La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White
Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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couperet de la fatale machine montait et retombait trop lentement pour suffire à sa tâche et de longues files de captifs étaient fauchées par la mitraille. Pour les noyades en masse, on défonçait des barques chargées de malheureuses victimes. Lyon fut réduit en désert. A Arras, on refusa même aux prisonniers la cruelle miséricorde d’une mort immédiate. Tout le long de la Loire, de Saumur jusqu’à la mer, de grandes troupes de corbeaux et de vautours se repaissaient de la chair des cadavres nus, entrelacés dans de hideuses étreintes. On ne faisait grâce ni au sexe ni à l’âge. Des jeunes gens et des jeunes filles au-dessous de dix-sept ans étaient immolés par centaines. Les Jacobins se lançaient d’une pique à l’autre de petits enfants, arrachés au sein maternel. » (Voir Appendice.) Dans le court espace de dix ans, des multitudes d’êtres humains avaient péri de mort violente. Tout cela était conforme aux désirs du prince des ténèbres et au but qu’il poursuit de siècle en siècle avec une invariable fourberie. Son objet est de plonger l’homme, créature de Dieu, dans la désolation, de le défigurer, de le souiller et par là de contrister le ciel en entravant les plans de la bienveillance et de l’amour divins. Cela fait, aveuglant les esprits, il rejette sur Dieu la responsabilité de son oeuvre, qu’il fait passer pour le résultat des desseins originels du Créateur. Et lorsque ceux qu’il a longtemps brutalisés et dégradés finissent par secouer leur chaîne, il les pousse à des excès et à des atrocités que les tyrans et les oppresseurs citent ensuite comme les conséquences légitimes de la liberté. Mais il y a plus. Lorsqu’une certaine forme d’erreur est dévoilée, Satan la présente sous un autre déguisement, qui est reçu par la multitude avec tout autant de faveur que le précédent. Voyant que le romanisme était démasqué et qu’il ne pouvait plus s’en servir pour égarer les foules, l’ennemi les poussa dans l’extrême opposé. On rejeta toutes les religions comme mensongères et la Parole de Dieu comme un tissu de fables, pour se livrer sans remords à l’iniquité. Ce qui attira tant de calamités sur la France, c’est l’ignorance fatale de cette grande vérité, à savoir que la véritable liberté se trouve dans l’obéissance à la loi de Dieu. « Oh ! si tu étais attentif à mes commandements ! Ton bien-être serait comme un fleuve, et ton bonheur comme les flots de la mer. » « Il n’y a point de paix pour les méchants, dit L’Éternel. » « Mais celui qui m’écoute 223
eposera avec assurance, il vivra tranquille et sans craindre aucun mal. » (Esaïe 48 : 18, 22 ; Proverbes 1 : 33.) Les athées, les incrédules et les apostats peuvent repousser et combattre la loi de Dieu, les résultats de leur oeuvre prouvent que la prospérité de l’homme depend de l’obéissance aux statuts divins. Que ceux qui ne veulent pas croire le Livre de Dieu se donnent la peine de lire ce fait dans l’histoire des nations. Quand Satan se servait de 1’Eglise romaine pour entraîner les hommes loin du sentier de l’obéissance, sa main était si bien dissimulée qu’on ne voyait pas dans les maux qui en découlaient les résultats naturels de l’erreur. En outre, sa puissance était à tel point neutralisée par l’Esprit de Dieu que son système ne pouvait produire tous ses fruits. On ne remontait pas des effets à la cause, et on ne découvrait pas la source des misères publiques. C’est lors de la Révolution, où la loi de Dieu fut ouvertement supprimée par l’Assemblée nationale, et surtout sous le règne de la Terreur qui suivit, que chacun put voir les conséquences de l’abandon des préceptes divins. Quand la France renia Dieu publiquement et rejeta la Bible, les impies — comme aussi les démons — exultèrent de voir enfin la réalisation de leur plus cher désir : un royaume affranchi des restrictions de la loi de Dieu ! « Parce qu’une sentence contre les mauvaises actions ne s’exécute pas promptement, le coeur des fils de l’homme se remplit en eux du désir de faire le mal. » (Ecclésiste 8 : 11.) Ils ignorent que la violation d’une loi juste entraîne nécessairement une pénalité et que, si le châtiment ne suit pas toujours de près la transgression, il n’en est pas moins certain. Des siècles d’apostasie et d’iniquité avaient accumulé « un trésor de colère pour le jour de la colère » ; aussi, une fois la coupe de leur iniquité comblée, les prévaricateurs et les impies apprirent que lasser la patience divine est une chose terrible. L’Esprit de Dieu, dont la puissance protectrice imposait un frein à la cruauté de Satan, s’étant partiellement retiré, l’être implacable qui trouve ses délices à faire souffrir les hommes put agir à sa guise. Ceux qui avaient choisi le sentier de la révolte eurent bientôt l’occasion d’en mesurer les conséquences sur une terre couverte de forfaits indescriptibles. 224
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Jacobins se lançaient d’une pique à l’autre de petits enfants, arrachés au sein maternel. » (Voir<br />
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Dans le court espace de dix ans, des multitudes d’êtres humains avaient péri de mort violente.<br />
Tout cela était conforme aux désirs du prince des ténèbres et au but qu’il poursuit de siècle en<br />
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responsabilité de son oeuvre, qu’il fait passer pour le résultat des desseins originels du Créateur.<br />
Et lorsque ceux qu’il a longtemps brutalisés et dégradés finissent <strong>par</strong> secouer leur chaîne, il les<br />
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Mais il y a plus. Lorsqu’une certaine forme d’erreur est dévoilée, Satan la présente sous un<br />
autre déguisement, qui est reçu <strong>par</strong> la multitude avec tout autant de faveur que le précédent. Voyant<br />
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l’ennemi les poussa dans l’extrême opposé. On rejeta toutes les religions comme mensongères et<br />
la Parole de Dieu comme un tissu de fables, pour se livrer sans remords à l’iniquité.<br />
Ce qui attira tant de calamités sur la France, c’est l’ignorance fatale de cette grande vérité, à<br />
savoir que la véritable liberté se trouve dans l’obéissance à la loi de Dieu. « Oh ! si tu étais attentif<br />
à mes commandements ! Ton bien-être serait comme un fleuve, et ton bonheur comme les flots de<br />
la mer. » « Il n’y a point de paix pour les méchants, dit L’Éternel. » « Mais celui qui m’écoute<br />
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