La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne. raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme Enter a tag and hit enter Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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Dans les montagnes du Piémont, dans les plaines de France et sur les plages de Hollande, les progrès de l’Evangile s’inscrivaient avec le sang de ses disciples. Dans les pays septentrionaux, en revanche, ils furent tout pacifiques. Des étudiants scandinaves, rentrant de Wittenberg, apportèrent la Réforme dans leurs foyers. La diffusion des écrits de Luther servit également à la répandre. Les peuples du Nord, simples et robustes, se détournèrent de la pompe et des superstitions de Rome pour accueillir la pureté et la simplicité des vérités salutaires des Ecritures. Tausen, le réformateur du Danemark, était le fils d’un paysan. De bonne heure, il montra une vive intelligence. Il eacute;tait altéré de connaissances. Ses parents ne pouvant lui payer des études, il entra dans un monastère. La pureté de sa vie, jointe à son application et à sa fidélité, lui valut l’estime de ses supérieurs. On lui découvrit des talents qui pouvaient, par la suite, rendre de grands services à l’Eglise, et on décida de le faire instruire en Allemagne ou en Hollande, dans une université de son choix, à la seule condition que ce ne fût pas celle de Wittenberg. Il ne fallait pas, disaient les moines, exposer l’étudiant de l’Eglise au poison de l’hérésie. Tausen se rendit à Cologne qui était alors, comme aujourd’hui encore, l’une des forteresses du romanisme, mais il ne tarda pas à être dégoûté du mysticisme de ses maîtres. C’est alors que les écrits de Luther lui tombèrent sous la main. Il les lut avec étonnement et délices, et éprouva un véhément désir de suivre l’enseignement du réformateur. Au risque d’encourir le déplaisir de ses supérieurs et de perdre ses avantages matériels, il ne tarda pas à s’inscrire à l’université de Wittenberg. De retour au Danemark, il rentra dans son monastère. Personne ne le soupçonnant encore de luthéranisme, il ne révéla pas immédiatement son secret, mais s’efforça discrètement d’amener ses compagnons à une foi plus pure et à une vie plus sainte. Bientôt, il se mit à leur lire les Ecritures et à les commenter, leur présentant Jésus comme la justice et la seule espérance de salut du pécheur. Grande fut la colère du supérieur, qui espérait beaucoup le voir devenir un vaillant défenseur de Rome. Il fut aussitôt transféré dans un autre cloître, consigné dans une cellule et placé sous une étroite surveillance. 187

A la grande terreur des nouveaux gardiens de Tausen, plusieurs moines se déclarèrent bientôt convertis au protestantisme. A travers les barreaux de sa cellule, il avait communiqué la connaissance de la vérité à ses compagnons. Si ces bons pères danois avaient été rompus aux méthodes de 1’Eglise à l’égard des hérétiques, la voix de Tausen n’aurait plus eu l’occasion de se faire entendre ; mais au lieu de l’enterrer vivant dans quelque cachot souterrain, ils l’expulsèrent du couvent. Et comme un récent édit royal accordait protection aux prédicateurs de la nouvelle doctrine, Tausen se mit à prêcher. Les églises lui furent ouvertes ainsi qu’à d’autres, et les foules accoururent pour entendre la Parole de Dieu. Le Nouveau Testament, traduit en danois, était largement répandu. Les efforts des papistes en vue d’enrayer l’oeuvre de Dieu ne firent qu’en accélérer les progrès, et le Danemark ne tarda pas à accepter la foi réformée. En Suède, des jeunes gens qui s’étaient aussi désaltérés à la source de Wittenberg, portèrent l’eau vive à leurs concitoyens. Deux des promoteurs de la Réforme suédoise, Olaf et Laurentius Petri, fils d’un forgeron d’Orebro, avaient étudié sous Luther et Mélanchthon et s’étaient empressés de communiquer ce qu’ils avaient appris. Comme le grand réformateur allemand, Olaf secouait la torpeur du peuple par son zèle et son éloquence, tandis que Laurentius, semblable à Mélanchthon, le secondait par le calme réfléchi du savant. L’un et l’autre étaient animés d’une ardente piété, versés dans la théologie et doués d’un courage inébranlable. L’opposition ne leur fit pas défaut. Les prêtres soulevèrent contre eux une populace ignorante et superstitieuse. Olaf Petri fut souvent assailli par la foule et sa vie fut maintes fois en danger. En revanche, ces réformateurs jouissaient des faveurs et de la protection du roi. Sous la domination de l’Eglise romaine, le peuple croupissait dans la pauvreté et gémissait sous l’oppression. Privé des saintes Ecritures, attaché à une religion consistantuniquement en rites et en cérémonies dans lesquelles l’esprit ne trouvait aucun aliment, il retournait aux croyances superstitieuses et aux pratiques de ses ancêtres idolatres.La nation était divisée en partis hostiles dont les luttes perpétuelles augmentaient la misère générale. Décidé à opérer une réforme dans l’Eglise et dans l’Etat, le roi accueillit avec empressement le concours des deux frères dans sa guerre contre Rome. 188

A la grande terreur des nouveaux gardiens de Tausen, plusieurs moines se déclarèrent bientôt<br />

convertis au protestantisme. A travers les barreaux de sa cellule, il avait communiqué la<br />

connaissance de la vérité à ses compagnons. Si ces bons pères danois avaient été rompus aux<br />

méthodes de 1’Eglise à l’égard des hérétiques, la voix de Tausen n’aurait plus eu l’occasion de se<br />

faire entendre ; mais au lieu de l’enterrer vivant dans quelque cachot souterrain, ils l’expulsèrent<br />

du couvent. Et comme un récent édit royal accordait protection aux prédicateurs de la nouvelle<br />

doctrine, Tausen se mit à prêcher. Les églises lui furent ouvertes ainsi qu’à d’autres, et les foules<br />

accoururent pour entendre la Parole de Dieu. Le Nouveau Testament, traduit en danois, était<br />

largement répandu. Les efforts des papistes en vue d’enrayer l’oeuvre de Dieu ne firent qu’en<br />

accélérer les progrès, et le Danemark ne tarda pas à accepter la foi réformée.<br />

En Suède, des jeunes gens qui s’étaient aussi désaltérés à la source de Wittenberg, portèrent<br />

l’eau vive à leurs concitoyens. Deux des promoteurs de la Réforme suédoise, Olaf et <strong>La</strong>urentius<br />

Petri, fils d’un forgeron d’Orebro, avaient étudié sous Luther et Mélanchthon et s’étaient<br />

empressés de communiquer ce qu’ils avaient appris. Comme le grand réformateur allemand, Olaf<br />

secouait la torpeur du peuple <strong>par</strong> son zèle et son éloquence, tandis que <strong>La</strong>urentius, semblable à<br />

Mélanchthon, le secondait <strong>par</strong> le calme réfléchi du savant. L’un et l’autre étaient animés d’une<br />

ardente piété, versés dans la théologie et doués d’un courage inébranlable. L’opposition ne leur fit<br />

pas défaut. Les prêtres soulevèrent contre eux une populace ignorante et superstitieuse. Olaf Petri<br />

fut souvent assailli <strong>par</strong> la foule et sa vie fut maintes fois en danger. En revanche, ces réformateurs<br />

jouissaient des faveurs et de la protection du roi.<br />

Sous la domination de l’Eglise romaine, le peuple croupissait dans la pauvreté et gémissait<br />

sous l’oppression. Privé des saintes Ecritures, attaché à une religion consistantuniquement en rites<br />

et en cérémonies dans lesquelles l’esprit ne trouvait aucun aliment, il retournait aux croyances<br />

superstitieuses et aux pratiques de ses ancêtres idolatres.<strong>La</strong> nation était divisée en <strong>par</strong>tis hostiles<br />

dont les luttes perpétuelles augmentaient la misère générale. Décidé à opérer une réforme dans<br />

l’Eglise et dans l’Etat, le roi accueillit avec empressement le concours des deux frères dans sa<br />

guerre contre Rome.<br />

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