La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White
Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme
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Pour forcer les Juifs à se rendre, les Romains tentèrent de les terroriser. Les prisonniers qui résistaient au moment de leur capture étaient battus de verges, torturés et crulifiés sous les murs de la ville. Il en périssait ainsi journellement des centaines, au point que, dans la vallée de Josaphat et sur le Calvaire, les croix furent bientôt si nombreuses qu’on pouvait à peine passer entre elles. Ainsi se réalisait la terrible imprécation prononcée par les Juifs devant le tribunal de Pilate : " Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! " (Matthieu 27 : 25.) Titus, rempli d’horreur à la vue des monceaux de cadavres qui encombraient les vallées, eût été heureux de mettre un terme à ces scènes abominables et d’épargner à Jérusalem une partie de ses maux.. Saisi d’admiration à la vue du temple qu’il contemplait du haut de la colline des Oliviers, il défendit à ses soldats de porter la main sur cette merveille. Avant de tenter l’assaut de la forteresse, il supplia les chefs des Juifs de ne pas le contraindre à souiller de sang le sanctuaire et promit que s’ils consentaient à aller combattre ailleurs, aucun soldat romain ne profanerait le temple. Dans un appel éloquent, Josèphe, leur compatriote, les supplia de se rendre et d’assurer ainsi leur salut et celui du lieu sacré. A ce dernier médiateur humain, les Juifs répondirent par des imprécations et des quolibets. Ils avaient fermé l’oreille à la voix du Fils de Dieu ; maintenant, toutes les supplications ne faisaient que les rendre plus obstinés à résister jusqu’au bout. Titus ne réussit pas à sauver le temple. Un plus grand que lui avait déclaré qu’il n’en resterait pas pierre sur pierre. L’aveugle obstination des chefs juifs et les crimes affreux perpétrés dans la ville assiégée excitèrent à tel point l’horreur et l’indignation des soldats romains que Titus finit par se décider à prendre le temple d’assaut, résolu toutefois à le conserver s’il était possible. Mais ses ordres furent négligés. Un soir, à peine s’était-il retiré dans sa tente que les Juifs, sortant du temple, attaquèrent les assaillants. Dans la chaleur du combat, un soldat jeta un brandon allumé à travers le portique. Bientôt, les salles boisées de cèdre qui entouraient le temple furent la proie des flammes. Accourant en hâte sur les lieux avec ses légionnaires,Titus donna l’ordre de combattre l’incendie. Il ne fut pas obéi. Dans leur rage, les soldats passèrent au fil de l’épée un grand nombre de ceux qui s’étaient réfugiés dans le lieu sacré. Le sang coulait comme de l’eau sur 17
les marches du temple. Des milliers de Juifs périrent. Le bruit de la bataille était dominé par des voix qui disaient : " I-Kabod ! " c’est-à-dire : la gloire s’en est allée. Titus, n’avait pas réussi à apaiser la fureur de la soldatesque. Pénétrant avec ses officiers dans l’intérieur de l’édifice sacré, il fut émerveillé de sa splendeur ; et comme les flammes n’avaient pas encore atteint le lieu saint, tentant un dernier effort pour le sauver, il conjura ses soldats de combattre les progrès de l’incendie. Armé de son bâton de commandement, le centenier Liberalis s’efforça d’imposer l’obéissance. Mais la présence même du général en chef ne parvint pas à arrêter la rage des Romains contre les Juifs ; rien ne put faire entendre raison à des hommes aveuglés par le carnage et alléchés par l’appât du pillage. Voyant, l’or étinceler de toutes parts, à la lumière sinistre des flammes, les soldats s’imaginèrent que des trésors incalculables se trouvaient cachés dans le sanctuaire. Aveuglés par la fumée et les flammes, les officiers durent battre en retraite et abandonner le noble édifice à son sort. Spectacle terrifiant pour les Romains, mais combien plus pour les Juifs ! Toute la crête de la colline qui dominait la ville flamboyait comme un volcan. Avec le fracas du tonnerre, les bâtiments, l’un après l’autre, s’effondraient dans un brasier dévorant. Les toits de cèdre ressemblaient à des nappes de flammes. Les pinacles dorés jetaient des reflets embrasés. Des tours s’élevaient des colonnes de fumée et de flammes dont la lueur éclairait les collines avoisinantes. Dans l’obscurité, des groupes d’assiégés, en proie à une angoisse mortelle, suivaient les progrès de l’incendie. Sur les murailles et les éminences de la haute ville, les assiégés, certains atterrés, d’autres exaspérés, se livraient au désespoir ou proféraient de vaines menaces. Les cris des soldats romains et les hurlements des insurgés périssant dans les flammes se mêlaient au crépitement de l’incendie, et les échos de la montagne répercutaient les lamentations du peuple massé sur les hauteurs. Des gens à demi morts d’inanition rassemblaient ce qu’il leur restait de forces pour faire entendre une dernière clameur d’angoisse et de désolation. " A l’intérieur se déroulait un spectacle plus terrifiant encore. Hommes et femmes, jeunes et vieux, insurgés et sacrificateurs, combattants et suppliants étaient massacrés sans miséricorde. Et comme le nombre des tués dépassait celui des égorgeurs, les légionnaires, poursuivant leur oeuvre d’extermination, devaient escalader des monceaux de cadavres. " (Milman, History of the Jews, 18
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les marches du temple. Des milliers de Juifs périrent. Le bruit de la bataille était dominé <strong>par</strong> des<br />
voix qui disaient : " I-Kabod ! " c’est-à-dire : la gloire s’en est allée.<br />
Titus, n’avait pas réussi à apaiser la fureur de la soldatesque. Pénétrant avec ses officiers<br />
dans l’intérieur de l’édifice sacré, il fut émerveillé de sa splendeur ; et comme les flammes<br />
n’avaient pas encore atteint le lieu saint, tentant un dernier effort pour le sauver, il conjura ses<br />
soldats de combattre les progrès de l’incendie. Armé de son bâton de commandement, le centenier<br />
Liberalis s’efforça d’imposer l’obéissance. Mais la présence même du général en chef ne <strong>par</strong>vint<br />
pas à arrêter la rage des Romains contre les Juifs ; rien ne put faire entendre raison à des hommes<br />
aveuglés <strong>par</strong> le carnage et alléchés <strong>par</strong> l’appât du pillage. Voyant, l’or étinceler de toutes <strong>par</strong>ts, à<br />
la lumière sinistre des flammes, les soldats s’imaginèrent que des trésors incalculables se<br />
trouvaient cachés dans le sanctuaire. Aveuglés <strong>par</strong> la fumée et les flammes, les officiers durent<br />
battre en retraite et abandonner le noble édifice à son sort.<br />
Spectacle terrifiant pour les Romains, mais combien plus pour les Juifs ! Toute la crête de<br />
la colline qui dominait la ville flamboyait comme un volcan. Avec le fracas du tonnerre, les<br />
bâtiments, l’un après l’autre, s’effondraient dans un brasier dévorant. Les toits de cèdre<br />
ressemblaient à des nappes de flammes. Les pinacles dorés jetaient des reflets embrasés. Des tours<br />
s’élevaient des colonnes de fumée et de flammes dont la lueur éclairait les collines avoisinantes.<br />
Dans l’obscurité, des groupes d’assiégés, en proie à une angoisse mortelle, suivaient les progrès<br />
de l’incendie. Sur les murailles et les éminences de la haute ville, les assiégés, certains atterrés,<br />
d’autres exaspérés, se livraient au désespoir ou proféraient de vaines menaces. Les cris des soldats<br />
romains et les hurlements des insurgés périssant dans les flammes se mêlaient au crépitement de<br />
l’incendie, et les échos de la montagne répercutaient les lamentations du peuple massé sur les<br />
hauteurs. Des gens à demi morts d’inanition rassemblaient ce qu’il leur restait de forces pour faire<br />
entendre une dernière clameur d’angoisse et de désolation.<br />
" A l’intérieur se déroulait un spectacle plus terrifiant encore. Hommes et femmes, jeunes et<br />
vieux, insurgés et sacrificateurs, combattants et suppliants étaient massacrés sans miséricorde. Et<br />
comme le nombre des tués dépassait celui des égorgeurs, les légionnaires, poursuivant leur oeuvre<br />
d’extermination, devaient escalader des monceaux de cadavres. " (Milman, History of the Jews,<br />
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