La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne. raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme Enter a tag and hit enter Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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13.09.2016 Views

destination du Nouveau Monde. John Robinson, leur pasteur, empêché providentiellement de les accompagner, leur dit dans son discours d’adieu : « Mes frères, nous sommes sur le point de nous séparer, et Dieu sait s’il me sera jamais donné de vous revoir. Que le Seigneur en ait ainsi décidé ou non, je vous conjure devant Dieu et devant ses saints anges de ne me suivre que dans la mesure où j’ai suivi Jésus-Christ. Si, par quelque autre instrument de son choix, Dieu venait à vous faire quelque révélation, accueillez-la avec le même empressement que vous avez mis à recevoir la vérité par mon ministère ; car je suis persuadé que le Seigneur fera encore jaillir de sa Parole de nouvelles vérités et de nouvelles lumières. » (Martyn, vol. V, p. 70.) « Pour ma part, je ne saurais assez regretter la condition des Eglises réformées qui, ayant parcouru un certain bout de chemin dans la réforme, se refusent à faire un pas de plus que leurs guides. On ne peut persuader les Luthériens de faire un pas plus loin que Luther. … Et les Calvinistes, vous le voyez, en restent là où les a laissés le grand réformateur qui, cependant, n’a pas tout vu. C’est un malheur qu’on ne saurait trop déplorer. Car si ces hommes ont été en leur temps des lampes brillantes, ils n’ont pas connu tout le conseil de Dieu ; et s’ils vivaient aujourd’hui, ils accepteraient de nouvelles lumières avec autant d’empressement que celles qu’ils ont proclamées. » (D. Neal, History of the Puritans, vol. I, p. 269.) « Souvenez-vous de votre engagement envers Dieu et vos frères, de recevoir tout rayon de lumière, toute vérité qui, de sa Parole, pourrait jaillir sur votre sentier ; car il n’est pas possible que le monde chrétien, si récemment sorti de ténèbres profondes, soit parvenu d’un seul coup à la plénitude de la lumière. Mais prenez aussi garde à ce que vous recevez comme la vérité ; ayez bien soin de tout comparer avec les textes de l’Ecriture. » (Martyn, vol. V, p. 70, 71.) C’est l’amour de la liberté de conscience qui poussa les Pèlerins à affronter les périls d’un long voyage à travers les mers, à braver les privations et les dangers d’un pays désert, pour aller jeter, avec la bénédiction de Dieu, les fondements d’une puissante nation sur les rivages de l’Amérique. Et pourtant, malgré leur sincérité et leur piété, ces chrétiens n’avaient pas encore réellement compris le principe de la liberté religieuse. Ils n’étaient pas disposés à concéder à 229

d’autres cette liberté à laquelle ils attachaient un si grand prix. « Rares étaient, même parmi les penseurs les plus éminents du dix-septième siècle, ceux qui s’étaient élevés à la hauteur du grand principe renfermé dans le Nouveau Testament, et d’après lequel Dieu est seul juge de la foi. » (Id., p. 297.) La doctrine affirmant que Dieu a donné à son Eglise le droit de dominer les consciences, de définir et de punir l’hérésie, est l’une des erreurs papales les plus invétérées. Les réformateurs, tout en répudiant le credo de Rome, ne surent pas s’affranchir entièrement de son intolérance. Les profondes ténèbres dont Rome avait enveloppé le monde au cours de sa domination séculaire n’étaient pas encore dissipées. L’un des principaux pasteurs de la colonie de Massachusetts Bay disait : « C’est la tolérance qui a rendu le monde antichrétien ; jamais l’Eglise n’a eu lieu de regretter sa sévérité envers les hérétiques. » (Martyn, vol. V, p. 335.) Un statut adopté par les colons réservait le droit de vote en matière civile aux seuls membres de la congrégation. Celle-ci était une Eglise d’Etat dans laquelle chacun était tenu de contribuer à l’entretien du culte, et où il incombait aux magistrats de veiller à la suppression de l’hérésie. Le pouvoir civil ainsi placé entre les mains de l’Eglise ne tarda pas à produire le fruit qu’il fallait en attendre : la persécution. Onze ans après l’établissement de la première colonie, arrivait dans le Nouveau Monde Roger Williams, en quête, lui aussi, de la liberté de conscience. Mais il la concevait autrement que les Pèlerins. A l’encontre des gens de son temps, il avait compris que cette liberté est le droit inaliénable de tout homme, quelle que soit sa confession. Avide de vérité, il lui paraissait impossible, comme à Robinson, qu’on eût déjà reçu toute la lumière de la Parole de Dieu. « Williams a été le premier dans la chrétienté moderne à établir le gouvernement civil sur le principe de la liberté religieuse et de l’égalité des opinions devant la loi. » (Bancroft, Ire part., chap. XV, par. 16.) Il affirmait que le devoir du magistrat était de punir le crime, mais non de dominer sur les consciences. « Le magistrat, disait-il, peut décider ce que l’homme doit à son semblable ; mais quand il s’avise de lui prescrire ses devoirs envers son Dieu, il sort de ses attributions. L’Etat peut établir un credo aujourd’hui et demain un autre, comme cela s’est vu sous divers rois et reines d’Angleterre, et comme l’ont fait différents papes et conciles de 1’Eglise romaine, ce qui rend la croyance incertaine et donne libre cours à l’arbitraire. » (Martyn, vol. p. 340.) 230

d’autres cette liberté à laquelle ils attachaient un si grand prix. « Rares étaient, même <strong>par</strong>mi les<br />

penseurs les plus éminents du dix-septième siècle, ceux qui s’étaient élevés à la hauteur du grand<br />

principe renfermé dans le Nouveau Testament, et d’après lequel Dieu est seul juge de la foi. » (Id.,<br />

p. 297.)<br />

<strong>La</strong> doctrine affirmant que Dieu a donné à son Eglise le droit de dominer les consciences, de<br />

définir et de punir l’hérésie, est l’une des erreurs papales les plus invétérées. Les réformateurs, tout<br />

en répudiant le credo de Rome, ne surent pas s’affranchir entièrement de son intolérance. Les<br />

profondes ténèbres dont Rome avait enveloppé le monde au cours de sa domination séculaire<br />

n’étaient pas encore dissipées. L’un des principaux pasteurs de la colonie de Massachusetts Bay<br />

disait : « C’est la tolérance qui a rendu le monde antichrétien ; jamais l’Eglise n’a eu lieu de<br />

regretter sa sévérité envers les hérétiques. » (Martyn, vol. V, p. 335.) Un statut adopté <strong>par</strong> les<br />

colons réservait le droit de vote en matière civile aux seuls membres de la congrégation. Celle-ci<br />

était une Eglise d’Etat dans laquelle chacun était tenu de contribuer à l’entretien du culte, et où il<br />

incombait aux magistrats de veiller à la suppression de l’hérésie. Le pouvoir civil ainsi placé entre<br />

les mains de l’Eglise ne tarda pas à produire le fruit qu’il fallait en attendre : la persécution.<br />

Onze ans après l’établissement de la première colonie, arrivait dans le Nouveau Monde<br />

Roger Williams, en quête, lui aussi, de la liberté de conscience. Mais il la concevait autrement que<br />

les Pèlerins. A l’encontre des gens de son temps, il avait compris que cette liberté est le droit<br />

inaliénable de tout homme, quelle que soit sa confession. Avide de vérité, il lui <strong>par</strong>aissait<br />

impossible, comme à Robinson, qu’on eût déjà reçu toute la lumière de la Parole de Dieu. «<br />

Williams a été le premier dans la chrétienté moderne à établir le gouvernement civil sur le principe<br />

de la liberté religieuse et de l’égalité des opinions devant la loi. » (Bancroft, Ire <strong>par</strong>t., chap. XV,<br />

<strong>par</strong>. 16.) Il affirmait que le devoir du magistrat était de punir le crime, mais non de dominer sur les<br />

consciences. « Le magistrat, disait-il, peut décider ce que l’homme doit à son semblable ; mais<br />

quand il s’avise de lui prescrire ses devoirs envers son Dieu, il sort de ses attributions. L’Etat peut<br />

établir un credo aujourd’hui et demain un autre, comme cela s’est vu sous divers rois et reines<br />

d’Angleterre, et comme l’ont fait différents papes et conciles de 1’Eglise romaine, ce qui rend la<br />

croyance incertaine et donne libre cours à l’arbitraire. » (Martyn, vol. p. 340.)<br />

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