La Grande Controverse ecrit par Ellen Gould White

Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne. raison revolution eglise antichrist mark of the beast solo christo sola biblia sola scriptura justification par foi reforme religieuse liberte egalite fraternite union europeenne persecution religieuse ere des tenebres lumieres renaissance luther reformateur reforme christianisme protestantisme Enter a tag and hit enter Ce livre révèle un conflit aigue, répandu et profonde qui sont manifestées dès l’âge des ténèbres jusqu’à nos jours. Il s’agit des principes les plus raréfiés et essentiaux de notre époque, la vérité et la liberté de conscience selon le premier amendement. Voulez-vous en connaître les raisons cachées de la mise en danger de ces valeurs ? En vous ouvrant un nouveau monde, l’auteur vous permettra de jeter un coup d’œil derrière les coulisses d’une partie de l’histoire qu’ils essaient se dissimuler - un histoire qui effectivement a modelé la contemporanéité. Il contient non seulement des révélations bouleversantes, mais également une vision encourageante de notre avenir. D'après l’auteur, le cœur de la lutte s'étend au-delà de la tentative séductrice de présenter faussement le caractère d’une guerre très ancienne mais moderne.
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le " salut par grâce " fut pour lui comme une voix céleste. " L’innocent est condamné, et le criminel est acquitté. " " Seule la croix du Christ ouvre les portes du ciel et ferme les portes de l’enfer. " Farel accepta joyeusement la vérité. Par une conversion comparable à celle de l’apôtre Paul, il passa de l’esclavage de la tradition à la liberté des enfants de Dieu. Au lieu de ressembler à un " loup enragé ", il devint " paisible, doux et aimable comme un agneau, le cœur entièrement retiré du pape et adonné à Jésus-Christ " . Tandis que Lefèvre continuait à communiquer la lumière à ses élèves, Farel, aussi zélé pour la cause du Christ qu’il l’avait été pour celle du pape, allait prêcher la vérité en public. Un dignitaire de l’Eglise, Briçonnet, évêque de Meaux, se joignit bientôt à eux. D’autres docteurs, aussi éminents par leur science que par leur piété, se mirent eux aussi à proclamer l’Evangile. La foi nouvelle fit des adhérents dans toutes les classes de la société, depuis les artisans et les paysans, jusqu’aux nobles et aux princes. La soeur de François Ier, Marguerite de Navarre, ayant embrassé la foi réformée, le roi lui-même et la reine mère semblèrent pendant un temps la considérer avec faveur. Les réformateurs, éblouis, voyaient déjà approcher le jour où la France serait gagnée à la cause de la Réforme. Ils allaient être déçus dans leur attente. Des épreuves et des persécutions, miséricordieusement voilées à leurs yeux, attendaient ces disciples du Christ. Dans l’intervalle, un temps de paix leur permit de prendre des forces en vue de l’orage à venir, et la cause de la Réforme fit de rapides progrès. Dans son diocèse, l’évêque de Meaux travaillait avec zèle à instruire le clergé et les laïques. Les prêtres ignorants et dépravés furent renvoyés et, dans la mesure du possible, remplacés par des hommes instruits et pieux. L’évêque, qui désirait ardemment mettre la Parole de Dieu entre les mains de ses ouailles, ne tarda pas à voir son désir se réaliser. Lefèvre avait entrepris la traduction du Nouveau- Testament, et, à l’époque même où Luther faisait paraître les Ecritures en allemand à Wittenberg, le Nouveau Testament était publié en français à Meaux. Briçonnet n’épargnani peines ni argent pour le répandre dans toutes les paroisses de son diocèse, et bientôt les paysans furent en possession des saintes Ecritures. 163

Ces âmes recevaient le message du ciel comme des voyageurs altérés saluent une source d’eau vive. Les cultivateurs aux champs, les artisans dans leur atelier s’encourageaient dans leur travail quotidien en s’entretenant des vérités précieuses de la Parole de Dieu. Le soir, au lieu de se rencontrer dans les cabarets, ils se réunissaient les uns chez les autres pour lire l’Ecriture sainte, prier et louer Dieu. Un grand changement ne tarda pas à se produire dans ces localités. Les rudes paysans eux-mêmes, qui avaient vécu dans l’ignorance, éprouvaient la puissance transformatrice de la grâce divine. Ils devenaient humbles, probes, pieux et témoignaient par-là de l’action bienfaisante de l’Evangile sur les âmes sincères. La lumière qui brillait à Meaux projetait ses rayons au loin, et le nombre des convertis allait chaque jour en augmentant. La fureur de la hiérarchie fut un moment tenue en échec par le roi, qui détestait le fanatisme des moines. Mais les partisans du pape finirent par l’emporter, et les bûchers s’allumèrent. L’évêque de Meaux, mis en demeure de choisir entre le feu et la rétractation, prit le chemin le plus facile. Le troupeau, en revanche, demeura ferme en dépit de la chute de son chef. Plusieurs rendirent témoignage à la vérité au milieu des flammes. Par leur foi et leur constance jusque sur le bûcher, ces martyrs annoncèrent l’Evangile à des milliers d’âmes qui n’avaient pas eu l’occasion de l’entendre en temps de paix. Les humbles et les pauvres ne furent pas seuls à confesser leur Sauveur au milieu du mépris et de l’opposition. Dans les salles somptueuses des châteaux et des palais, de nobles âmes plaçaient la vérité plus haut que le rang, la fortune et la vie même. Ceux qui étaient revêtus des armures royales se révélaient souvent plus droits et plus fermes que ceux qui portaient des soutanes et des mitres épiscopales. Louis de Berquin, d’une famille noble de l’Artois, était de ceux-là. Chevalier de la cour, cœur intrépide, gentilhomme doublé d’un savant, il était bon, affable et de mœurs irréprochables. " Il était, dit Crespin, grand sectateur des constitutions papistiques, grand auditeur des messes et des sermons, observateur des jeûnes et jours de fête. … La doctrine de Luther, alors bien nouvelle en France, lui était en extrême abomination. " Mais, providentiellement amené, comme tant d’autres, à l’étude des Ecritures, il fut stupéfait d’y trouver non les doctrines de Rome, mais celles de Luther. Dès ce moment, il fut entièrement acquis à la cause de l’Evangile. 164

le " salut <strong>par</strong> grâce " fut pour lui comme une voix céleste. " L’innocent est condamné, et le criminel<br />

est acquitté. " " Seule la croix du Christ ouvre les portes du ciel et ferme les portes de l’enfer. "<br />

Farel accepta joyeusement la vérité. Par une conversion com<strong>par</strong>able à celle de l’apôtre Paul,<br />

il passa de l’esclavage de la tradition à la liberté des enfants de Dieu. Au lieu de ressembler à un "<br />

loup enragé ", il devint " paisible, doux et aimable comme un agneau, le cœur entièrement retiré<br />

du pape et adonné à Jésus-Christ " . Tandis que Lefèvre continuait à communiquer la lumière à ses<br />

élèves, Farel, aussi zélé pour la cause du Christ qu’il l’avait été pour celle du pape, allait prêcher<br />

la vérité en public. Un dignitaire de l’Eglise, Briçonnet, évêque de Meaux, se joignit bientôt à eux.<br />

D’autres docteurs, aussi éminents <strong>par</strong> leur science que <strong>par</strong> leur piété, se mirent eux aussi à<br />

proclamer l’Evangile. <strong>La</strong> foi nouvelle fit des adhérents dans toutes les classes de la société, depuis<br />

les artisans et les paysans, jusqu’aux nobles et aux princes. <strong>La</strong> soeur de François Ier, Marguerite<br />

de Navarre, ayant embrassé la foi réformée, le roi lui-même et la reine mère semblèrent pendant<br />

un temps la considérer avec faveur. Les réformateurs, éblouis, voyaient déjà approcher le jour où<br />

la France serait gagnée à la cause de la Réforme.<br />

Ils allaient être déçus dans leur attente. Des épreuves et des persécutions,<br />

miséricordieusement voilées à leurs yeux, attendaient ces disciples du Christ. Dans l’intervalle,<br />

un temps de paix leur permit de prendre des forces en vue de l’orage à venir, et la cause de la<br />

Réforme fit de rapides progrès. Dans son diocèse, l’évêque de Meaux travaillait avec zèle à<br />

instruire le clergé et les laïques. Les prêtres ignorants et dépravés furent renvoyés et, dans la mesure<br />

du possible, remplacés <strong>par</strong> des hommes instruits et pieux.<br />

L’évêque, qui désirait ardemment mettre la Parole de Dieu entre les mains de ses ouailles,<br />

ne tarda pas à voir son désir se réaliser. Lefèvre avait entrepris la traduction du Nouveau-<br />

Testament, et, à l’époque même où Luther faisait <strong>par</strong>aître les Ecritures en allemand à Wittenberg,<br />

le Nouveau Testament était publié en français à Meaux. Briçonnet n’é<strong>par</strong>gnani peines ni argent<br />

pour le répandre dans toutes les <strong>par</strong>oisses de son diocèse, et bientôt les paysans furent en<br />

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