La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne. raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme Enter a tag and hit enter Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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furent arrachés à leurs troupeaux. Les âmes fidèles, ne pouvant renoncer à adorer Dieu à leur manière, se retrouvaient dans d’étroites allées, dans de sombres greniers, et, à certaines saisons de l’année, au milieu des bois et à minuit. C’est dans les profondeurs protectrices des temples de la nature que ces enfants de Dieu se réunissaient pour faire monter au ciel leurs louanges et leurs prières. Mais, en dépit de toutes leurs précautions, une foule d’entre eux furent appelés à souffrir pour leur foi. Les prisons regorgeaient. Des familles étaient disloquées ou s’expatriaient. Mais Dieu était avec ses enfants, et la persécution ne parvenait pas à réduire leur témoignage au silence. D’ailleurs, un grand nombre d’entre eux, contraints de traverser les mers, se rendirent en Amérique où ils jetèrent les bases d’une république fondée sur le double principe de la liberté civile et religieuse, qui a fait la sécurité et la gloire des Etats-Unis. On vit alors, comme aux jours des apôtres, la persécution contribuer aux progrès de l’Evangile. John Bunyan, jeté dans une infecte prison, au milieu de débauchés et de voleurs, y respirait néanmoins l’atmosphère même du ciel, et écrivit là sa merveilleuse allégorie du voyage du chrétien allant du pays de la perdition à la cité céleste. Depuis plus de deux siècles, cette voix sortie de la prison de Bedford ne cesse de remuer les cœurs. Les ouvrages de Bunyan, le Voyage du chrétien et Grâce abondante, ont amené un grand nombre d’âmes sur le sentier de la vie. Baxter, Flavel, Aleine et d’autres hommes doués, cultivés, et d’une vie chrétienne austère, se levèrent à leur tour pour défendre vaillamment « la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes ». L’oeuvre accomplie par ces hommes proscrits par les autorités civiles est impérissable. La Source de la Vie et la Méthode de la Grâce, de Flavel, ont montré à des milliers d’âmes comment on se donne à Jésus. Le Pasteur chrétien, de Baxter, a été en bénédiction à ceux qui désiraient un réveil de l’oeuvre de Dieu, et son Repos éternel des saints a fait connaître à de nombreux lecteurs « le repos qui reste pour le peuple de Dieu ». Un siècle plus tard, en un temps de grandes ténèbres spirituelles, parurent de nouveaux portelumière ; c’étaient Whitefield et les deux Wesley. Sous la domination de l’Eglise établie, l’Angleterre avait subi un déclin religieux qui l’avait ramenée à un état voisin du paganisme. La religion naturelle constituait l’étude favorite du clergé et renfermait presque toute sa théologie. Les classes supérieures se moquaient de la piété et se flattaient d’être au-dessus de ce qu’elles 197

appelaient du fanatisme. Les classes inférieures étaient plongées dans l’ignorance et le vice, et l’Eglise n’avait ni le courage ni la foi nécessaires pour soutenir la cause chancelante de la vérité. La grande doctrine de la justification par la foi, si bien mise en relief par Luther, était tombée dans l’oubli ; elle avait cédé le pas à la doctrine romaine du salut par les bonnes oeuvres. Whitefield et les Wesley, membres de l’Eglise établie et honnêtes chercheurs de la grâce de Dieu, avaient appris à la trouver dans une vie vertueuse et dans l’observation des rites de la religion. Un jour où Charles Wesley, gravement malade, attendait sa fin, on lui demanda sur quoi reposait son espérance de vie éternelle. « J’ai servi Dieu au mieux de mes connaissances », répondit-il. L’ami qui lui avait posé cette question ne paraissant pas entièrement satisfait de la réponse, Wesley se dit : « Quoi ! mes efforts ne seraient pas une base sufisante ? Voudrait-il me priver de mes mérites ? Je n’ai pas autre chose sur quoi me reposer. » (John Whitehead, Life of the Rev. Charles Wesley, p. 102 - 2e éd. améric. 1845.) Telles étaient les ténèbres qui avaient envahi l’Eglise, voilant le dogme de l’expiation, ravissant au Christ sa gloire et détournant l’attention des hommes de leur unique espérance de salut : le sang du Rédempteur crucifié. Wesley et ses collaborateurs furent amenés à comprendre que la vraie religion a son siège dans le coeur, et que la loi de Dieu embrasse non seulement les paroles et les actions, mais aussi les pensées. La sainteté intérieure ne leur parut pas moins nécessaire que la correction extérieure, et ils voulurent vivre une vie nouvelle. Par la prière et la vigilance, ils s’efforçaient de combattre les inclinations du coeur naturel. Pratiquant le renoncement, la charité, l’humilité, ils observaient rigoureusement tout ce qui leur paraissait susceptible de les aider à atteindre leur but, à savoir : un état de sainteté qui assure la faveur de Dieu. Mais ils n’y parvenaient pas. Leurs efforts ne les délivraient ni du poids terrible du péché, ni de sa puissance. Ils passaient par l’expérience qui avait été celle de Luther dans sa cellule d’Erfurt, obsédés par la question même qui avait fait son supplice : « Comment l’homme serait-il juste devant Dieu ? » (Job 9 : 2.) La flamme de la vérité divine qui s’était presque éteinte sur les autels du protestantisme devait être ranimée par l’ancien flambeau que les chrétiens de Bohême s’étaient transmis d’une génération à l’autre. Après la Réforme, le protestantisme de Bohême avait été f.oulé aux pieds par 198

appelaient du fanatisme. Les classes inférieures étaient plongées dans l’ignorance et le vice, et<br />

l’Eglise n’avait ni le courage ni la foi nécessaires pour soutenir la cause chancelante de la vérité.<br />

<strong>La</strong> grande doctrine de la justification <strong>par</strong> la foi, si bien mise en relief <strong>par</strong> Luther, était tombée<br />

dans l’oubli ; elle avait cédé le pas à la doctrine romaine du salut <strong>par</strong> les bonnes oeuvres. <strong>White</strong>field<br />

et les Wesley, membres de l’Eglise établie et honnêtes chercheurs de la grâce de Dieu, avaient<br />

appris à la trouver dans une vie vertueuse et dans l’observation des rites de la religion.<br />

Un jour où Charles Wesley, gravement malade, attendait sa fin, on lui demanda sur quoi<br />

reposait son espérance de vie éternelle. « J’ai servi Dieu au mieux de mes connaissances »,<br />

répondit-il. L’ami qui lui avait posé cette question ne <strong>par</strong>aissant pas entièrement satisfait de la<br />

réponse, Wesley se dit : « Quoi ! mes efforts ne seraient pas une base sufisante ? Voudrait-il me<br />

priver de mes mérites ? Je n’ai pas autre chose sur quoi me reposer. » (John <strong>White</strong>head, Life of<br />

the Rev. Charles Wesley, p. 102 - 2e éd. améric. 1845.) Telles étaient les ténèbres qui avaient<br />

envahi l’Eglise, voilant le dogme de l’expiation, ravissant au Christ sa gloire et détournant<br />

l’attention des hommes de leur unique espérance de salut : le sang du Rédempteur crucifié.<br />

Wesley et ses collaborateurs furent amenés à comprendre que la vraie religion a son siège<br />

dans le coeur, et que la loi de Dieu embrasse non seulement les <strong>par</strong>oles et les actions, mais aussi<br />

les pensées. <strong>La</strong> sainteté intérieure ne leur <strong>par</strong>ut pas moins nécessaire que la correction extérieure,<br />

et ils voulurent vivre une vie nouvelle. Par la prière et la vigilance, ils s’efforçaient de combattre<br />

les inclinations du coeur naturel. Pratiquant le renoncement, la charité, l’humilité, ils observaient<br />

rigoureusement tout ce qui leur <strong>par</strong>aissait susceptible de les aider à atteindre leur but, à savoir : un<br />

état de sainteté qui assure la faveur de Dieu. Mais ils n’y <strong>par</strong>venaient pas. Leurs efforts ne les<br />

délivraient ni du poids terrible du péché, ni de sa puissance. Ils passaient <strong>par</strong> l’expérience qui avait<br />

été celle de Luther dans sa cellule d’Erfurt, obsédés <strong>par</strong> la question même qui avait fait son supplice<br />

: « Comment l’homme serait-il juste devant Dieu ? » (Job 9 : 2.)<br />

<strong>La</strong> flamme de la vérité divine qui s’était presque éteinte sur les autels du protestantisme<br />

devait être ranimée <strong>par</strong> l’ancien flambeau que les chrétiens de Bohême s’étaient transmis d’une<br />

génération à l’autre. Après la Réforme, le protestantisme de Bohême avait été f.oulé aux pieds <strong>par</strong><br />

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