La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White
Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme
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Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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fournaise du mépris et de la persécution, et cela tant à l’université qu’apres leur entrée dans le ministère. Par dérision, leurs condisciples impies leur donnèrent, à eux et à leurs amis, le nom de « méthodistes », dont s’honore aujourd’hui l’une des plus puissantes Eglises d’Angleterre et d’Amérique. En leur qualité de membres de l’Eglise anglicane, ils étaient fortement attachés aux formes de son culte ; mais le Seigneur leur présenta dans sa Parole un idéal plus élevé. Le Saint-Esprit les poussa à prêcher Jésus et Jésus-Christ crucifié ; aussi la puissance divine se manifesta-t-elle dans leurs travaux. Des milliers de personnes, convaincues de péché, passèrent par une conversion réelle. Et comme il fallait que ces brebis fussent protégées des loups ravisseurs, et qu’il n’entrait pas dans l’intention de Wesley de former une Eglise nouvelle, il organisa ses convertis en ce qu’il appela la Branche méthodiste. Une dure et mystérieuse opposition du côté de l’Eglise établie attendait ces prédicateurs. Mais Dieu, dans sa sagesse, veilla à ce que la Réforme commençât au sein même de l’Eglise. Si elle était venue du dehors, elle n’eût pu pénétrer là où elle était surtout nécessaire. Comme les prédicateurs du réveil étaient eux-mêmes membres de l’Eglise, et prêchaient sous son égide partout où ils en trouvaient l’occasion, la vérité se faisait jour dans des milieux qui leur fussent autrement restés fermés. Ainsi, certains membres du clergé se réveillerent de leur torpeur, et devinrent de zélés pasteurs de leurs paroisses. Des églises jusque-là pétrifiées par le formalisme renaquirent à une vie nouvelle. Au temps de Wesley, comme dans tous les siècles, on vit l’oeuvre de Dieu s’accomplir par des hommes qui avaient reçu des dons différents. Ils n’étaient pas d’accord sur tous les points de doctrine, mais, comme ils étaient tous animés de l’Esprit de Dieu, ils se laissèrent absorber par un seul et même objectif ; gagner des âmes au Sauveur. Des divergences d’opinion faillirent un moment provoquer une rupture entre Whitefield et les Wesley ; mais comme ils avaient acquis à l’école du Seigneur un esprit d’humilité et de conciliation, la charité triompha. Ils comprirent qu’ils n’avaient pas de temps à perdre en controverses, alors que l’erreur et l’iniquité débordaient et que, de toutes parts, les pécheurs allaient à la ruine. 201
Le chemin de ces serviteurs de Dieu était raboteux. Des hommes influents et instruits s’opposaient à eux avec acharnement. Bientôt, quelques membres du clergé leur manifestèrent une hostilité ouverte, et les portes de l’Eglise se fermèrent au réveil et à ses adeptes. En les dénonçant du haut de la chaire, le clergé déchaîna contre eux des gens ignorants et pervers. Jean Wesley n’échappa à la mort que grâce à des miracles répétés. Plusieurs fois, au milieu d’une populace furieuse, alors que toute fuite semblait impossible, un ange, sous une forme humaine, écarta la foule et conduisit le serviteur de Dieu en lieu sûr. Voici comment Wesley raconte la manière dont il fut arraché à une meute de forcenés qui le poursuivaient : « Plusieurs tentèrent de me précipiter sur le raidillon d’une colline, en se disant sans doute que, si j’étais jeté à terre, il y avait peu de chance que je me relevasse. Mais je ne fis ni un faux pas, ni la moindre glissade, jusqu’à ce que je me trouvasse hors de leur atteinte. … Quelques-uns voulurent en vain me saisir par le col ou par mes vêtements pour me jeter à terre, un homme seulement arriva à s’emparer du pan de mon habit, qui ne tarda pas à lui rester dans la main, tandis que l’autre pan, dans lequel se trouvait un billet de banque, ne fut qu’à moitié déchiré. … Un robuste garnement qui se trouvait derrière moi brandit à plusieurs reprises un fort gourdin de chêne au-dessus de ma tête ; s’il m’en avait asséné un seul coup, c’en eût été fait de moi. Mais chaque fois, comme je ne pouvais aller ni à droite ni à gauche, le coup était mystérieusement détourné. … Un autre fendit la foule, le poing levé sur moi ; mais il le laissa retomber, me caressa la tête et se contenta de dire : ,,Comme il a les cheveux fins ! » Wesley ajoute : « Les premiers dont les cœurs furent touchés étaient les bandits de la ville, toujours prêts à faire un mauvais coup ; l’un d’eux avait été boxeur de profession dans les jardinsbrasseries. … Avec quelle tendre sollicitude le Seigneur nous prépare insensiblement à faire sa volonté ! Il y a deux ans, un morceau de brique effleura mon épaule. L’année suivante, une pierre me frappa entre les yeux. Le mois dernier, j’ai reçu un coup, et deux ce soir : un avant d’entrer en ville et l’autre après en être sorti ; mais je n’ai ressenti ni l’un ni l’autre. Le premier agresseur m’a frappé de toutes ses forces en pleine poitrine ; l’autre sur la bouche, avec tant de violence que le sang a jailli ; néanmoins, ces coups ne m’ont pas fait plus mal que si j’avais été touché avec une paille. » (Wesley’s Works, vol. III, p.297, 298.) 202
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fournaise du mépris et de la persécution, et cela tant à l’université qu’apres leur entrée dans le<br />
ministère. Par dérision, leurs condisciples impies leur donnèrent, à eux et à leurs amis, le nom de<br />
« méthodistes », dont s’honore aujourd’hui l’une des plus puissantes Eglises d’Angleterre et<br />
d’Amérique.<br />
En leur qualité de membres de l’Eglise anglicane, ils étaient fortement attachés aux formes<br />
de son culte ; mais le Seigneur leur présenta dans sa Parole un idéal plus élevé. Le Saint-Esprit les<br />
poussa à prêcher Jésus et Jésus-Christ crucifié ; aussi la puissance divine se manifesta-t-elle dans<br />
leurs travaux. Des milliers de personnes, convaincues de péché, passèrent <strong>par</strong> une conversion<br />
réelle. Et comme il fallait que ces brebis fussent protégées des loups ravisseurs, et qu’il n’entrait<br />
pas dans l’intention de Wesley de former une Eglise nouvelle, il organisa ses convertis en ce qu’il<br />
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Mais Dieu, dans sa sagesse, veilla à ce que la Réforme commençât au sein même de l’Eglise. Si<br />
elle était venue du dehors, elle n’eût pu pénétrer là où elle était surtout nécessaire. Comme les<br />
prédicateurs du réveil étaient eux-mêmes membres de l’Eglise, et prêchaient sous son égide <strong>par</strong>tout<br />
où ils en trouvaient l’occasion, la vérité se faisait jour dans des milieux qui leur fussent autrement<br />
restés fermés. Ainsi, certains membres du clergé se réveillerent de leur torpeur, et devinrent de<br />
zélés pasteurs de leurs <strong>par</strong>oisses. Des églises jusque-là pétrifiées <strong>par</strong> le formalisme renaquirent à<br />
une vie nouvelle.<br />
Au temps de Wesley, comme dans tous les siècles, on vit l’oeuvre de Dieu s’accomplir <strong>par</strong><br />
des hommes qui avaient reçu des dons différents. Ils n’étaient pas d’accord sur tous les points de<br />
doctrine, mais, comme ils étaient tous animés de l’Esprit de Dieu, ils se laissèrent absorber <strong>par</strong> un<br />
seul et même objectif ; gagner des âmes au Sauveur. Des divergences d’opinion faillirent un<br />
moment provoquer une rupture entre <strong>White</strong>field et les Wesley ; mais comme ils avaient acquis à<br />
l’école du Seigneur un esprit d’humilité et de conciliation, la charité triompha. Ils comprirent qu’ils<br />
n’avaient pas de temps à perdre en controverses, alors que l’erreur et l’iniquité débordaient et que,<br />
de toutes <strong>par</strong>ts, les pécheurs allaient à la ruine.<br />
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