La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White
Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme
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Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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Tandis que le cortège avançait lentement dans les rues encombrées, on était frappé du calme, de la paix, voire du joyeux triomphe que révélait toute l’attitude de ce noble. " Vous eussiez dit, raconte Erasme d’après un témoin oculaire, qu’il était dans un temple à méditer sur les choses saintes. " Arrivé au bûcher, le martyr tenta de parler à la foule, mais les moines, qui redoutaient son éloquence, couvrirent sa voix en poussant des cris, tandis que les soldats faisaient entendre le cliquetis de leurs armes. " Ainsi la Sorbonne de 1529, la plus haute autorité littéraire et ecclésiastique de France, avait donné à la commune de Paris de 1793 le lâche exemple d’étouffer sur l’échafaud les paroles sacrées des mourants. " (G. de Félice, ouv. cité, p. 34.) Louis de Berquin fut étranglé et son corps livré aux flammes. La nouvelle de sa mort eut un contrecoup douloureux chez les amis de la Réforme dans toute la France. Mais son exemple ne fut pas perdu. " Nous voulons, se disaient l’un à l’autre les hommes et les femmes de la Réforme, nous voulons aller audevant de la mort d’un bon cœur, n’ayant en vue que la vie qui vient après elle. " Privés du droit de prêcher à Meaux, les réformateurs se rendirent dans d’autres champs de travail. Lefèvre ne tarda pas à passer en Allemagne. Farel, rentré en Dauphiné, porta la Parole de vie à Gap et dans les environs, où il avait passé son enfance. On y avait déjà appris ce qui se passait à Meaux, et les vérités que le réformateur annonçait avec une grande hardiesse trouvèrent des auditeurs. Mais, bientôt, les autorités s’émurent et le bannirent de la ville. Ne pouvant plus travailler publiquement, il parcourait les plaines et les villages, enseignant dans les maisons particulières. " Et s’il y courait quelque danger, ces forêts, ces grottes, ces rochers escarpés qu’il avait si souvent parcourus dans sa jeunesse … lui offraient un asile. " Dieu le préparait en vue de plus grandes épreuves. Les " croix, les persécutions, les machinations de Satan que l’on m’annonçait ne m’ont pas manqué, dit-il ; elles sont même beaucoup plus fortes que de moi-même je n’eusse pu les supporter ; mais Dieu est mon Père, il m’a fourni et me fournira toujours les forces don’t j’ai besoin " . Comme aux jours apostoliques, la persécution avait " plutôt contribué aux progrès de l’Evangile " . ( Philippiens 1 : 12.) Chassés de Paris et de Meaux, " ceux qui avaient été dispersés 167
allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la parole " . (Actes 8 : 4.) C’est ainsi que la lumière fut portée dans les provinces les plus reculées de France. Mais Dieu préparait d’autres ouvriers pour sa cause. Dans une des écoles de Paris, un jeune homme calme et réfléchi, doué d’un esprit pénétrant, se faisait remarquer par la pureté de ses mœurs, par son ardeur à l’étude et par sa piété. C’était Jean Calvin. Ses talents et son application ne tardèrent pas à faire de lui l’honneur du collège de la Marche, et ses supérieurs se flattaient de l’espoir qu’il deviendrait l’un des plus distingués défenseurs de l’Eglise. Mais un rayon de lumière illumina la profondeur des ténèbres répandues par la scolastique et la superstition dans l’esprit du jeune homme. Il avait entendu, non sans effroi, parler de la nouvelle doctrine et ne doutait pas que les hérétiques n’eussent largement mérité le bûcher sur lequel on les faisait monter. Sans le vouloir, il fut mis face à face avec l’hérésie et se vit contraint de confronter la théologie romaine avec l’enseignement protestant. Calvin avait à Paris un cousin — connu sous le nom d’Olivétan — qui avait accepté la Réforme. Les deux jeunes gens se rencontraient souvent pour discuter ensemble des questions qui divisaient la chrétienté. " Il y a beaucoup de religions fausses, disait Olivétan ; une seule est vraie. Les fausses, ce sont celles que les hommes ont inventées et selon lesquelles nos propres oeuvres nous sauvent; la vraie, c’est celle qui vient de Dieu , selon laquelle le salut est donné gratuitement d’en haut…— Je ne veux pas de vos doctrines, répondait Calvin ; leur nouveauté m’offense ; je ne puis vous écouter. Vous imaginezvous que j’aie vécu toute ma vie dans l’erreur ?… " (Merle d’Aubigné, Hist. de la Réformation au temps de Calvin, liv. I, p. 565, 566.) Cependant, dans l’esprit du jeune étudiant, une semence avait été jetée dont il ne pouvait se débarrasser. Seul dans sa chambre, il réfléchissait aux paroles de son cousin. Bientôt convaincu de péché, il se vit sans intercesseur en présence d’un Dieu saint et juste. La médiation des saints, ses bonnes oeuvres et les cérémonies de l’Eglise étant incapables d’expier ses péchés, il ne voyait devant lui que ténèbres et désespoir. En vain des docteurs de l’Eglise s’efforcèrent-ils de le rassurer. En vain eut-il recours à la confession et à la pénitence ; rien ne parvenait à le réconcilier avec Dieu. 168
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Tandis que le cortège avançait lentement dans les rues encombrées, on était frappé du calme,<br />
de la paix, voire du joyeux triomphe que révélait toute l’attitude de ce noble. " Vous eussiez dit,<br />
raconte Erasme d’après un témoin oculaire, qu’il était dans un temple à méditer sur les choses<br />
saintes. "<br />
Arrivé au bûcher, le martyr tenta de <strong>par</strong>ler à la foule, mais les moines, qui redoutaient son<br />
éloquence, couvrirent sa voix en poussant des cris, tandis que les soldats faisaient entendre le<br />
cliquetis de leurs armes. " Ainsi la Sorbonne de 1529, la plus haute autorité littéraire et<br />
ecclésiastique de France, avait donné à la commune de Paris de 1793 le lâche exemple d’étouffer<br />
sur l’échafaud les <strong>par</strong>oles sacrées des mourants. " (G. de Félice, ouv. cité, p. 34.) Louis de Berquin<br />
fut étranglé et son corps livré aux flammes. <strong>La</strong> nouvelle de sa mort eut un contrecoup douloureux<br />
chez les amis de la Réforme dans toute la France. Mais son exemple ne fut pas perdu. " Nous<br />
voulons, se disaient l’un à l’autre les hommes et les femmes de la Réforme, nous voulons aller<br />
audevant de la mort d’un bon cœur, n’ayant en vue que la vie qui vient après elle. "<br />
Privés du droit de prêcher à Meaux, les réformateurs se rendirent dans d’autres champs de<br />
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à Meaux, et les vérités que le réformateur annonçait avec une grande hardiesse trouvèrent des<br />
auditeurs. Mais, bientôt, les autorités s’émurent et le bannirent de la ville. Ne pouvant plus<br />
travailler publiquement, il <strong>par</strong>courait les plaines et les villages, enseignant dans les maisons<br />
<strong>par</strong>ticulières. " Et s’il y courait quelque danger, ces forêts, ces grottes, ces rochers escarpés qu’il<br />
avait si souvent <strong>par</strong>courus dans sa jeunesse … lui offraient un asile. " Dieu le pré<strong>par</strong>ait en vue de<br />
plus grandes épreuves. Les " croix, les persécutions, les machinations de Satan que l’on<br />
m’annonçait ne m’ont pas manqué, dit-il ; elles sont même beaucoup plus fortes que de moi-même<br />
je n’eusse pu les supporter ; mais Dieu est mon Père, il m’a fourni et me fournira toujours les<br />
forces don’t j’ai besoin " .<br />
Comme aux jours apostoliques, la persécution avait " plutôt contribué aux progrès de<br />
l’Evangile " . ( Philippiens 1 : 12.) Chassés de Paris et de Meaux, " ceux qui avaient été dispersés<br />
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