La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White
Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme
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Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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à un libraire, ami de Tyndale, tout son stock de Bibles et le livra aux flammes, espérant ainsi entraver la diffusion du saint Livre. Ce fut le contraire qui arriva. Avec l’argent de l’évêque, on put imprimer une nouvelle édition, meilleure que la précédente. Lorsque, plus tard, Tyndale fut incarcéré, et qu’on lui offrit la liberté à condition de révéler le nom des personnes qui avaient contribué par leurs dons à l’impression des Bibles, il répondit que l’évêque de Durham avait été son plus fort souscripteur ; en achetant à un bon prix tout le stock en magasin, il lui avait donné les moyens d’aller courageusement de l’avant. Livré, par trahison, entre les mains de ses ennemis, Tyndale passa plusieurs mois en prison et finit par sceller son témoignage de son sang ; mais les armes qu’il avait préparées donnèrent à d’autres soldats la possibilité de lutter avec succès jusqu’à nos jours. Latimer soutenait du haut de la chaire qu’il faut lire la Bible dans la langue du peuple. L’Auteur des saintes Ecritures, disait-il, « c’est Dieu lui-même », et l’Ecriture participe de la puissance de son Auteur. « Il n’y a ni roi, ni empereur, ni magistrat qui ne soit tenu de lui rendre obéissance. … Ne prenons pas de chemin de traverse ; que la Parole de Dieu nous conduise. Ne suivons pas la voie de nos pères, et ne nous informons pas de ce qu’ils ont fait, mais de ce qu’ils auraient dû faire. » (Latimer, First Sermon preached before King Edward VI - Ed. Parker Soc.) Deux fidèles amis de Tyndale, Barnes et Frith, se mirent à défendre la vérité. Les deux RidLey et Cranmer suivirent. Ces chefs de la Réforme anglaise étaient des savants, et la plupart d’entre eux avaient été hautement estimés dans la communion romaine à cause de leur zèle et de leur piété. Leur opposition à la papauté venait de ce qu’ils avaient remarqué les erreurs du Saint- Siège. Leur connaissance des mystères de Babylone ajoutait à la puissance de leur témoignage contre elle. « Je vous poserai maintenant une étrange question, disait Latimer. Savez-vous quel est le plus zélé de tous les prélats de l’Angleterre ? … Je vois que vous vous attendez que je vous le nomme. … Eh bien ! je vous le dirai. … C’est le diable. Cet évêque-la, je vous l’assure, n’est jamais absent de son diocèse, et à quelque heure que vous vous approchiez de lui, vous le trouvez à l’oeuvre. … Partout où il réside, les mots d’ordre sont : ,,A bas les Bibles et vivent les chapelets ! A bas la lumière de l’Evangile, et vive la lumière des cierges, fût-ce en plein midi ! A bas la croix 193
de Jésus-Christ qui ôte les péchés du monde, et vive le purgatoire qui vide les poches des dévôts ! A bas les vêtements donnés aux pauvres et aux impotents, et vivent les ornements d’or et de pierres précieuses prodigués à des morceaux de bois et de pierre ! A bas les traditions de Dieu, c’est-àdire sa très sainte Parole, et vivent les traditions et les lois humaines ! Oh ! si seulement nos prélats voulaient s’employer aussi activement à jeter la bonne semence de la saine doctrine, que Satan à semer la nielle et l’ivraie ! » (Latimer, Sermon of the Plough.) Le grand principe revendiqué par ces réformateurs — celui que soutenaient les Vaudois, Wiclef, Jean Hus, Luther, Zwingle et leurs collaborateurs — c’est l’autorité infaillible des saintes Ecritures en matière de foi et de morale. Ils déniaient aux papes, aux conciles et aux rois le droit de dominer sur les consciences en matière religieuse. Les Ecritures étaient leur autorité, et c’est par elles qu’ils éprouvaient toutes les doctrines et toutes les prétentions. C’est la foi en Dieu et en sa Parole qui soutenait ces saints hommes quand ils étaient appelés à monter sur le bûcher. « Ayez bon courage », disait Latimer à ceux qui subissaient le martyre avec lui, alors que leur voix était près de s’éteindre ; « par la grâce de Dieu, nous allumerons aujourd’hui en Angleterre un flambeau qui, j’en ai la certitude, ne sera jamais éteint. » (Works of Hugh Latimer, vol. I, p. 13.) En Ecosse, la semence jetée par Colomban et ses collaborateurs n’avait jamais entièrement disparu. Des siècles après que les églises d’Angleterre eurent fait leur soumission à Rome, celles d’Ecosse conservaient leurs libertés. Au douzième siècle, toutefois, le papisme s’établit dans ce pays et y exerça une autorité plus absolue qu’en aucun autre. Nulle part les ténèbres ne furent plus denses. Néanmoins, au sein de ces ténèbres, quelques rayons de lumière brillaient, qui annonçaient l’aurore. Les Lollards, venus d’Angleterre avec les saintes Ecritures et les enseignements de Wiclef, firent beaucoup pour conserver la connaissance de l’Evangile dans ce pays où chaque siècle eut ses témoins et ses martyrs. A l’aube de la Réforme, les écrits de Luther et la traduction anglaise du Nouveau Testament de Tyndale pénétrèrent en Ecosse. Inaperçus par la hiérarchie, parcourant silencieusement monts et vaux, ces messagers rallumèrent dans cette région le flambeau de la vérité sur le point de s’éteindre, et démolirent ce qu’avaient accompli quatre siècles d’oppression romaine. Puis le sang des martyrs donna au mouvement un nouvel essor. Les chefs papistes, s’apercevant soudain du 194
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incarcéré, et qu’on lui offrit la liberté à condition de révéler le nom des personnes qui avaient<br />
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Livré, <strong>par</strong> trahison, entre les mains de ses ennemis, Tyndale passa plusieurs mois en prison<br />
et finit <strong>par</strong> sceller son témoignage de son sang ; mais les armes qu’il avait pré<strong>par</strong>ées donnèrent à<br />
d’autres soldats la possibilité de lutter avec succès jusqu’à nos jours. <strong>La</strong>timer soutenait du haut de<br />
la chaire qu’il faut lire la Bible dans la langue du peuple. L’Auteur des saintes Ecritures, disait-il,<br />
« c’est Dieu lui-même », et l’Ecriture <strong>par</strong>ticipe de la puissance de son Auteur. « Il n’y a ni roi, ni<br />
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traverse ; que la Parole de Dieu nous conduise. Ne suivons pas la voie de nos pères, et ne nous<br />
informons pas de ce qu’ils ont fait, mais de ce qu’ils auraient dû faire. » (<strong>La</strong>timer, First Sermon<br />
preached before King Edward VI - Ed. Parker Soc.)<br />
Deux fidèles amis de Tyndale, Barnes et Frith, se mirent à défendre la vérité. Les deux<br />
RidLey et Cranmer suivirent. Ces chefs de la Réforme anglaise étaient des savants, et la plu<strong>par</strong>t<br />
d’entre eux avaient été hautement estimés dans la communion romaine à cause de leur zèle et de<br />
leur piété. Leur opposition à la papauté venait de ce qu’ils avaient remarqué les erreurs du Saint-<br />
Siège. Leur connaissance des mystères de Babylone ajoutait à la puissance de leur témoignage<br />
contre elle.<br />
« Je vous poserai maintenant une étrange question, disait <strong>La</strong>timer. Savez-vous quel est le<br />
plus zélé de tous les prélats de l’Angleterre ? … Je vois que vous vous attendez que je vous le<br />
nomme. … Eh bien ! je vous le dirai. … C’est le diable. Cet évêque-la, je vous l’assure, n’est<br />
jamais absent de son diocèse, et à quelque heure que vous vous approchiez de lui, vous le trouvez<br />
à l’oeuvre. … Partout où il réside, les mots d’ordre sont : ,,A bas les Bibles et vivent les chapelets<br />
! A bas la lumière de l’Evangile, et vive la lumière des cierges, fût-ce en plein midi ! A bas la croix<br />
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