La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White
Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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En présence du monarque et des hommes les plus éminents de la Suède, Olaf Petri défendit la foi réformée contre les champions de Rome. Il affirma que les enseignements des Pères ne doivent être reçus que s’ils concordent avec les saintes Ecritures, et déclara que les doctrines essentielles de la foi sont enseignées dans la Bible d’une façon si simple et si claire que tous peuvent les comprendre. Il ajouta: " Jésus-Christ a dit : ,,Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé" (Jean 7 : 16.) ; et saint Paul a déclaré que s’il prêchait un autre Evangile que celui qu’il avait recu, il serait anathème. (Galates 1 : 8.) Qui donc, demandait le réformateur, oserait prétendre établir des dogmes nouveaux et les imposer comme condition de salut ? " Et il prouvait que les décrets de l’Eglise sont sans autorité dès qu’ils s’opposent à la Parole de Dieu, dont découle le grand principe protestant d’après lequel " les Ecritures, et elles seules , constituent la règle suffisante de la foi et de la vie. Bien qu’il se soit déroulé sur une scène relativement restreinte, ce conflit montre de quels hommes était formée l’armée des réformateurs. " Ce n’était pas d’ignorants sectaires, ni de bruyants controversistes. Loin de là : c’étaient des hommes qui avaient étudié la Parole de Dieu, et qui savaient manier les armes qu’ils tiraient de l’arsenal des Ecritures. Sous le rapport de l’érudition, ils devançaient leur siècle. Ceux qui considérèrent seulement les centres brillants de Wittenberg et de Zurich, et les noms illustres de Luther, de Mélanchthon, de Zwingle et d’ OEcolampade, nous disent volontiers que ces hommes, les chefs du mouvement, possédaient sans doute de rares facultés et des connaissances extraordinaires, mais que leurs lieutenants ne leur ressemblaient guère. Pourtant, si nous nous tournons vers le théâtre obscur de la Suède, où. figurent les noms modestes d’Olaf et de Laurentius Petri ; si des maîtres nous passons aux disciples, que trouvons-nous ?... Des savants et des théologiens ; des hommes parfaitement familiarisés avec toutes les vérités évangéliques, et qui triomphaient aisément des sophistes des écoles et des dignitaires de Rome. " (Wylie, liv. X, chap. IV.) Comme conséquence de la dispute, le roi de Suède embrassa la foi réformée, et, peu après, l’assemblée nationale se déclarait en sa faveur. Le Nouveau Testament avait été traduit en langue suédoise par Olaf Petri. A la demande du roi, les deux frères entreprirent la traduction de l’Ancien Testament. La Suède posséda ainsi la Bible dans sa propre langue. Un édit de la diète ordonna à 189
tous les ministres du culte d’enseigner la Parole de Dieu, et aux enfants d’apprendre à la lire dans les écoles. Peu à peu, mais sûrement, les ténèbres de l’ignorance et de la superstition se dissipaient sous la lumière bénie de l’Evangile. Affranchi de l’oppression romaine, le peuple suédois parvint à un degré de grandeur et de puissance qu’il n’avait pas encore connu, et devint l’un des remparts du protestantisme. Un siècle plus tard, à une heure de grand péril, cette petite et jusqu’alors faible nation fut la seule, dans toute l’Europe, qui eut le courage de venir au secours de l’Allemagne dans la longue et terrible lutte que fut la Guerre de Trente ans. Alors que tout le nord de l’Europe semblait sur le point d’être ramené sous la tyrannie de Rome, ce furent les armées suédoises qui permirent à l’Allemagne d’enrayer les succès du papisme, d’assurer la tolérance aux protestants — calvinistes et luthériens — et de rendre la liberté de conscience aux pays qui avaient accepté la Réforme. 190
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tous les ministres du culte d’enseigner la Parole de Dieu, et aux enfants d’apprendre à la lire dans<br />
les écoles.<br />
Peu à peu, mais sûrement, les ténèbres de l’ignorance et de la superstition se dissipaient sous<br />
la lumière bénie de l’Evangile. Affranchi de l’oppression romaine, le peuple suédois <strong>par</strong>vint à un<br />
degré de grandeur et de puissance qu’il n’avait pas encore connu, et devint l’un des rem<strong>par</strong>ts du<br />
protestantisme. Un siècle plus tard, à une heure de grand péril, cette petite et jusqu’alors faible<br />
nation fut la seule, dans toute l’Europe, qui eut le courage de venir au secours de l’Allemagne dans<br />
la longue et terrible lutte que fut la Guerre de Trente ans. Alors que tout le nord de l’Europe<br />
semblait sur le point d’être ramené sous la tyrannie de Rome, ce furent les armées suédoises qui<br />
permirent à l’Allemagne d’enrayer les succès du papisme, d’assurer la tolérance aux protestants<br />
— calvinistes et luthériens — et de rendre la liberté de conscience aux pays qui avaient accepté la<br />
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