La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne. raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme Enter a tag and hit enter Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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Mais la hiérarchie ne restait pas inactive. Le roi refusant encore d’interdire les prédications, elle se tourna vers la populace. Rien ne fut négligé pour exciter les craintes, les préjugés et le fanatisme des foules ignorantes et superstitieuses. Aveuglément soumis à ses faux docteurs, Paris, comme autrefois Jérusalem, " ne connut pas ; le temps où [il] était visité, ni les choses qui appartenaient à sa paix " . Deux années durant, la Parole de Dieu fut prêchée dans la capitale. Beaucoup de personnes acceptèrent l’Evangile, mais la majorité le rejeta. François Ier ne s’était montré tolérant que dans des vues politiques et le clergé réussit à reprendre son ascendant. De nouveau, les églises se fermèrent et les bûchers s’allumèrent. Calvin était encore à Paris, où tout en continuant à répandre la lumière autour de lui, il se préparait en vue de son activité future par l’étude, la méditation et la prière. Mais il ne tarda pas à être signalé aux autorités, qui décidèrent de le condamner au supplice du bûcher. Il se croyait en sécurité dans sa retraite quand ses amis accoururent dans sa chambre pour lui annoncer que les agents de la force publique étaient sur le point de s’assurer de sa personne. Au même instant, on frappa violemment à la porte extérieure. Il n’y avait pas un instant à perdre. Quelques amis entretinrent les agents à la porte, tandis que les autres le firent descendre par une fenêtre. Se dirigeant en toute hâte vers les faubourgs extérieurs, il entra chez un ouvrier ami de la Réforme, emprunta les vêtements de son hôte, et, une houe sur l’épaule, continua son voyage. Cheminant vers le sud, il retrouva de nouveau un asile dans les Etats de Marguerite de Navarre. Grâce à la protection de puissants amis, Calvin passa quelques mois en sécurité à Angoulême, où il se livra, comme précédemment, à l’étude. Mais, poursuivi par le besoin d’évangéliser son pays, il ne put rester longtemps inactif, et, dès que l’orage se fut un peu calmé, il alla chercher un nouveau champ d’activité. A Poitiers, siège d’une université où les nouvelles opinions étaient favorablement accueillies, des gens de toutes les classes écoutèrent joyeusement les paroles de la vie éternelle qu’il présentait en privé, soit chez le premier magistrat de la ville, soit à son domicile particulier, soit encore dans un jardin public. Comme le nombre de ses auditeurs allait en augmentant, on jugea prudent de s’assembler en dehors de la ville. Une caverne située au bord d’une gorge étroite et profonde, et masquée par des rochers et des arbres, fut choisie comme lieu de réunion, et les gens de la ville s’y rendaient par petits groupes en prenant des chemins différents. C’est dans cette retraite que la Parole de Dieu était lue et méditée ; c’est là que la sainte 171

Cène fut célébrée pour la première fois par les protestants de France. De cette petite église sortirent plusieurs évangélistes fidèles. Ne pouvant abandonner l’espoir de voir la France accepter la Réforme, Calvin rentra encore une fois à Paris. Mais l trouva presque toutes les portes fermées : enseigner l’Evangile, c’était marcher au bûcher. Cet état de choses le décida à se rendre en Allemagne. A peine avait-il passé la frontière, qu’un orage éclatait sur les protestants de France. S’il était resté dans son pays, le jeune évangéliste aurait certainement péri dans une tuerie générale. Voici ce qui s’était passé : Désireux de voir leur pays marcher de pair avec l’Allemagne et la Suisse, les réformateurs français s’étaient décidés à frapper contre les superstitions de Rome un coup hardi qui secouât la nation tout entière. En conséquence, ils firent afficher dans toute la France des placards attaquant la messe. Au lieu d’avancer la cause de la Réforme, cet acte d’un zèle inconsidéré déchaîna la persécution non seulement sur ses auteurs, mais aussi sur les amis de l’Evangile dans tout le pays. Il donna à la hiérarchie ce qu’elle attendait depuis longtemps : un prétexte pour demander l’extirpation des hérétiques, considérés comme dangereux pour la stabilité du trône et la paix de la nation. Une main secrète — celle d’un ami imprudent ou d’un ennemi perfide, ce mystère n’a jamais été éclairci — plaça l’une de ces affiches sur la porte de la chambre particulière du roi. Ce placard attaquait avec virulence une superstition entourée de respect depuis des siècles. Devant la hardiesse incroyable qui osait porter cette accusation effrayante sous ses yeux, François Ier entra dans une violente colère. Dans sa consternation, il resta quelques instants tout interdit. Revenu à lui, il laissa éclater sa fureur. Il s’écria : " Qu’on saisisse indistinctement tous ceux qui sont suspects de luthérésie …, je veux tout exterminer. " (Id., liv. IV, chap.x.) Les dés en étaient jetés : le roi s’était rangé du côté de Rome. Des mesures furent aussitôt prises pour arrêter tous les luthériens de Paris. Un pauvre artisan adhérent de la foi nouvelle, qui s’était employé à convoquer les croyants aux assemblées secrètes, fut sommé, sous peine d’être brûlé, de conduire l’émissaire du pape au domicile de tous les protestants de Paris. Tout d’abord, il recula d’horreur devant une telle besogne : mais la crainte du 172

Cène fut célébrée pour la première fois <strong>par</strong> les protestants de France. De cette petite église sortirent<br />

plusieurs évangélistes fidèles.<br />

Ne pouvant abandonner l’espoir de voir la France accepter la Réforme, Calvin rentra encore<br />

une fois à Paris. Mais l trouva presque toutes les portes fermées : enseigner l’Evangile, c’était<br />

marcher au bûcher. Cet état de choses le décida à se rendre en Allemagne. A peine avait-il passé<br />

la frontière, qu’un orage éclatait sur les protestants de France. S’il était resté dans son pays, le<br />

jeune évangéliste aurait certainement péri dans une tuerie générale. Voici ce qui s’était passé :<br />

Désireux de voir leur pays marcher de pair avec l’Allemagne et la Suisse, les réformateurs<br />

français s’étaient décidés à frapper contre les superstitions de Rome un coup hardi qui secouât la<br />

nation tout entière. En conséquence, ils firent afficher dans toute la France des placards attaquant<br />

la messe. Au lieu d’avancer la cause de la Réforme, cet acte d’un zèle inconsidéré déchaîna la<br />

persécution non seulement sur ses auteurs, mais aussi sur les amis de l’Evangile dans tout le pays.<br />

Il donna à la hiérarchie ce qu’elle attendait depuis longtemps : un prétexte pour demander<br />

l’extirpation des hérétiques, considérés comme dangereux pour la stabilité du trône et la paix de la<br />

nation.<br />

Une main secrète — celle d’un ami imprudent ou d’un ennemi perfide, ce mystère n’a jamais<br />

été éclairci — plaça l’une de ces affiches sur la porte de la chambre <strong>par</strong>ticulière du roi. Ce placard<br />

attaquait avec virulence une superstition entourée de respect depuis des siècles. Devant la hardiesse<br />

incroyable qui osait porter cette accusation effrayante sous ses yeux, François Ier entra dans une<br />

violente colère. Dans sa consternation, il resta quelques instants tout interdit. Revenu à lui, il laissa<br />

éclater sa fureur. Il s’écria : " Qu’on saisisse indistinctement tous ceux qui sont suspects de<br />

luthérésie …, je veux tout exterminer. " (Id., liv. IV, chap.x.) Les dés en étaient jetés : le roi s’était<br />

rangé du côté de Rome.<br />

Des mesures furent aussitôt prises pour arrêter tous les luthériens de Paris. Un pauvre artisan<br />

adhérent de la foi nouvelle, qui s’était employé à convoquer les croyants aux assemblées secrètes,<br />

fut sommé, sous peine d’être brûlé, de conduire l’émissaire du pape au domicile de tous les<br />

protestants de Paris. Tout d’abord, il recula d’horreur devant une telle besogne : mais la crainte du<br />

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