peine d’amende et de prison.<br />
Williams bravait cette loi, qu’il appelait « le pire article de la loi anglaise » . « Forcer un homme<br />
à adorer Dieu avec des personnes ne <strong>par</strong>tageant pas ses croyances c’était, selon lui, une violation<br />
flagrante du droit privé ; traîner au culte des gens irréligieux et indifférents, c’était cultiver<br />
l’hypocrisie. Nul ne doit être contraint d’adorer Dieu ou de contribuer aux frais du culte. — Quoi<br />
! s’écriaient ses antagonistes, scandalisés de sa doctrine, Jésus ne dit-il pas que l’ouvrier mérite<br />
d’être nourri ? — Assurément, répliquait-il, mais <strong>par</strong> ceux qui l’emploient. » (Bancroft, Ire <strong>par</strong>t.,<br />
chap. XV, <strong>par</strong>. 2.)<br />
Roger Williams était reconnu et aimé comme un fidèle ministre de 1’Evangile. Sa haute<br />
intelligence, sa charité, son intégrité incorruptible lui avaient gagné le respect de la colonie. Mais<br />
on ne voulut pas tolérer sa ferme opposition à l’ingérence du magistrat dans le domaine de l’Eglise,<br />
ni ses plaidoyers en faveur de la liberté religieuse. L’introduction de cette nouvelle doctrine, disaiton,<br />
ébranlera les bases du gouvernement de la colonie, et on le condamna au bannissement.<br />
Williams se vit ainsi obligé de s’enfuir et de chercher, en plein hiver, un refuge dans la forêt vierge.<br />
« Quatorze semaines durant, dit-il, <strong>par</strong> un froid glacial, j’errai sans asile et sans pain, nourri<br />
<strong>par</strong> les corbeaux du désert, et m’abritant le plus souvent dans le creux d’un arbre. » (Martyn, vol.<br />
p. 349, 350. » Il finit <strong>par</strong> trouver un refuge auprès d’une tribu indienne dont il avait gagné<br />
l’affection et la confiance en s’efforçant de lui enseigner l’Evangile.<br />
Au bout de plusieurs mois, Williams arriva sur les rives de la baie de Narragansett, où il<br />
fonda le premier Etat des temps modernes qui ait reconnu, d’une façon complète, le droit à la<br />
liberté de conscience. Le principe fondamental de la nouvelle colonie fut ainsi formulé : « Chacun<br />
aura la liberté de servir Dieu selon les lumières de sa conscience. » (Id., p. 354.) Le petit Etat de<br />
Rhode-Island était destiné à devenir l’asile des opprimés. Son influence devait s’accroître à tel<br />
point que son principe fondamental — la liberté civile et religieuse — est devenu la pierre<br />
angulaire de la République américaine.<br />
Dans la Déclaration de l’Indépendance, auguste document dont ils ont fait la charte de leurs<br />
libertés, les fondateurs de la grande République disent : « Nous maintenons — à titre de vérités<br />
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